Une France mondialement exemplaire.

Demain ce sera peut-être la terreur.

Quand la justice a peur, la fin de la démocratie est possiblement proche tant la réaction de défense de la justice peut-être malheureusement porteuse du pire du fait des moyens exorbitants qu’elle possède en matière d’entrave aux libertés.

Or la justice a peur, les magistrats se sentent — malheureusement, incroyablement, scandaleusement — menacés,  et c’est probablement vrai.

l’Analyse de la situation passe par une question essentielle : comment une société qui place en exégèse de sa pensée l’exigence au lieu du mérite  pourrait-elle finir autrement que dans le chaos ?

La France présente tous les stigmates de l’échec de l’égalitarisme capricieux, de la mauvaise fois des envieux, qui annoncent la décadence immédiatement suivie de la violence.

La raison, la tolérance, l’ordre juste que génère le mérite ont laissé la place aux haines, à la violence.

Celle de Mélenchon qui parle au nom des squatteurs sociaux et celle de Le Pen qui parle au nom de ceux qui prônent le privilège d’appartenance.

La faillite du mérite est inscrite dans le monopole sélectif par la scolarité accompagné, pour sa survie, d’une absence totale de contrôle. Que peut-on espérer d’un système de sélection unique qui, pour justifier son monopole, éradique en son sein justement la sélection… qu’il est censé organiser ?

Outre qu’un moyen unique de sélection est d’une injustice crasse, si en plus il faillit et ne ne sélectionne plus, la société issue d’une telle situation est totalement désorganisée. Comme toutes les sociétés issues d’un dogme.

Le problème est vital puisque l’homme étant grégaire il ne peut pas vivre sans être organisé en société.

Les incohérences mortelles deviennent alors légion.

Par exemple, une partie significative de l’élite fonctionne aux stupéfiants, ce qui entraîne un laxisme face au trafic dont elle est la cliente, qui donne aux entrepreneurs de ce milieu une assurance indue face à laquelle la justice est un peu courte en jambe, d’où le fondement de ses angoisses.

Ce type d’incohérence est multiplié à l’infini par l’exigence immédiate en tout et le dénigrement du mérite par la dévalorisation, voire la haine, de ses résultats.

C’est de cette folie égalitariste que découle la faillite qui nous emporte, qui va décupler la potentialité des terreurs fiscales et judiciaires, qui va déboussoler mortellement notre société, y introduire le chaos irréversible et entraîner sa ruine, exacerber les haines et les violences, sans doute in fine nous mettre à la merci de prédateurs extérieurs.

C’est ainsi que nous nous acheminons vers la place peu glorieuse d’exemple mondial de ce qu’il faut éviter.

Rien n’incite à penser qu’il pourrait en être autrement.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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