Tout le monde juge tout le monde : c’est la liberté de penser. Tous nos actes, toutes nos idées exprimées, sont disséqués et jugés par ceux qui en prennent connaissance volontairement ou involontairement.
Selon notre notoriété personnelle, ou l’intérêt pour les autres de ce que nous avons rendu public, ce sont une ou quelques personnes qui vont nous juger, ou des milliers voire des millions.
Certes, ces jugements découleront en partie de l’événement dont nous sommes l’auteur, mais de façon beaucoup plus certaine ils seront liés à la personne ou aux groupes qui vont nous juger.
En fonction de leurs croyances, de leurs personnalités, de leurs expériences de vie, de leur traits de caractère, les autres jugent différemment les mêmes faits. Nous ne pouvons pas échapper à ce fonctionnement.
Ce constat est troublant pour qui cherche à trouver un accord entre ce qu’il pense être et ce que les autres pensent qu’il est. En réalité c’est mission impossible.
C’est particulièrement effrayant face à la justice des Etats dont les prétentions annoncées sont toujours caricaturales par rapport aux résultats effectifs.
Il suffit d’être, comme moi, porteur devant les tribunaux de la terreur fiscale, du vol fiscal direct par interventions d’agents fiscaux, pour saisir à quel point la croyance emporte tout lors du jugement, même est surtout dans le cadre de magistrats professionnels qui ont peut-être cru à un moment de leur vie qu’ils étaient capables de « juger objectivement », comme les curés croient un jour que l’on peut vivre sans sexualité… on connait la suite.
Donc, la liberté de penser suppose l’acceptation du jugement des autres, même lorsque nous le considérons comme totalement décalé ou impropre.
Où le problème se corse.
C’est lorsque celui qui juge, inconscient de cette réalité, ce permet de croire en ses propres jugements à un point qui génère pour lui une haine envers les jugements des autres s’ils sont différents.
Nul ne devrait haïr le jugement des autres. Nous devrions tous pouvoir contrer et argumenter contre les jugements que nous considérons erronés, sans jamais introduire la haine.
Ceux qui introduisent la haine par conviction, ou pire par intérêt personnel, sont comptables de tout ce qui suit cette haine.
Car, après la haine, c’est la violence qui entre rapidement en jeu. Et la violence inclut sa propre expansion qui n’a pas de limite, indépendamment de toute raison.
Le décès de la Reine d’Angleterre
Je ne suis pas royaliste, je n’ai pas de sympathie pour ces figurines sociales au coût exorbitant et aux pouvoir pouvant facilement devenir mortel si on le libère.
Pourtant, le décès de la reine Elisabeth m’a ému.
Je l’ai traduit par la perte irréversible de l’acceptation des jugements dans leurs diversités.
C’est l’Angleterre, un siècle avant nous, qui lors de sa deuxième révolution appelée « glorieuse » a inventé la démocratie. Dont la base est justement l’acceptation de tous les jugements et la gestion par les majorités comme moindre mal.
La reine décédée représentait exemplairement ce fondement civique et moral, elle ne jugeait pas les jugements, elle tentait de les accepter dans leurs multitudes. C’était son apparence sociale, peut-être aussi sa réalité humaine mais peu importe.
En cette époque de délations et de haines qui s’étalent au grand jour dans toutes leurs vulgarités, la perte de ce repère est probablement lourde de conséquence. Il est peu probable que « l’enfant vieillard » qu’est son héritier puisse la remplacer dans sa symbolique.
Les magistrats
Ces hommes et ses femmes qui font profession de juger…
Je vous joins par ce lien un arrêt dont la prétention n’a d’égale que l’approximation juridique. Incroyable…
Il est si rare de sortir d’un tribunal avec l’impression que les choses ont été jugées objectivement…
Bien à vous. H. Dumas
Bonjour ,
On prétend que les pays démocratiques se distingue des états totalitaires quand de véritables élections sont possible . Dans les Etats ou l’élu est désigné par 95 % et plus des électeurs , on parle de plébiscite.
En France le juge administratif plébiscite donc l’administration fiscale car le requérant est débouté de façon plébiscitaire dans plus de 95 % des cas
Il n’y a donc pas de justice administrative en France mais une justice plébiscitaire
Plus un jugement est long et compliqué, plus il est spécieux. Les juges devraient juger selon les lois et les faits mais hélas beaucoup s’en moquent éperdument parce qu’ils ne sont pas dans une logique de vérité et de justice mais dans une logique de pouvoir.
Bonjour ,
On prétend que les pays démocratiques se distingue des états totalitaires quand de véritables élections sont possible . Dans les Etats ou l’élu est désigné par 95 % et plus des électeurs , on parle de plébiscite.
En France le juge administratif plébiscite donc l’administration fiscale car le requérant est débouté de façon plébiscitaire dans plus de 95 % des cas
Il n’y a donc pas de justice administrative en France mais une justice plébiscitaire