Tous des bêtes
Le point de vue du citoyen cultivé, éduqué moralement, informé de l’histoire des hommes, est-il capable de faire la liaison avec les comportements instinctifs et animaux qui transparaissent dans l’actualité contemporaine, à peine cachés sous la fine couche des relations complexes du monde moderne.
Bref, chaque génération fait apparaître toute la gamme des possibilités, depuis les plus timorés jusqu’aux plus ambitieux, en passant par les crédules et les perplexes, les soumis et les acariâtres. Tout cela fait une société où chacun cherche sa place et parfois trouve la bonne. Néanmoins on retrouve comme chez les bêtes ceux qui ont hérité d’un mental de chef en première ligne des ambitieux, à la conquête des pouvoirs disponibles, par tous les moyens légaux ou pas, et ensuite, de la même façon, pour le conserver. C’est d’une évidence totale dans la plupart des pays soumis à dictature ou « démocrature ».
Les démocraties authentiques font vraiment figure d’exceptions, et on a bien vu lors des dernières élections présidentielles Françaises comment la caste des manipulateurs ont truqué le jeu.
Attendre la prochaine élection en espérant un renouvellement de la classe politique et des haut fonctionnaires me paraît totalement illusoire. LR a du mal à refaire surface et un Macron bis va passer de justesse devant l’extrême droite. Et on sera reparti pour 5 ans de galère (ou plus).
Comme disait Albert, on ne résoud pas les problèmes avec ceux qui les ont provoqués. Il faut vider totalement tous les ministères et supprimer toutes les commissions diverses associées pour repartir sur de bonnes bases. Aucune chance sinon. Quand j’entends Macron dire que les Français sont 66 millions de procureurs, il est clair qu’il considère que lui fait bien son travail et que le critiquer est inconcevable (pour lui). Donc les décisions les plus absurdes et criminelles ne font pas dévier d’un iota le mental de notre nomenclatura hors sol : Seuls eux sont assez intelligents pour savoir ce qui est bon pour le pays. C’est sûr qu’à force de mépriser les citoyens et leurs élus, ils ont fini par se convaincre.
Bref, tous ces énarques et compagnie sont accrochés aux murs de leurs ministères comme des berniques à leurs rochers et il faudra une grosse révolte pour les virer. Tant qu’ils ont la justice, les médias, la police et l’armée à leurs ordres, on restera en dictature. Et pour le moment, la désinformation organisée marche plutôt bien. Mais si leur comportement indigne redéclenche des épisodes de gilets jaunes, et une certaine indisposition des services d’ordre qui doivent commencer à se demander si leur mission est de protéger la population et non la mafia au pouvoir, la situation pourrait devenir beaucoup plus délicate pour eux.
Difficile de dire quand cela viendra, mais certainement quand l’économie du pays, de plus en plus à la peine, avec moins d’entreprises vaillantes, moins de recherche, et la fuite des cerveaux et des investisseurs, sans compter tous les services publics à la ramasse, va mettre les finances du pays au stade de la Grèce il y a quelques années. De toutes façons cela passera par une crise, sévère mais inévitable. Et je ne pense pas que nos petits bavardages de gens instruits et expérimentés sont en mesure d’influencer l’avenir proche ou lointain du pays. La majorité de la population n’a aucune notion d’économie et un manque de curiosité et d’esprit critique qui font douter d’une prise de conscience suffisante pour faire évoluer rapidement les choses.
Il n’y a plus qu’à attendre que le fruit pourri tombe de l’arbre. Ce sera peut-être plus rapide qu’on ne le pense.
Pour aider à faire tomber le fruit pourri, voir abattre l’arbre, il ne faut pas voter pour le consensus.
Certes.
La parole des citoyens en désaccord avec la politique économique et sanitaire menée par le gouvernement est neutralisée et combattue par tous les moyens disponibles par l’État. Elle est d’emblée qualifiée de complotiste, ce qui est l’expression de la négation d’un dialogue. Sauf exception, la représentation constitutionnelle du citoyen n’existe pas. Personnellement, j’ai écrit trois lettres à ma députée sans réponse ni suite.
Politiquement, les réseaux en place empêchent toute nouvelle formation politique d’obtenir les signatures nécessaires pour qu’un nouveau candidat puisse se présenter aux présidentielles. Là aussi, c’est verrouillé.
Mais il reste des possibilités d’accélérer la chute du fruit pourri. Un syndicat ou une association de citoyens, au sens large – et je crois qu’il en existe déjà plusieurs – qui porterait plainte contre X pour crime contre l’humanité, mettrait en difficulté à la fois les décideurs politiques, la sécurité sociale et la gestion administrative des hôpitaux. Les arguments ne manquent pas et ont été évoqués maintes fois sur ce blog et d’autres. Bien des familles qui ont perdu un proche serait certainement motivées pour une telle démarche et pour que les responsables ne s’en sortent pas sans dommage. Mais ce ne serait certainement pas les seules vu le caractère scandaleux de nombre de décisions.
Une plainte contre la sécurité sociale pour détournements de fonds, manquement sur les prestations et bien d’autres impostures pourrait aider à l’évolution des choses dans le bon sens.
Des démarches existent déjà, je crois, et il faudrait s’y joindre en nombre.