Les hommes de l’Etat ce sont : nos élus, dont l’élu en chef Macron; leurs affidés les fonctionnaires, dont l’élite les énarques; leurs obligés, les entreprises en connivence — nom poli de la corruption –, la grande distribution, les grands du BTP, etc…
Les autres c’est nous : les esclaves salariés du petit privé, les indépendants, les petits commerçants, les agriculteurs, etc…
Il y a une troisième catégorie hors-sol se sont : les multinationales et leurs cadres suffisamment puissants pour ne plus dépendre, nulle part, des hommes de l’Etat.
Les hommes de l’Etat et leurs obligés représentent la majorité électorale, ce qui nous met paradoxalement en situation de dépendance, sous la forme d’une dictature démocratique au service des hommes de l’Etat. Résultat imprévisible et non prévu par les penseurs initiaux de la démocratie, qu’ils croyaient intrinsèquement contraire à la dictature.
Contre-pouvoirs et alternances ont fait long feu.
Ceci posé, admis, indépassable, irréversible, qu’en est-il des réussites et des échecs de cette situation, donc du pouvoir absolu des hommes de l’Etat et de l’opinion publique qui leur est dévouée ou qui les porte, au choix.
Les réussites des hommes de l’Etat
Je dirais en premier leurs forces de coercition. Leurs CRS évidemment, leurs contrôleurs fiscaux, leur justice.
En second je mettrais leur maîtrise des outils de l’information, en fait leur propagande, discrète mais implacable.
Puis leur novlangue qui façonne leurs discours, traduit en langage courant les résultats aberrants des algorithmes de leurs planificateurs fous.
Ensuite leur autosatisfaction, elle est si présente à tous les niveaux qu’elle en est admirable. Un peu dérangeante pour ceux qui ne la partage pas, mais si sincère qu’elle en est un cas d’école lorsqu’on la met en perspective avec leurs échecs.
Enfin les délices de leurs mensonges. Véritable opium ils bercent les imbéciles qui les croient. Leur capacité à faire rêver et oublier la réalité était jusqu’ici inconnue, ce sera très probablement le souvenir principal qu’ils laisseront dans l’histoire.
Je ne vois rien à ajouter dans la rubrique « leur réussite ». Si vous avez une idée, ne vous gênez pas, je suis preneur.
Les échecs des hommes de l’Etat
En tout premier lieu je mettrais la ruine du capital. Collectif ou personnel le capital n’est qu’un. Nous en avons si souvent parlé. Sans capital pas de progrès possible. Le capital s’accumule laborieusement, petit à petit. Alors qu’il se perd dans le faste et la joie. Le capital est particulièrement nécessaire en économie, malheureusement c’est ici qu’il est le plus fragile et le plus excitant à dilapider. Les hommes de l’Etat ont fait très fort à cet effet. A partir d’une idée grotesque d’égalité de résultat, sans prendre en compte l’effort et le mérite, ils ont détruit le capital économique en premier, puis les autres en suivant, le capital intellectuel, artistique, scientifique, etc…
Ensuite je mettrais la solidarité. De ce reflexe, particulièrement développé chez l’humain désarmé devant la nature, ils ont fait une sorte de mantra qui, répété en boucle, enlève tout sens à cette spécificité de l’homme. Au point de légiférer sur son contraire à l’occasion de l’épisode COVID où l’autre est le porteur du mal, qu’il faut fuir ou au moins tenir à distance.
Puis je mettrai la santé. Après avoir, en grande partie par hasard, trouvé des combines pour juguler les microbes, les hommes de l’Etat ont organisé un racket incroyable autour de ces découvertes fortuites. Aujourd’hui ce racket est en échec, un échec qui impacte la raison de vivre de tous, tant ils avaient réussi à convaincre de leur compétence sur le sujet. Compétences usurpées évidemment.
Un autre échec lourd est la délation. Alors que leurs mathématiciens illuminés leur ont apporté un outil de communication inespéré, largement supérieur au langage, à l’écrit, ils l’ont transformé, chacun pour imposer leurs idées, en une foire à la délation que rien ne parait pouvoir arrêter. Délation qui génère jugements à la hâte et haine de l’autre, pour finir en censure généralisée. Le pied.
Et enfin, je crois utile d’insister sur le retour de l’esclavagisme et de l’ostracisme. Car, non content de réduire l’environnement, la nature, à l’idée d’un espace hostile du fait de l’homme, alors que c’est exactement le contraire qui est la réalité, c’est l’homme qui a domestiqué la nature qui lui était particulièrement hostile, les hommes de l’Etat accusent ceux dont ils veulent se débarrasser de polluer l’environnement, tel le loup avec l’agneau chez La Fontaine.
Le dernier échec, mais le plus grave, me parait être celui de la perte des libertés individuelles, notamment son emblème : la propriété privée, sans laquelle chacun est exposé effectivement aux caprices des hommes de l’Etat et de leur bande majoritaire.
Le bilan
Il n’est pas fameux, rien ne permet d’imaginer que les choses puissent changer autrement qu’une fois le système dans le mur.
Encore une révolution en vue, après un grave accident de société.
Bien à vous.
La france a atteint un niveau de folie élevé. Car la folie c’est de faire toujours la même chose et de s’attendre à un résultat différent.
On sait depuis 1799 que le socialisme ne fonctionne pas. Mais à force, on devrait y arriver mais tout le monde sera mort ce jour là.
Le secret pour bien vivre et longtemps en France est = manger la moitié, marcher le double, rire le triple, et aimer sans mesure.