Nul besoin d’être un délinquant pour se faire tabasser, il suffit d’aimer la liberté.
Tout le monde sait que l’ordre et la liberté ne font pas bon ménage, et que les forces de l’ordre — comme leur nom l’indique — ne sont pas les forces de la liberté.
La France semble découvrir, stupéfaite, que l’on peut être un producteur de musique, un homme bien, posé, noir, et prendre une raclée mémorable de la part des forces de l’ordre, à son domicile dont elles auront au préalable forcé la porte.
Cette affaire, au-delà de la souffrance de la victime, est magique.
La disproportion entre les faits reprochés et l’action des forces de l’ordre est abyssale.
C’est normal, la force publique peut s’exercer pour les motifs les plus futiles ou les plus ignobles. Aujourd’hui le masque, hier le fait d’être juif, demain celui tout simplement de ne pas plaire quand les agents des polices municipales vont agir à plein rendement.
La force publique n’a pas de limite, pas d’intelligence, juste de la force.
Ce sont les juges, la hiérarchie et les élus qui ont la responsabilité de sa mesure.
Hélas ils sont tous trois non seulement aux abonnés absents, mais ils couvrent, en parfaite connaissance de cause, toutes les bavures de la force publique.
Laquelle ne s’exerce pas que dans la rue.
Chaque fonctionnaire est détenteur d’une part, même infime, de la force publique et ne se prive pas d’en abuser.
Chaque bureaucrate viole en conscience votre liberté, il vous soumet, il considère que c’est sa mission, il sait aussi qu’il sera couvert quoiqu’il arrive
Je suis sûr que les flics impliqués dans le tabassage du producteur de musique sont convaincus d’avoir fait leur devoir et sont désespérés de se voir lyncher publiquement, malheur à celui qui dévoilera leur nom, je ne donne pas cher de sa peau.
J’ai personnellement plusieurs condamnations à mon compteur liées à des abus de pouvoir policiers sur la route, avec brutalités, mensonges et fausses déclarations des flics, tout cela parfaitement visible dans le dossier du déroulé des évènements. Malgré cela, aucun doute possible pour les magistrats : force doit rester à la loi, donc à la force publique, lourde condamnation contre moi et inscription sur le casier judiciaire routier.
Cerise sur le gâteau : le fisc.
Là nous sommes au cœur du tabassage qui ne laisse pas de bleu, sauf à l’âme et à l’estime de soi.
Ce tabassage ne connait aucune limite, pas de caméra, pas de spectateur, que des complices, y compris le peuple.
Celui qui n’a jamais été tabassé et torturé par le fisc, n’a pas vraiment conscience de ce qu’est une destruction totale, sans trace, réalisée dans l’indifférence absolue.
Avec le confinement certains touchent du doigt la douleur d’être interdit de travailler par la puissance publique, d’être artificiellement ruiné par elle, leurs cris et lamentations sont sincères. Mais leur surprise ? Comment peut-on la comprendre, l’expliquer ? Tant ils ont fermé les yeux, eux et leurs organismes professionnels, sur les massacres perpétrés par les Services Fiscaux, arrivant exactement aux mêmes résultats et auxquels ils étaient indifférents.
Peut-on ne pas percevoir que cette société étatique, entre les mains des hommes de l’Etat, est liberticide ? Que la liberté est la conquête suprême de l’homo sapiens ?
Comment peut-on la laisser, comme aujourd’hui, en jachère, la négocier pour un téléviseur et une poignée de cacahuètes ?
C’est ce que je ne comprends pas et ne comprendrai probablement jamais.
Bien à vous. H. Dumas
Nous avons affaire à des merdeux en uniforme, au lieu de contrôler les étoiles jaunes comme en 40 ils contrôlent les attestations de déplacement.
Bien résumé, il y a la violence directe de certains fonctionnaires ou la vidéo devient une preuve irréfutable et la violence indirecte moins visible, pour ne pas dire invisible mais beaucoup plus destructrice ou les preuves ne servent à rien car même les lois sont bafouées, le pillage est permis jusqu’à la mort. Les administrations utilisent les chambres à gaz indolores, tu meurs à petit feu , la France est devenue un camp de concentration d’abus de pouvoir des administrations.
Le bruit des bottes du policier français fait mal, mais par contre celui des pantoufles des administrations françaises est pire encore.
En conclusion continuons à être l’arme, car; le danger ne vient pas de celui qui mord , mais par celui qui lèche car ceux qui sont neutre en situation d’injustice, ont choisi l’oppresseur administratif.
La chanson de johnny hallyday? Diégo serait elle remise au gout du jour?
Preuve s’il en était besoin que cette république n’est plus adaptée à notre époque….et que le mot démocratie a perdu son sens ..premier…Il faut donc tout revoir…
C’est aussi l’annonce d’une fin de règne…..qui sera plus rapide qu’on ne le croit….tant de bombes à retardement ne demandent qu’a exploser….
Le plus grand risque est que nous perdions à terme le contrôle de notre pays…..tout se met en place pour ce « remplacement » auquel personne n’accorde de crédit….pour le moment.
Le passé nous a pourtant appris que le mot « jamais » est de ceux qu’il convient de ne pas prononcer tant le comportement humain est versatile….
L’amnésie est toujours une maladie dévastatrice et aucun traitement à ce jour ne semble en mesure de la guérir.
Faut-il un président ou un grand scientifique la tête d’une nouvelle république ?
La question se pose vraiment compte tenu de l’état dans lequel nous sommes!