Face à deux problématiques dont le point commun est la gestion d’une situation délicate, la même méthode donne les mêmes résultats.
A Kaboul des croyances claniques et religieuses d’un autre âge se superposent à l’intérieur des frontières d’un territoire riche en matières premières non exploitées. On comprend, dans une ambiance mondiale de « manque », les concupiscences sous-jacentes qui agitent la région.
COVID exacerbe le spectre de la mort distribuée au hasard. Situation propice aux escrocs de tout poil, faiseurs de solutions miracles. Concupiscence ici aussi.
En résumé deux situations qui ne peuvent pas se dénouer seules ou individuellement, qui demandent donc une organisation minimum, une ligne de conduite morale, une adaptabilité de tous les instants, donc de l’intelligence et de l’ouverture d’esprit accompagnées d’une sélection juste des meilleurs.
Au lieu de cela, dans les deux cas, l’administration prend le pouvoir.
A Kaboul un intellectuel, formé au cynisme des chiffres aux Etats-Unis, est installé et applique la méthode administrative occidentale.
Pour Covid, même méthode administrative.
Le pouvoir administratif est règlementaire. Ses règlements prennent appui sur des chiffres qui viennent toujours corroborer une logique de protection de l’acquis obtenu par l’appartenance et non par le mérite.
Rapidement le système se déconnecte de la réalité et plonge dans la corruption, à minima intellectuelle le plus souvent bassement matérielle.
A Kaboul la corruption a battu tous les records, alimentée par la fausse monnaie mondiale, jusqu’à payer une armée de cinéma, fantoche, suréquipée, vaincue par des pétoires et des mobylettes préhistoriques.
Pour Covid la corruption est plus perverse, plus littéraire. La médecine libérale, vendue, s’est largement inclinée face au dicta de l’administration qui, au lieu de tenter de soigner, a compté publiquement les morts censés lui donner raison d’imposer un vaccin qu’aujourd’hui M. Alain Fischer – M. Vaccin – reconnait inefficace.
Alors qu’une partie importante de la communauté scientifique prônait, face à cette maladie inconnue, le pragmatisme, le soin immédiat s’améliorant dans le temps, puisque les mutations étaient largement prévisibles. Elle n’a pas été entendue, elle a été ostracisée.
Les méthodes du pouvoir administratif sont simples et assimilables à une croyance.
Les croyances sont la plaie de l’humanité, l’exact inverse de la vérité.
Samuel Huntington a intitulé son ouvrage « Le choc des civilisations », il eut été plus judicieux de titrer « Le choc des croyances », tant, si nous n’y prenons garde, celles-ci dictent notre vie à travers les rites, les coutumes, les habitudes qui finissent par nous servir abusivement de réflexion, d’intelligence.
Mondialement l’administration est identique, elle promet la protection en échange de la servitude, refrain connu… Elle fonctionne par interdit, elle se structure par l’appartenance au détriment du mérite, elle dirige des assujettis, elle ne reconnait aucun client, elle a donc tous les droits mais aucune responsabilité de résultat.
Elle assoit son discours sur la manipulation des chiffres, qui est la base de sa propagande.
Le résultat
Il est très simple et systématique.
Décérébrée par la propagande administrative, la population accepte sa mise en esclavage jusqu’à un point de non-retour matériel où alors elle se révolte.
Mais, entretemps, l’administration aura eu raison des meilleurs, des méritants, déstabilisés par la sélection liée à l’appartenance et non au mérite, aux résultats. En France par exemple, l’Education Nationale, filiale directe de l’administration, a dérouté non seulement ceux qui pourraient exister sans elle, mais aussi ceux qu’elle forme en leur faisant croire qu’ensuite leur mérite sera apprécié alors que seule leur soumission au dogme vaudra.
Arrivée au point de non-retour, ses meilleurs éliminés, la population n’a plus comme option que de se jeter dans les bras des extrémistes, qui sont des croyants identiques à l’administration honnie, en pire.
On aimerait retrouver Voltaire et les siens, mais ils ne sont pas une génération spontanée, ils sont le fruit d’un millénaire d’esclavage, d’abus de croyance. Notre nouvelle religion administrative n’a pas cet âge vénérable qui permet non seulement le doute mais aussi la construction intellectuelle de l’antidote.
Comment dit-on Gilet Jaune en Afghan ? Taliban ?
Bien à vous. H. Dumas
« Comment dit-on Gilet Jaune en Afghan ? Taliban ? »
Cela me paraît assez osé comme correspondance.
Sorti du contexte de l’article et de la forme interrogative, probablement.
Par contre, comme questionnement à forte réactivité, c’est la réussite.