Quelle violence fiscale ? Quelle légitime défense ? Circulez, il n’y a rien à voir.

Vous et vos enfants avez passé deux mille ans à vous faire baiser par l’église, vous passerez bien quelques siècles à vous faire niquer par Bercy, me disait un inconnu que j’ai connu.

La méthode est toujours la même, ils flattent les humbles, les gentils, ils leur disent que leur misère est imputable aux autres, tout particulièrement aux riches, qu’ils vont réaménager tout cela à l’aide de l’amour, de la fraternité, de la bonté naturelle des hommes, plus celle des loups, des ours, des moustiques, enfin de tous les êtres vivants du plus grand au plus petit.

Après avoir installé dans les rêves de tous ce paradis – en devenir – ils prennent le commandement, le pouvoir… il faut bien agir pour aboutir aux promesses.

Mais c’est dur, alors il leur faut une police, une armée, pour imposer le bonheur promis.

Regardez, ce pauvre Poutine qui a promis, à ceux qui le croient, la grandeur, la prestance, et les honneurs attachés … Il a besoin d’une armée évidemment, mais ça merde un peu, non ? On verra.

Ils finissent tous par patauger dans la violence, et le comble c’est qu’ils la dirigent finalement vers les humbles qu’ils prétendaient servir, qu’en réalité ils exploitent, qu’ils tuent ou font tuer.

Ci-dessous, une belle histoire de violence gratuite de mort financière volontairement programmée.

Ceci est l’affiche de la mise en vente d’une partie de mon jardin, qui n’est pas constructible, duquel avec mon chien nous voyons la mer et les Pyrénées, assis sur des restanques plusieurs fois centenaires, auprès d’un olivier peut-être millénaire, entourés de chênes verts protégés.

Quinze mille balles, c’est pas cher, pour le gogo qui va se laisser couillonner, parce qu’il imagine qu’il va construire sur ce terrain que les Services Municipaux se sont arrangés à rendre inconstructible à l’occasion de la réalisation du PLUI, en lui réservant des contraintes insurmontables. Alors… à moins peut-être de payer un arrangement, mais sans doute n’est-ce pas possible.

Comment en sommes nous arrivés là. Mais par la violence fiscale, évidemment.

Rappelez-vous, tout est dans ce blog.

Une pétasse des Services Fiscaux redresse la succession de ma mère. Elle estime, sur le même lieu, la continuation du terrain mis à la vente aujourd’hui comme terrain à bâtir — continuation alors et toujours non constructible –, pour la somme de 2 168 000 Frs, en mars 2000, en gros, avec l’inflation, un million d’Euros d’aujourd’hui. Pour cela elle utilise un faux certificat d’urbanisme, qui a été rapporté par le maire.

Elle perdra vingt ans plus tard, sur renvoi en appel par la Cour de cassation. Aucune indemnité ni pour moi ni pour mes enfants alors étudiants et poursuivis sur leurs premiers salaires. Pas violent ça, vingt ans de harcèlement, saisies, ATD, lettres RAR constantes, etc… Non, juste un erreur d’estimation a dit le juge d’appel…

Bon d’accord, je ne m’étais pas couché.

On m’avait dit — publicité mensongère — que j’étais un homme libre dans une société de droit… ouaf, le gag…

Crédule, je me suis tourné vers la justice pendant ces terribles vingt ans pour faire acter l’usage de ce faux certificat d’urbanisme, qui était le seul élément mis en avant par la pétasse pour inventer une taxation supplémentaire de cette succession.

J’ai perdu, partout.

Non seulement je perds, mais la bande se venge — car elle n’est pas seule la pétasse — et elle me colle deux touristes qui viennent faire semblant de vérifier mes deux sociétés SARL Cocraud et SCI Mirabeau.

Ils ne vérifieront rien du tout. Ils profiteront de ma naïveté, de ma spontanéité, pour rédiger deux faux. Deux procès-verbaux inexistants d’une opposition à contrôles fiscaux elle-même inexistante.

Rebelotte, je sollicite la justice, les hiérarchies, en pure perte.

La violence est lancée, rien n’est en mesure de l’arrêter, elle est vitale pour ceux qui veulent faire croire qu’ils sont la justice au service des hommes, mieux que Dieu…

Bercy est au-dessus de tous et de tout, donc des juges et des lois. Je veux bien aller en prison pour avoir clamé cette vérité.

Seul un magistrat, le Commissaire du Gouvernement de la Cour d’Appel Administrative de Marseille traitera dans ses conclusions ces deux redressements de non-sens. Mais il ne sera pas suivi par le juge. Quand même, quel courage cet homme, il y a peu de chance qu’il devienne ministre de la Justice.

Et voilà.

Au final, une fausse facture de plus de 2 M€ qui aura amené la vente de la plus grande partie du stock de la SARL Cocraud et d’une grande partie de ma propriété familiale.

Mais ce n’est pas tout, les conséquences vont entrainer ma ruine et, au moins, ma mort sociale. Si, avec tout ce bordel, on peut dire que j’ai eu une vie sociale.

Mais alors, vu par Bercy, la pétasse à l’initiative de tout ce bordel, devrait être décorée de la légion d’honneur. Non ?

Elle vaut bien tous les héros breloqués, dont la grandeur dépend directement du destin du camp dont ils étaient. Car si tous ont d‘abord donné la mort, la célébrité n’est que pour les vainqueurs… les perdants ont tué pour rien.

Et tous ces évêques qui n’osent plus sortir de peur qu’on les reconnaissent…

Quel foutoir !!!

Enfin, en ce qui me concerne, tout ce en quoi j’ai cru n’existe pas, je me suis trompé, sur toute la longueur.

J’ai pris des risques, faut pas, j’ai travaillé plus que nécessaire, faut pas, j’y ai pris du plaisir, faut pas, j’ai gagné de l’argent tout en faisant en sorte de ne léser personne, faut pas, j’ai refusé les compromis les connivences, faut pas, j’ai donné gratuitement de mon temps à la collectivité, faut pas… Oui, c’est beaucoup d’erreurs.

Résultat, aujourd’hui je suis tout en haut du mur des cons des magistrats, qui évidemment existe toujours ; la population servile me hait, il lui tarde que je sois pendu haut et court, qu’elle puisse honorer la pétasse.

Elle ne comprend pas, la population, que je suis elle, tout simplement, que c’est donc son tour, à grande échelle, pas le mien, je suis là par ma connerie d’idéaliste, je pourrais être ailleurs, pas avec elle…

Elle est aveugle et sourde, elle accepte de se faire traiter de gilet jaune alors qu’elle porte un espoir et une révolte juste en elle, si juste et si forte que tous les maquereaux qui souhaitent le pouvoir se disent plus gilet jaune qu’elle.

Tout ça est formidable, le banni que je suis devenu, fraudeur fiscal, procédurier, quérulant comme l’a très bien rapporté un de mes rares lecteurs, observe cette situation avec beaucoup de tristesse. Tout ça pour ça…

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « Quelle violence fiscale ? Quelle légitime défense ? Circulez, il n’y a rien à voir. »

  1. Le fraudeur fiscal est un contribuable qui s’obstine à vouloir garder un peu d’argent pour son propre usage. Philippe Bouvard

    C’était un Français qui payait tellement d’impôts que le jour où il mourut le gouvernement fit faillite. Roger Pierre

    En conclusion= Actuellement en France l’impôt est un tribu prélevé sur le travail des uns pour entretenir la paresse des autres

    1. On est au niveau zéro là Richard. Il me semble que la situation décrite dans ce billet vaut mieux que ces quelques traits d’humour déplacés.

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