J’ai vécu une époque marquée par la tentative collectiviste.
L’URSS dominait intellectuellement la planète en championne de l’idée de l’éradication du capital privé, du partage équitable du travail et des richesses.
L’Occident se faisait alors appeler le monde libre. Il l’était.
Il entreprenait dans le même temps qu’il résistait N’oublions pas qu’à cette époque, y compris en Occident, la domination intellectuelle du collectivisme était déjà majoritaire.
Puis, l’URSS a été emportée brusquement par les tares universelles du système imbécile et irréaliste qu’elle prônait.
Vingt sept ans se sont écoulés depuis l’effondrement du mur de Berlin, puis de l’URSS et de son organisation stupide.
Aujourd’hui, le constat est terrifiant : le monde libre est plus collectiviste que ne l’était l’URSS !!!
Jamais le capital privé n’a été autant haï et pourchassé.
Jamais le partage n’a été aussi contraignant, aussi imposé, évidemment sans aucun résultat tangible, juste au profit d’une bureaucratie prétentieuse qui se targue, comme c’était le cas en URSS, d’être la garante du dit partage.
L’idée libérale, dédaigneusement qualifiée de « néolibérale », est un gros mot.
Bercy et ses collègues du monde occidental ont définitivement annihilé toute vie privée, tout droit de posséder librement, donc conséquemment toute liberté individuelle. Ils ont installé le collectivisme dont rêvaient les dirigeants de l’URSS, et bien au delà.
Pour les observateurs de ma génération c’est une immense stupéfaction.
Alors que l’homme a mis des millénaires à obtenir le droit à la différenciation, à exister en tant que lui même par le libre accès à la propriété de sa pensée, de son corps et de ses biens, tout cela est emporté aujourd’hui.
La folie du collectivisme totalement et définitivement implantée, nous marchons maintenant gaillardement vers le pire : vers la dictature de la nature. Là c’est le pompon.
La terre est naturellement le tombeau des êtres vivants, elle n’est nourricière pour tous qu’à la condition d’un travail éreintant de chacun.
L’homme, particulièrement fragile, ne doit son épanouissement qu’à une lutte de tous les instants contre la nature.
Au moment où il pourrait profiter légitimement des résultats de ses efforts une pensée cherche à s’imposer : il doit retourner à l’état de nature.
Il doit s’effacer et rendre la planète à ceux qui l’auraient dévoré sans scrupule s’il n’avait pas lutté avec courage et efficacité pour qu’il n’en soit pas ainsi.
On voit bien que dans les deux cas, collectivisme et écologie, la démagogie est à la manœuvre et que ce sont les mêmes qui s’y collent : les frustrés, les ratés, les « losers ».
Loin de moi l’idée de les stigmatiser, d’autant qu’il est des points où j’ai conscience d’en faire partie, mais de grâce qu’ils nous lâchent la grappe.
Il serait bon qu’ils acceptent que leur propre liberté passe par une plus grande liberté pour certains que pour eux-mêmes. Qu’ils comprennent qu’en limitant celle de ceux qu’ils prétendent être des « privilégiés » ils limitent du même coup la leur, qui est d’autant plus fragile qu’elle est modeste.
Comme il est assez peu probable qu’ils nous lâchent spontanément, je vous incite à réfléchir à la période précédente, que j’évoque au début de ce billet, à l’époque de l’URSS.
A cette époque le monde libre résistait, et c’est parce qu’il résistait qu’il était libre. Dès que la résistance a cessé, a paru inutile, il a été englouti par cela même qu’il croyait avoir définitivement vaincu.
L’occident a perdu la liberté individuelle et se croit vainqueur, telle est l’évidence du sourire niais qui accompagne systématiquement le visage public du Président Obama, roi de l’Occident défait.
L’Occident a perdu parce qu’il a cru avoir gagné et a cessé de résister.
Moralité, la liberté se conquiert d’abord, puis ne se conserve que par la résistance. Résister est une nécessité absolue et un devoir, sans lesquels la liberté se perd, pour tous, y compris pour ceux qui ont fui en pensant rester libres.
Bien cordialement. H. Dumas
La fable du bénévolat elle est vraiment trop proche de la réalité pour que je ne la partage pas , Tout est là !
La fable du bénévole =
Un jour, un fleuriste se rendit chez le coiffeur pour se faire couper les cheveux.
Après sa coupe, il demanda combien il devait.
Le coiffeur répondit: « c’est gratuit, je fais du bénévolat cette semaine ».
Le fleuriste s’en alla tout content.
Le lendemain, en ouvrant sa boutique, le coiffeur trouva à sa porte une carte de remerciements et une douzaine de roses.
Plus tard, c’est le boulanger qui se présenta pour se faire couper les cheveux.
Quand il demanda à payer, le coiffeur lui dit :
« Je ne peux accepter d’argent, cette semaine, je fais du bénévolat ».
Heureux, le boulanger s’en alla tout content.
Le lendemain, il déposa à la porte du coiffeur une demi-douzaine de croissants, avec un mot de remerciements.
Puis, ce fut le député du coin qui se présenta.
Lorsqu’il voulut payer, le coiffeur lui répondit :
« Mais non, cette semaine c’est gratuit, je fais mon bénévolat ! »
Très heureux de cette aubaine, le député quitta la boutique.
Le lendemain, quand le coiffeur arriva pour ouvrir,
une douzaine de députés et de sénateurs attendaient en ligne pour se faire couper les cheveux gratuitement…
Voilà, la différence fondamentale entre les citoyens de ce pays et les politiciens qui nous gouvernent.
Et il paraît que dans la file, il y avait même … …. des chauves !!! … Si, si !!!!
Excellente & Tellement Vraie!
Merci
Une démocratie sans contrôle est soumise à la médiocrité des Hommes!
Ce qui ne se mesure pas ne progresse pas. Nous sommes les empêcheurs de tourner en rond , et nous mesurons les progrès à faire . Ad astra per aspera …Vulnerant Omnes , Ultima necat ! Res Gestae .