Retour sur le billet de Claude Reichman.

Oui, Macron ne pourra pas objectivement finir son mandat.

Dès Septembre 2017 j’avais écrit ce qui se passe aujourd’hui. J’avais fait une erreur, je ne croyais pas que tout irait aussi vite.

Donc, Claude a raison, il y a urgence à retourner aux urnes.

En revanche je ne partage pas son adjectif concernant Macron, ce n’est pas un factieux – est factieux celui qui se retourne par les armes contre le pouvoir légitime – Macron est légitimement au pouvoir.

Je pense que l’on pourrait se mettre d’accord sur le terme totalitaire, car effectivement Macron s’avance dangereusement vers un pouvoir totalitaire, il pourrait devenir un dictateur.

 – D’abord par l’énormité de ses mensonges devenus aujourd’hui une vraie propagande, attribut indissociable de la dictature.

La COVID à ce sujet est incroyable.

La sécu n’était pas prête, malgré ses cotisations stratosphériques, pour une pandémie de coronavirus, alors que le monde scientifique savait et disait qu’elles sont et seront inévitables.

La pandémie arrive, Macron est en plein déni exclusivement lié à l’impréparation de la Sécurité Sociale. Pour masquer la déroute il lance les élections municipales, il provoque le bon sens.

Puis, toujours pour cacher la déroute, il interdit à la médecine libérale d’intervenir, elle serait devenue le miroir grossissant de l’incurie de l’hôpital. Conséquence, l’impréparation de la Sécurité Sociale tue à grande échelle, à l’hôpital et dans les EHPAD. C’est très grave, il devra en répondre.

Pour reprendre la main il se lance dans une opération de confinement qui va tuer ce qui reste de l’économie déjà massacrée par la fonction publique.

Il semble aujourd’hui que le virus mutant est en difficulté, ce qu’avait largement prédit le professeur Raoult, Macron tente de faire croire que cela est à mettre sur le compte de son confinement.

Pour parachever la propagande il devra vacciner à tour de bras, avec des produits dont personne ne connait encore les performances.

 – Puis, par la gestion de la nation.

Les hommes de l’Etat-qui-n’existe-pas — lui, ses collègues élus et toute la fonction publique — martyrisent, torturent et pillent la population.

Par exemple, les fonctionnaires sortent enrichis de chaque confinement, ils ne travaillent plus ou peu, ils ne dépensent plus et touchent l’intégralité de leur salaire, ils sont donc plus riches au déconfinement, pendant que leurs sujets, nous, sommes ruinés et devront assumer le salaire qu’ils ont touché par des impôts à venir.

Mais ils sont chagrins lorsque l’on dit ces vérités, surtout si on le dit avec vigueur.

Alors ils décident de nous couper le sifflet, ils votent une loi qui terrasse les images d’eux nous martyrisant. Alors qu’elles sont bien peu de chose, puisqu’elles ne révèlent que les abus de pouvoir de la police, or c’est toute l’administration française qui abuse de nous.

Manque de pot, les abus de la flicaille sont constants, journaliers, lire à ce sujet le livre de Valentin Gendrot :  « Flic, Un journaliste a infiltré la police » , c’est un fait que Macron ne peut ignorer, ou alors c’est grave.

Et donc, immédiatement, par réaction à ce projet de museler, sort une affaire parmi tant d’autres, c’est un éditeur de musique qui en prend plein la gueule pour rien, comme nous tous.

Macron fait alors mine de découvrir la situation violente de servage  dans laquelle nous sommes maintenus, il jure ses grands Dieux qu’il s’agit d’une exception inadmissible, il joue l’effarouché.

Pour parfaire le tableau il laisse, magnanime, se dérouler une manifestation qui va voir défiler des gens sincères, familles et enfants réunis pour certains, jusqu’à ce que ses CRS arrivent à exciter une petite minorité, venue d’on ne sait où, qui va suffisamment casser pour que Macron puisse prétendre que la liberté est dangereuse.

Tout cela est pathétique, lamentable.

Alors, oui Claude, il faut aller aux urnes avant qu’il ne soit trop tard.

Elus et fonctionnaires ont dénaturé notre constitution, en tout. Alors qu’elle prône la liberté individuelle, la responsabilité de chacun, la propriété privée, ils l’ont transformé en une machine à déresponsabiliser et à piller à leur avantage.

Mais à cette élection, y aura-t-il un candidat qui représentera les valeurs de la constitution et, s’il est là, y aura-t-il les voix pour qu’il soit élu ?

Rien n’est moins sûr tant la propagande est puissante et les achats de voix massifs.

Bien à vous. H. Dumas

PS : aparté sur l’Etat qui n’existe pas.

Une image pour plus de clarté. Le 3° Reich était un Etat, l’Allemagne est une nation. Le 3° Reich n’existait pas, ce n’était qu’un ramassis de voyous, auquel cependant les allemands ont cru pendant dix ans. Pendant que la nation allemande existe toujours. La nation est réelle, l’Etat est une fiction.

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

6 réflexions sur « Retour sur le billet de Claude Reichman. »

  1. Macron est légitimement au pouvoir.

    Pas d’accord. 47 millions de Français n’ont pas voté pour lui.

    Il a été élu par les hordes de cocus pas contents pour faire oublier le guignol Hollande.

    Même élu par 99,99 % des français il n’aurait pour autant aucun légitimité. Ce qu’on appelle démocratie n’est que du socialisme, la mise en esclavage des créateurs de richesses pour entretenir une caste de parasites.

    Seul le libre marché est démocratique. On en est très loin.

  2. J’ai employé le terme « factieux » en raison de la déclaration officielle de Macron, le 14 octobre dernier  » annonçant brutalement aux Français qu’ils ne sont plus « une société d’individus libres, mais des citoyens solidaires ». Cela signifie que la liberté, qui est, selon la Constitution, le premier des « droits naturels et imprescriptibles de l’Homme » est abrogée sur décision personnelle du président de la République. On ne saurait être plus factieux, car être élu ne donne pas le droit de violer la Constitution. En fait, les Français n’écoutent plus ce que dit Macron. Du coup, ils le laissent proférer des énormités qui se traduisent par une conduite insensée de la nation. Il est grand temps que cette folie se termine !

    1. Ce n’est pas un mot qui va séparer nos pensées. Oui, glisser d’une société respectant la liberté individuelle vers une société privilégiant la collectivité à son détriment est une action qui n’est pas du pouvoir du président de La République.
      Mais est-ce un acte séditieux définissant un projet ou le constat désabusé d’un état de fait ?
      Le premier cas est pervers le deuxième n’est que cynique.
      Amicalement.

      1. Bien entendu, cher Henri, nous sommes entièrement d’accord sur l’essentiel. Mais si j’insiste sur le caractère factieux de l’action de Macron , c’est parce que nous sommes en présence d’un grave désordre, qui peut être qualifié d’agression contre le régime démocratique, et qui remet en cause, selon l’opportunité politique, les principes fondamentaux de l’Etat de droit constitutionnel. Un quarteron de politiciens sans scrupule valent bien un quarteron de généraux en retraite pour nuire à nos droits fondamentaux.

  3. Éclairage plus qu’intéressant mais oublier de plaquer le questionnement relatif à la pathologie dont est affublé le gamin de l’Elysée , c’est masquer une explication capitale à la crise que notre système institutionnel traverse depuis, au moins, la 1ère cohabitation…tellement bien vendue par les communicants du pouvoir que les français persistent à plébisciter !
    MACRON a dévoilé la Marianne de la Vème République…que De Gaulle avait façonnée, au burin, comme l’artiste César, pour une population traumatisée par une soviétisation rampante
    Le pays est foutu et son peuple devra assumer un chemin de croix

  4. La mafia étatique fera absolument tout pour se maintenir, par tous les moyens possibles. Ils vont très loin dans le mensonge, mais ceux qui les croient encore sont de moins en moins nombreux. Ensuite, ce sera l’escalade de la violence dictatoriale, mais pas sûr que l’armée et la police ne finissent par se lasser d’obéir à une caste de débiles dangereux piétinant les règles de la République et l’intérêt de la population, de façon de plus en plus flagrante.

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