Il n’y a pas d’urgence !
Pas d’urgence en tout cas à reconnaître un Etat Palestinien qui n’existe pas et n’existera vraisemblablement jamais.
Composé, au centre de la Judée, d’une phalange de corrupteurs corrompus, et en bord de mer d’une bande d’assassins prêts à tout pour défendre leurs privilèges contre une population exsangue, il n’y a vraiment rien à reconnaître, sinon la déliquescence et la putréfaction.
Si l’on ajoute à cela la tentative hardie mais encore hasardeuse d’en finir avec un Iran-voyou, on ne voit pas ce que la reconnaissance d’un Etat fantoche tenu à bout de bras par des mollahs à la peine ajouterait à l’exigence de paix souhaitée par le monde entier, au contraire.
La première urgence est militaire : empêcher l’Iran de devenir le voyou nucléaire capable de mettre à feu et à sang la planète.
La deuxième urgence est politique : trouver la relève à Mahmoud Abbas.
Il y a longtemps que l’on sait que, dans l’esprit de Netanyahu, le sort des otages ne fait pas le poids par rapport à son obsession d’anéantir le Hamas. L’affaire n’est pas réglée. Sans la complicité tacite des émirats et sans couper aux terroristes les moyens matériels de leur survie, Israël n’arrivera à rien. On n’en est loin.
Reconnaître un Etat signifie que l’on va traiter avec lui d’égal à égal. Mais qui imagine traiter d’égal à égal avec le Hamas ou avec une autorité palestinienne à la dérive ?
Sans doute pas la France. En tout cas, on veut l’espérer.
Un coup de poker ? Ce n’est pas le moment de tenter le diable.
Une lubie ? Ce n’est pas moment d’être angélique.
La Palestine n’existe pas.
Pas encore.
Restons-en là. Pour l’instant.
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