Voici pourquoi la France est une dictature !
Etre le chef procure de nombreux avantages. Que ce soit dans une tribu primitive ou dans une puissance mondiale. Mais peu importe la taille de l’empire. Ce qui compte, c’est d’être le premier. Les chimpanzés, nos plus proches parents, constituent des sociétés hiérarchiques. Les hommes aussi.
Pourquoi Poutine veut-il à ce point être le chef qu’il lui faut tuer Navalny ? Pourquoi Macron veut-il à ce point être le chef qu’il n’ait pas d’autre souci que d’empêcher Cnews d’émettre ? Pourquoi Biden veut-il absolument rester président des Etats-Unis alors qu’il est manifestement dans le cirage ? Cela dépasse l’entendement.
Les sociétés humaines n’ont jamais vraiment résolu le problème du pouvoir. En théorie, il n’y a aucun problème. Le pouvoir s’acquiert par des élections libres et se quitte au terme d’un temps défini. C’est la raison pour laquelle Pierre Desproges avait décidé d’aller vivre en théorie, puisqu’en théorie tout se passe bien. Alors qu’en réalité, tout se passe mal.
Un pays a le droit d’être appelé un grand pays quand il respecte les règles démocratiques. Sinon, il n’est qu’une grande puissance. Et cela n’a rien à voir. Les hommes les plus heureux sont les habitants des grands pays. Ils se savent à l’abri de l’arbitraire. Cela leur donne une tranquillité d’âme que très peu d’êtres humains ont ressentie depuis qu’homo sapiens existe, c’est-à-dire depuis au moins 300 000 ans. Si le paradis existe, il doit ressembler à une de nos grandes démocraties historiques. Je mets évidemment de côté l’aspect divin du problème. Il est évidemment hors concours. Simplement, il faut y croire.
Si bien que le principal souci et la principale occupation de l’homme est de rester libre. Evidemment, il faut d’abord le devenir. Cela implique d’immenses et constants efforts. Le problème a été à peu près résolu en Occident depuis deux ou trois siècles. Les hommes se sont affranchis des régimes monarchiques, qu’ils ont parfois maintenus à titre symbolique, et dans l’ensemble on peut considérer qu’ils ont réussi dans leur parcours vers la liberté. Il leur a pourtant fallu livrer des guerres terribles contre les dictatures, mais ils les ont gagnées.
Aucune victoire, dans ce genre de conflit, n’est définitive. La dictature est une vilaine maladie qui n’est jamais complètement éradiquée. Et il y a toujours des moutons humains pour lui demander de les protéger, alors même que personne ne les menace. Quand un candidat dictateur a réussi à persuader le peuple qu’il le protègera, le chemin du pouvoir lui est largement ouvert. S’il n’est pas trop bête, il y durera des décennies. Comme le désir de liberté finit toujours par se rallumer, le dictateur devra se doter de forces de répression bien armées et bien organisées. Et ne pas hésiter à en faire usage. Ce qui nous ramène à Poutine. Et à bien d’autres.
A ce stade de notre réflexion, se pose inévitablement un problème historique. Y-a-t-il des causes à la naissance des dictatures. En vérité, les causes sont multiples. Une guerre perdue, une crise économique, une catastrophe naturelle peuvent déséquilibrer gravement une société, au point qu’elle ne voit plus d’autre moyen de survie que de confier son destin à un dictateur. Une fois installé, il n’a guère de mal à rester en place, sauf s’il comment l’erreur de permettre au peuple de reprendre sa liberté.
Mais il y a une autre cause à la constitution d’une dictature. Et elle est infiniment plus importante dans le monde moderne : il s’agit de l’Etat. Il y a deux cents pays dans le monde, et tous se sont dotés d’un Etat. La plupart ne sont que très peu démocratiques, et beaucoup sont d’authentiques dictatures. Quand un Etat arrive au stade où il prélève – fût-ce pour en redistribuer une large part – la moitié ou plus de ce que le pays produit, il est définitivement le maître à bord, et le maître en toutes choses. Le citoyen ne peut rien entreprendre sans l’aval de l’Etat, et d’ailleurs il n’entreprend rien que l’Etat n’ait lui-même décidé. Mesdames et Messieurs, nous venons d’atterrir en France.
La France est donc une authentique dictature. Il ne lui manque pour mériter vraiment ce qualificatif qu’une légère inflexion de la liberté d’expression du peuple. C’est précisément l’étape que le pouvoir vient de décider de franchir en confiant à un organisme ad hoc le soin de déterminer les personnes qui pourront prendre la parole dans les médias. On entend bien quelques cris d’orfraie, émanant de ceux qui ont compris le verdict de silence qui les frappe, mais le peuple reste sage. Cela fait en effet bien longtemps qu’il ne parle plus en public, même s’il râle en privé.
La suppression de la liberté d’expression en France émane d’un pouvoir minoritaire, mais conforté par l’absence de majorité alternative. C’est son principal atout. Mais il en a un autre. De taille. La personnalité du président de la République. Un psychiatre universitaire italien de renom avait prévenu les Français : avec Macron, vous allez souffrir. Il voyait en effet en lui un psychopathe que rien n’arrêterait dans sa quête de pouvoir.
Tout accident a des causes multiples. L’accident français a suffisamment de causes connues pour qu’on le sache inévitable. La seule inconnue, et elle est de taille, est de savoir s’il y aura un accident dans l’accident. Qui changerait tout. Les dés roulent.
Claude Reichman
Bonjour Monsieur Denia
Je suppose que le souhait de « sérieux » vous inclut, évidemment.
Il est faux de prétendre qu’une dictature serait le fait d’un dictateur.
Un homme seul ne peut pas ordonner à une multitude.
Donc la dictature est toujours celle d’un groupe sur les autres.
Quant à définir les rôles ou responsabilités dans le groupe dictatorial, c’est rarement possible.
Ce groupe peut même être majoritaire, une démocratie peut donc être une dictature.
La dictature ne s’analyse donc pas par la qualification d’un seul homme de dictateur.
Elle se définit par la perte des libertés intellectuelles et matérielles.
Par l’obligation de règles non consenties.
Par des croyances imposées pouvant avoir l’apparence de l’acceptation.
Les juges font évidemment partie de la première ligne des forces d’une dictature.
Vous avez beaucoup à réfléchir sur le sujet.
Je suis sûr que c’est possible, si vous êtes, comme vous en avez l’air, sincère.
Bien à vous.
Ce n’est pas sérieux de dire que la France est une dictature
Que de confusion :
Une démocratie peut être une dictature !!!
Donc syllogisme :
Une démocratie peut être une dictature et donc une dictature peut être Démocratique …..C’est fumeux !
Certes philosophiquement on peut dire tout et n’importe quoi .
Mais La démocratie se distingue de la dictature non seulement par le fait qu’elle est l’expression de la majorité ( L’Allemagne d’Hitler a été l’expression d’une majorité à un moment ), mais c’est surtout quand il y a séparation des 3 pouvoirs qu’on distingue démocratie et dictature ; mais vous êtes au dessus de tout ça
Vous avez raison de dire que la séparation des trois pouvoirs est essentielle.
Si vous pensez que la démocratie, donc le vote, est le garant de cette nécessité, libre à vous. Vous n’allez pas tarder à être déçu.
Si vous pensez qu’aujourd’hui les pouvoirs législatifs, exécutifs et judiciaires sont indépendants, au mieux vous n’êtes pas dans la vie active, au pire vous n’êtes qu’un croyant.
Que dire face à celui qui croit ?….Que croire et réfléchir sont incompatibles.
Bonjour ,
Les titres « ronflants » et les effets d’annonce de ce genre ne démontrent rien .
La dictature c’est le pouvoir d’un seul
– sur la Justice , le juge s’en remettant au dictateur dans ses verdicts ,
– la loi qui n’émane que de lui et les lois si elles existent étant modifiées à sa guise suivant les circonstances
– et son exécution de même , telle que « lettre de cachets » .
Soyez sérieux si c’est possible
Autant dire pas de juge ,i de pouvoir législatif .
Je vous mets au défit de démontrer qu’en France et ailleurs en CEE ce serait le cas .