Un nouveau venu dans la famille ou L’inutile…joint au désagréable !

Un nouveau venu dans la famille
ou
L’inutile… joint au désagréable !

Ne pouvant échapper au harcèlement,
dont elle fut victime adulte en milieu scolaire,
que fit dame Brigitte (alors enseignante) ?

Eh bien, uniquement par PRAGMATISME,
elle résolut d’épouser…son très jeune harceleur !

Tandis qu’Henri Dumas,
pourtant harcelé par Bercy,
qu’a-t-il BIEN à TORT… toujours refusé de faire ?

Eh bien, uniquement par DOGMATISME,
de se mettre en ménage…
avec l’un de ses vérificateurs !

Qu’il ne nous dise pas pourtant que l’idée, ne lui a jamais traversé l’esprit : j’en veux pour
preuve le titre explicite de cet ancien billet :
« Oh, Martino, tu es le plus beau des Martino ! »

(ce qui laissait entendre qu’après comparaison attentive, on peut très bien
être moins vilain… que tous ses homonymes réunis !)

Et que dire de cet échange éloquent lors
d’une garde à vue au commissariat ?

QUESTION : « Puisque vous vous dites architecte,
vérifions ensemble vos conceptions esthétiques :
comment me trouvez-vous physiquement ? »

REPONSE : « Honnêtement, à vous voir comme cela, de près dans votre bureau,
je me dis en moi-même… que la Nature ne vous a pas gâté ;
mais si demain, vous m’assurez que je ne vous reverrai que sur photo,
avec un bon logiciel, j’ai peut-être moyen de vous retoucher ! »

Comme on reconnaît bien là ce style délié, onctueux et diplomate,
sachant si bien arrondir les angles du premier coup !

Honnêtement, dans les deux cas, avec le recul des ans,
beaucoup mieux que de simples coups de foudre,
on entrevoyait déjà là le commencement d’idylles véritables,
et de surcroît, notez-le bien, toutes appelées à DURER !

Comment cela, Mme Dumas, sur le principe, n’aurait jamais été d’accord ?

Mais, sachez qu’en la circonstance, elle n’aurait même pas eu son mot à dire !

Après tout, est-ce que monsieur Auzière a dit le sien,
quand ses petits-enfants l’ont remplacé… par un papy numéro deux…
qui, à l’état-civil, était à peine plus âgé qu’eux ?

Jamais de la vie !

Et pourtant, Dieu sait si l’intéressé a crié, et même failli se couper,
quand, quittant la chambre où il était en train de se raser manuellement,
il tomba sur un lycéen dans sa salle de bain…en train de se raser électriquement !

Entendez-le d’ici !

« Alors, jeune homme, qu’invoquerez-vous pour justifier ici votre présence ?
Est-ce le hasard, la fatalité ou bien, la chance ? »

-Oh, rien de tout cela, m’sieur ! Votre femme et moi, on doit tout à la Providence !

Et voyez comme chez ces gens la substitution s’est faite harmonieusement !

En fait foi ce propos d’époque, entendu dans une cour de récréation :

-« Eh bien, moi, mon grand-père par alliance… il est chanoine du Latran ! Tralala, Tralalère !

-« Oh ! le crâneur ! Encore un qui veut devenir le chouchou de monsieur le curé au catéchisme »!

Alors, fort de ce bel exemple,
pourquoi ce qui s’est si bien fait en milieu amiénois,
ne serait-il pas pleinement transposable dans un intérieur sétois ?

Hein, voulez-vous me le dire ?

Qu’il vous suffise de fermer les yeux pour vous représenter la scène :

« -Dis papy Henri, est-ce que « Grand-Papa Bercy » peut venir jouer au jardin avec nous ?

-Mais bien sûr qu’il le peut, mes chers enfants ;
puisque le jardin en question, C’EST LUI QUI L’A FAIT SAISIR !
Aussi, comme il y est chez lui,
IL N’A PLUS BESOIN DE MA PERMISSION POUR ALLER Y JOUER à LA MARELLE !

-Vraiment ? Mais alors, c’est très injuste pour nous ce que tu lui autorises là !

Et les vôtres, désignant votre comptabilité demeurée sur la table :

-Eh bien, oui, souviens-toi :
tu nous as toujours dit que,

DANS LA VIE,
POUR OBTENIR LE DROIT
D’ALLER SE PROMENER ENSUITE,
IL VALAIT MIEUX AVOIR FINI…
TOUS SES DEVOIRS D’ABORD !

Et, aujourd’hui, à propos
d’un intrus qui, chez toi, fait le contraire, voilà
que tu en viens à dire… le contraire, toi aussi !

Moralité (fort douteuse) :

Souvent dans leurs « déclarations »… grands-pères et contribuables varient,
Bien fols (à peu près tous apparemment), contrôleurs et petits-enfants qui s’y fient !

Sébastien MILLERAND

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A propos Sébastien Millerand

Né le 21 juillet 1979 à Bordeaux, Sébastien MILLERAND vit à La Coquille, commune située au nord du département de la Dordogne et à la lisière de celui de la Haute-Vienne, sur la route nationale 21 et l'un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle (l'itinéraire dit "de Vézelay"). Titulaire d'une maîtrise de lettres modernes, il exerce la profession de bouquiniste par correspondance depuis 2006, sous la raison sociale : Autres Siècles. Il est le fils de deux libraires bien connus des bibliophiles : Jean-Pierre MILLERAND (1943-2015), qui a tenu de 1974 à 1998, la "Librairie-Papeterie de Verdun", située cours de Verdun à Bordeaux (près la place Tourny) ; Bernadette MILLERAND (née en 1952), bouquiniste en chambre à La Coquille et sur salons, rédactrice de nombreux catalogues de 1996 à 2013, à l'enseigne de la "Librairie du Périgord Vert". Depuis une dizaine d'années, il interrompt périodiquement ses activités professionnelles, et cela pendant de longues périodes, pour secourir sa mère très gravement malade, comme il l'avait déjà fait auparavant pour son père (décédé des suites de plusieurs cancers). S'il soutient les causes défendues par "Témoignage Fiscal", c'est en souvenir d'une mésaventure dont il fut personnellement victime alors qu'il était tout enfant. En 1990, au cours d'un contrôle fiscal effectué chez ses parents, l'agent vérificateur, très curieux et de fort mauvaise foi, délaissa subitement l'examen en cours d'une comptabilité commerciale pour mieux s'intéresser, tel un serrurier de métier à une clef de forme singulière, appartenant en réalité au petit Sébastien, et qu'il tenta par tous les moyens possibles de faire passer pour celle... d'un coffre-fort (inexistant, bien sûr !) Voilà qui fit de Sébastien, peu avant son onzième anniversaire, un témoin vraiment très précoce et inattendu de cette "violence fiscale", tant dénoncée depuis par Henri Dumas !

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