Des amis chers, de toute une vie, m’ont offert « La reine du labyrinthe » le livre de Camille Pascal.
Comment vous dire : il faut absolument le lire.
L’auteur prétend que tous les faits relatés sont vérifiés et vrais. S’agissant d’une sommité dans son activité d’historien, je prends acte de cette affirmation.
Dans ces conditions la similitude entre la période de l’intrigue — vingt ans tournant au tour de la révolution de 1789 — et aujourd’hui est stupéfiante. Bien sûr la narration est actuelle, l’analyse aussi, donc l’objectivité est relative. Mais quand même…
L’histoire, qui implique le sommet de l’Etat, est imbriquée dans l’époque. Elle a trois moteurs, le pouvoir, l’ambition et la consommation.
A aucun moment l’économie, pourtant sous-jacente, n’est prise en compte, n’est visible ou est le souci apparent des acteurs, tous responsables politiques de la nation.
L’économie qui pourtant est l’espace créatif et l’organisation de la VA, la valeur ajoutée.
Il est affligeant que cette définition ait été phagocytée par le fisc, qui décidemment pervertit tout ce qu’il touche, et que la valeur ajoutée se résume à la TVA dans l’esprit du plus grand nombre.
En réalité, la population pourrait respecter l’économie, si elle se nommait ce qu’elle est, c’est-à-dire la RVA, soit « la Récompense sur la Valeur Ajoutée ». Car alors son image s’imposerait au lieu que seule sa déviance « la consommation » retient l’attention de ceux qui ignorent tout de l’économie.
L’économie ne peut pas avoir d’autre moteur ou justificatif que la RVA.
Or, si l’économie ne peut pas faire à elle seule une nation, loin de là, elle ne peut pas non plus être négligée ou pervertie sans de gros dégâts.
Lisez ce livre, vous comprendrez aujourd’hui, les hommes de l’Etat et leurs délires. Vous ne serez pas surpris par la révolution qui arrive avec son cortège de haine et de mort.
Bien à vous. H. Dumas