Il ne se passe pas une semaine sans que quasiment tous les médias relaient à qui mieux-mieux les annonces et les « résultats » espérés (et souvent complètement farfelus) de nos dirigeants de Bercy.
C’est à celui qui leur léchera le plus les bottes.
Les ministres peuvent changer mais la politique de la tonte tous azimuts (commencé sous Giscard) reste et même s’accélère en se durcissant dans l’indifférence, voir l’approbation de la majorité des français.
La jalousie, cheval de communication de Bercy, camouflée derrière le « bon » prétexte de solidarité nationale permet au fisc de s’en donner à cœur joie sans craindre la moindre opposition des élus, qui ont compris depuis longtemps (c’est leur métier) de quel côté la tartine était beurrée.
Jean Nouillac dans un papier intitulé « La France, premier exportateur mondial de millionnaires » paru ce jour dans le Point fait un bilan catastrophique de l’exode de cette population vers d’autres cieux : « … New World Wealth (NWW), spécialisé dans l’analyse de la croissance mondiale. NWW mesure également les flux migratoires des personnes physiques fortunées à travers le monde….
Que nous dit cette étude ? Que 10 000 millionnaires français auraient quitté l’Hexagone en 2015, dont 7 000 rien qu’à Paris. Suivent la Chine avec 9 000 départs, l’Italie (6 000), l’Inde (4 000), la Grèce (3 000), l’Espagne et la Russie (2 000). Ce qui est nouveau dans cette étude sur l’année 2015, c’est que notre pays passe en tête du classement mondial en doublant à la fois la Chine et l’Inde, pourtant les deux pays les plus peuplés du monde, alors que sur la période des années 2000 à 2014, elle n’occupait que la troisième place du podium avec 42 000 millionnaires expatriés, contre 91 000 pour la Chine et 61 000 pour l’Inde. On ne peut donc que constater une irrésistible et récente accélération du phénomène en France. »
Bravo, enfin une médaille d’or incontestable pour la France grâce à l’effort constant de nos énarques.
Cela fait bien longtemps que nous n’étions plus les premiers en quoique ce soit.
Les efforts conjugués de tous les fonctionnaires de Bercy, leur abnégation sans faille, du plus petit au plus élevé a enfin payé.
Une pensée particulière pour nos chers contrôleurs « assermentés ».
Remercions-les pour la persévérance dont ils ont fait preuve, pour leur idéal « d’égalité » digne des meilleurs régimes communistes, n’hésitant pas à abuser de leur pouvoir pour le « bien commun ».
Grâce à eux nous n’aurons bientôt plus de « riches » en France.
Quel soulagement.
Bien sûr, après les riches (qui auront fui ou qui seront tondus), nos contrôleurs qui ne reculent devant aucun sacrifice (pour faire leur chiffre et pour leur avancement) se sont attaqués depuis quelques temps aux presque riches.
Ceux-là, les entrepreneurs, les artisans, les commerçants qui représentent encore les forces vives du pays n’ont pas tous les moyens de fuir.
Une fois qu’ils auront été laminés par nos gabelous, que restera-t-il ?
Les fonctionnaires, les chômeurs, les RSA, les SDF et les sans dent.
Comme dit Jean Nouillac (que je vous conseille de lire), c’est une deuxième révocation de l’Edit de Nantes avec ses conséquences : exode massif d’une partie industrieuse de la population vers l’étranger, trop heureux de les accueillir.
Cette révocation appauvrira la France pour des décennies.
La révocation de la justice fiscale, qui dure depuis de nombreuses années, aura 300 ans plus tard les mêmes conséquences pour notre pays.
Louis XIV et la noblesse avait applaudit à la Révocation de l’Edit de Nantes.
Nos gouvernants et nos oligarques font de même.
Leur inconscience à lâcher le gâteau causera leur perte et surtout la nôtre…
Emmanuel Bolling
P.S : l’Histoire ne devait être enseignée à l’ENA.
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PETITION. (Colonne à droite)
Que dire des lanceurs d’alertes, des délateurs protégés et rémunérés par Bercy sous la demande appuyée de M Michel Sapin ministre des finances ?
Que dire des rentes des élus qui devraient être taxées à l’ISF mais que les textes qu’ils ont voté à l’Assemblée nationale et au Sénat les en exonèrent:
BOFIP traitant de PAT – ISF – Biens, droits et valeurs imposables – Règles propres à l’impôt de solidarité sur la fortune
BOI-PAT-ISF-30-20-10-20140304
« Aux termes de l’article 885 E du CGI, l’assiette de l’impôt de solidarité sur la formule est constituée par la valeur nette au 1er janvier de l’année d’imposition de l’ensemble des biens, droits et valeurs appartenant au redevable ainsi qu’à son conjoint et à leurs enfants mineurs lorsqu’ils ont l’administration légale des biens de ceux-ci. En application de ces principes, les pensions de retraite qui n’ont pas de valeur patrimoniale, dès lors qu’elles ne sont ni cessibles, ni transmissibles sauf par réversion, échappent à l’impôt de solidarité sur la fortune » (RM Plasait n° 34570, JO Sénat du 22 novembre 2001, p. 3702).
Bjr,
quand les parasites suceurs ont sucé tout le sang porteur de richesses, que leur restera t’il?
A force de tuer la poule aux oeufs d’or, il leur restera que la mer*e qui leur retombera dessus!
@+
Quand les gros maigrissent , les maigres meurent.