Vaccinons, vaccinons… oui, mais lentement

Je crois utile de confirmer une nouvelle fois que je ne crois pas au complot. Tout simplement parce que les conditions à réunir sont démesurées, tout particulièrement à notre époque.

Il faudrait en effet un objectif simple, une complicité réelle et une fidélité totale à cette complicité, un secret absolu, une discrétion tout aussi absolue, une croyance linéaire, un mensonge partagé totalement opaque, autant d’attitudes inexistantes de nos jours, impossibles à réunir.

Tout comme l’accès aux autres galaxies de l’univers, l’accès au complot reste du domaine de l’esprit, sans possibilité de passer à l’acte.

En revanche, je crois aux synergies malsaines.

Les actes et les pensées, multiples et de tout bord, peuvent se rejoindre sur une seule stratégie, alors qu’au départ cela aurait pu paraitre impossible tant les différences paraissaient grandes. C’est une des tares de la démocratie ou un de ses avantages, au choix.

La pantomime du COVID est de ce tonneau.

Sa particularité apparente tient à sa dimension géographique quasi mondiale. Mais celle-ci est liée uniquement aux amplificateurs récents de la communication, donc à relativiser.

Premier temps, une crise économique et humaine dont l’origine se situe sans doute dans l’inadéquation entre l’aspiration naturelle à un égal accès aux biens matériels et moraux pour tous et, en face, un trop grand nombre, la foultitude mondiale, qui rend la chose impossible dans l’état actuel des organisations et des émotions sociales.

Deuxième temps, ce constat installe des réponses instinctives. Notamment l’établissement de prospectives à partir de l’existant, sans intégration des novations, pendant que l’histoire du monde est justement faite de perpétuelles novations.

Donc, amputé de sa créativité, se dessine un avenir sinistre, désespérant, étouffant sous le nombre, qui installe un début de peur généralisée et surtout de défiance face à l’espace pris par l’autre.

L’ensemble se transforme en :

 – d’une part, pour certains, une frénésie de consommation avant arrêt, accompagnée du crédit qui va avec

– d’autre part, pour d’autres, un refus du système de consommation.

Ces deux attitudes créant un clivage explosif qui bouscule très gravement l’économie du système actuel.

Troisième temps, une grippe hivernale particulièrement virulente apparait. Elle tombe à un moment où le terrain matériel et moral est fragilisé, une peur latente est donc déjà en place. L’organisation mondiale est fortement clivée, toutes frontières comprises.

Quatrième temps, d’abord marginalisé, il apparait vite que l’impact de cette épidémie éclipse rapidement le mal-être général. Elle devient l’icône, le buzz, la pandémie.

Il n’en faut pas plus pour que les hommes de l’Etat, partout, s’étalonnent par rapport à elle, donc par rapport à l’inconnu, à l’émotion.

C’est à partir de là que chacun d’eux va se trouver exposé à cet inconnu, dépourvu, à la merci des rumeurs et des émotions.

Très vite, les plus malins vont comprendre que cette terreur, qui s’est installée seule, peut leur servir à dissimuler la ruine dans laquelle ils ont mis leurs pays.

Ils vont donc surabonder cette peur, en faire leur propriété politique, en profiter pour asphyxier l’expression des critiques de leurs échecs en limitant les libertés au nom de la précaution hygiénique.

Macron en est, évidemment, plutôt deux fois qu’une.

Cinquième temps, la sortie.

Cette pandémie, qui n’en est pas vraiment, a un terme naturel, en principe une saison ou une saison et demie.

Donc, elle va disparaître naturellement, laissant alors à la vue le champ de ruine initial, augmenté des conséquences des politiques opportunistes de dissimulation actuelles.

Vient donc le temps du vaccin aux multiples intervenants et bénéficiaires dont naturellement les marchands de vaccins. Qui sont à la maladie ce que les marchands de canons sont à la guerre, de simples fournisseurs.

Il ne faut donc pas acheter trop de vaccins pour ne pas les avoir sur les bras au moment où la maladie régresse, d’un seul coup la plupart du temps, Bachelot en sait quelque chose.

Mais il faut en acheter assez pour faire croire qu’ils sont les responsables de la disparition de cette forte grippe saisonnière.

Après avoir surfé sur la peur de la maladie, les hommes de l’Etat surfent sur la peur du manque de vaccin.

C’est beaucoup, le risque de tomber à l’eau me parait aujourd’hui quasi certain.

Nul complot dans tout cela, des responsables en panique, persuadés d’être malins en profitant d’un fait extérieur pour dissimuler l’échec de leur politique. Une foule en panique. Une panique qui va passer, brusquement. Un bilan qui va apparaître soudain, amplifié, inévitablement.

Il sera fait alors état de l’augmentation de la mortalité en 2020. Il ne faudra pas oublier que la récession économique tue. L’URSS au moment de sa chute ne cessait de voir l’espérance de vie de ses habitants diminuer.

Il est probable que les difficultés économiques de notre pays, largement augmentées par la gestion paravent de l’épidémie, auront été plus létales que le virus COVID. Et ce n’est probablement pas fini.

Attendons, nous sommes mieux ici qu’à l’Elysée avec le gamin.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « Vaccinons, vaccinons… oui, mais lentement »

  1. Bonne analyse Henri!
    En effet dans l’histoire l’on constate des pensées mondialistes qui ont mené à l’échec, la dernière en 1939 face à HITLER et on a pu voir le résultat et le nombre de mort pour surmonter la difficulté du nazisme.

  2. quand je vous disait et ce n’ets pas le grand con qui me contradira

    la fin du XVIIIe siècle que l’on a commencé à inoculer à des humains la variole de la vache dans l’espoir de les protéger de la version humaine de la maladie.
    Or, la variole de la vache s’appelait la « vaccine », du latin vacca qui, assez logiquement, veut dire « vache ». D’où le terme de « vaccination », puis de « vaccin », avec 2C également.

    donc francais, veau , vache et trés con a grand renfort eds medias accepte bien volontier de se faire surriner!

    il y avait ce CT technique automobile obligatoire qui ne rapporte plus vu qu’avec les bobos-ecolos y’a + de voitures

    Les medcins avec l’annus closus qui n’arrivaient pas a gagner 111 400 € brut par an (soit 5 890 € net par mois),

    et le laboratoires qui veedaient moins de médicaments

    il vont nous faire le VTO (Vaccin Technique Obligatoire) tous les 6 mois avec le passeport qui va bien ..

    et comme je ne pouvait pas fermer cette parenthese avec un peu d’humour !!

    La maîtresse demande a toto :
    – Avec quel fruit peut-on faire de la compote ?
    Toto lui répond:
    – Une lime madame
    – Mais pourquoi une lime toto ?
    – Ben ma mère la dit a mon père
    – Et elle a dit quoi ta mère?
    – Hier soir elle a dit : arrête de me limer le cul, il va finir en compote

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