Tentative de solution

Même si l’observation de la situation actuelle paraît désespérante, il n’y a pas de raison objective de ne pas croire à l’émancipation et aux progrès à venir de l’humanité.

Pour cela il faut s’affranchir des conséquences pour réfléchir aux causes, oublier ses propres problèmes pour penser globalement.

Initialement les hommes ont dû trouver la force physique. C’est son organisation qui leur a permis de survivre, de maîtriser la nature, l’environnement, qui leur étaient hostiles. Un peu partout sur terre ce fut la sélection des plus forts, et une organisation pyramidale accompagnée de croyances divines pour faire avaler la pilule aux plus faibles.

Puis vint le commerce, l’échange, qui nécessitèrent une nouvelle organisation où la force ne fut plus musculaire mais raisonnée, tout en maintenant l’idée de compétition, de lutte pour la vie. La transition entre ces deux organisations fut souvent sanglante.

Aujourd’hui, nous sommes à l’aube d’une troisième étape, qui va tout emporter. L’intelligence artificielle rend la force et l’économie obsolètes. Elle sait gérer les deux sans problème.

L’avenir de l’humanité est : « comment vivre tous en harmonie ?»

C’est un défi extraordinaire, majeur, que nous n’avons aucune raison de ne pas réussir.

La question est donc : quelle organisation pour vivre tous en harmonie?

La réponse tombe sous le sens : il faut que libertés individuelles et nécessités collectives vivent en bonne intelligence.

Est-ce possible ? Assurément.

Premier axiome : l’acceptation de l’autre. De tous les autres, quelles que puissent être leurs tares ou leurs qualités.

Deuxième axiome : le refus du mensonge, qui est un poison social. La recherche constante de la vérité qui ne peut être que ponctuelle et non définitivement révélée.

Troisième axiome : l’éradication des pouvoirs, qui sont toujours nocifs. Leur remplacement par le dialogue et l’acceptation.

Personnellement il me paraît que ces trois conditions suffisent comme bases solides de l’organisation du vivre tous en harmonie qui va s’imposer. Les accepter éviterait bien des souffrances.

Nous devons réfléchir aux quelques recettes qui, comme en son temps la déclaration des droits de l’homme et du citoyens, permettront, après l’explosion qui marquera la fin du passé et le début de l’avenir, d’avoir un fil d’Ariane pour construire le nouveau monde.

Entre la déclaration des droits de l’homme et sa traduction en démocratie il s’est écoulé un siècle.

Alors, si vous le voulez bien, commençons modestement à poser les bases de quelques recettes d’organisation assises sur ces trois points.

Pour ce billet je propose un seul et premier sujet : une langue commune mondiale unique.

Je n’ai pas de peine à imaginer que la discussion va être mouvementée.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

5 réflexions sur « Tentative de solution »

  1. Cher “Témoin fiscal”,

    Unifier le genre humain par l’imposition d’une langue commune équivaudrait, dans la pratique, à reléguer au second ou au troisième rang quantité de cultures, de peuples et d’idiomes.

    Dès lors, comment obtenir ce résultat :

    1-sans contrevenir (ne serait-ce qu’un peu) à ce que vous appelez : “l’acceptation de l’autre” ?

    2-et surtout, sans recourir à ce que vous voulez éradiquer dans votre troisième axiome, à savoir : un pouvoir suprême et précisément…”unificateur” ?

    Certains ont tenté (en vain) de résoudre la première difficulté en suggérant qu’il fallait, pour ne contrister personne, créer de toute pièce une sorte de langage nouveau, “supra-national”, comme l’espéranto ou bien, a contrario, ressusciter une langue morte comme le latin.

    Notons au passage que si les projets de ces linguistes avaient abouti, ils auraient été imposés à l’ensemble de l’Europe, d’abord ; de la planète ensuite, par la volonté d’un “magistère” reconnu ou d’une “autorité” incontestée, et cela, à plus forte raison, parce que l’espéranto de demain ou le latin d’hier, n’avaient l’un comme l’autre, rien de vivant, relevant pour le premier d’une UTOPIE ; pour le second, d’un ARTIFICE.

    La suprématie mondiale de l’anglais s’explique, bien sûr, par la domination de la civilisation anglo-saxonne sur le monde des affaires (ce qui tend à prouver que, de nos jours, une langue ne fait plus son chemin par la voie “culturelle” ou par la voie “diplomatique”, d’où l’échec patent de la “francophonie”, essentiellement africaine et subventionnée).

    Néanmoins, il est inadmissible que l’anglais prédomine encore dans les institutions ou les enceintes de l’Union Européenne (à partir du moment où le peuple anglais s’en est retiré par le Brexit).

    D’ailleurs, si l’on suit la logique historique de la construction européenne (faite autour du pôle “carolingien”), on devrait parler avant tout français ou allemand ; sinon, les “Etats-Unis d’Europe” ne seraient plus à terme qu’une dépendance (ou un doublon) des “Etats-Unis d’Amérique”.

    A vrai dire, le français devrait même l’emporter sur l’allemand, au nom d’une évidence géographique : la France est le point d’équilibre ou de convergence qui relie entre elles toutes les parties du territoire européen (sans la participation française, l’idée européenne ne serait même plus réalisable).

    Vladimir Poutine, qui rêve d’adosser ou d’incorporer l’Union Européenne dans l’Empire Eurasiatique, s’accommoderait assez bien du triomphe final de la langue russe.

    Quant aux Chinois, qui rongent maille à maille ce filet séparateur de deux mondes qu’est l’Eurasie, on devine où va leur préférence : c’est le cas de le dire, ils aspirent clairement au…”mandarinat” !

    SUGGESTION PROFITABLE : Et si l’on résolvait définitivement tous ces problèmes en inscrivant dès maintenant LE CHARABIA-BARAGOUIN-GALIMATIAS… au patrimoine culturel de l’humanité ?
    En voici un très beau spécimen, relevé dans un sketch de l’émission radiophonique “Sur le banc” :
    Quand la clocharde Carmen (Jane SOURZA) menaçait son compère La Hurlette (Raymond SOUPLEX) d’aller chercher du renfort,
    elle s’écriait de la sorte : “JE REVIENDRAI…QUAND JE SERAI PLUSIEURS !”

    Bien malicieusement !

    1. J’entends évidemment ces arguments.
      Mais pèsent-ils face aux guerres sans cesse renouvelées des civilisations.
      Pour accepter les différences il faut préalablement les comprendre.
      L’Algérie ne serait sans doute pas devenue l’étrangère qu’elle est devenue si elle avait gardé le français.
      La langue, qui marque la différence, s’oppose donc frontalement à la compréhension entre les hommes.
      Ce n’est pas que l’économie qui impose l’anglais, accidentellement, mais bien plus les voyages ou la science, qui imposent la communication.
      Amicalement. H. Dumas

    1. Marc Touati est économiste, président de l’ACDEFI (Aux commandes de l’économie et de la finance) et auteur. Il a notamment écrit “Quand la zone euro s’effondrera” ou encore “Reset II, bienvenue dans le monde d’après”. Dans ce nouvel entretien, il est question du résultat des années Macron/Le Maire, de la crise économique à venir, du sacrifice de l’épargne des Français, ainsi que du face-à-face entre la Chine et les États-Unis… Autant de sujets que Marc Touati décrypte pour Omerta.

  2. les templiers ont fait les billets a ordre et l exemple de Clearstream nous a donné matière a réflexion sur opacité des échanges non verbaux transforme en langage informatique
    puis l état francais a inventé la tva qui a été reprise par tous les collecteurs mondiaux et ca suffit deja amplement pour canaliser nos biens vers une fange fiscale océanique
    –> on s ouvre quand on a + encore quelque chose a partager ,on a fait assez de mal et pris la misère du monde vous ne trouvez pas ?

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