Peut-on éviter la violence ?

Il est des choses simples.

Notamment la suivante : nul ne peut toucher une rémunération autre qu’un pourcentage de ce qu’il a apporté d’enrichissement à l’acte auquel il participe.

Tout le monde comprend que percevoir une rémunération sur un acte qui appauvrit ne peut qu’augmenter l’appauvrissement.

Et bien figurez-vous que cette évidence n’est plus évidente pour personne.

La majorité des salaires ou honoraires ne correspondent plus à un pourcentage d’un bénéfice, mais à une dépense sèche, chacun y allant de sa justification, le plus souvent en mettant en avant le bien public, l’intérêt collectif.

Ces dépenses, qu’aucun bénéfice direct ne justifient, sont donc des pertes accumulées.

Ces pertes doivent être prises sur un autre bénéfice, auquel elles n’apportent rien.

Tout un tas de philosophies à cent sous tentent de justifier ces pertes, ce peut être donc l’intérêt général, la répartition égalitaire, l’aide sociale, l’investissement public, l’aide keynésienne à la consommation, etc…

Il n’en reste pas moins que le poids de ces dépenses devra être absorbé par un bénéfice quelque part, si l’on veut que les comptes soient équilibrés.

Ce bénéfice non concerné par ces dépenses ne les soustraira pas naturellement, il conviendra de l’y obliger par la force, par l’impôt.

Ceux qui sont à la base du bénéfice taxé indûment, patrons ou employés, vont donc être les payeurs de dépenses qu’ils ne maîtrisent pas, ils vont travailler et prendre de la peine pour payer des factures qui ne les concernent pas.

Si ces dépenses — non rattachées à la finalité d’un bénéfice lié — augmentent inconsidérément, les bénéfices artificiellement amputés de ces dépenses vont disparaître et les entreprises concernées vont être mises en cessation de paiement.

Pour éviter cela l’ordonnateur de ces dépenses sans enrichissement va emprunter afin de ne pas mettre directement en faillite les entreprises taxables.

Ce ne seront donc pas les entreprises qui seront mis en faillite, mais l’emprunteur inconséquent. C’est-à-dire l’Etat qui prend la responsabilité de ces dépenses déconnectées des bénéfices de l’économie.

Ce sont donc les bénéficiaires de ces dépenses sans enrichissement, la majorité de la population, qui sont en faillite à travers l’Etat, cette abstraction qui les représente et les paie sans motif économique.

Nous en sommes là, notre Etat est en faillite, ceux qui vivent de ses largesses sont au pied du mur.

C’est là que les athéniens s’atteignirent.

Première hypothèse :

L’Etat ponctionne à mort le capital et les entreprises pour payer la dette. Faillite générale et colère du peuple précipité dans la misère. Guerre civile.

Deuxième hypothèse :

L’Etat se déclare en faillite sans toucher aux entreprises et au capital. Colère du peuple habitué à être payé sans connexion avec l’économie et les bénéfices de cette économie. Pillage des entreprises et du capital. Guerre civile.

Dans les deux cas : guerre civile.

Je ne vois pas comment et pourquoi nous y échapperions. Les détails du déclenchement et du déroulement de cette guerre civile sont sans intérêt, sauf plus tard pour les cancaniers que sont les historiens.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

3 réflexions sur « Peut-on éviter la violence ? »

  1. « Seulement qui sera assez couillu pour se mettre a dos la clique des bobos et 6 millions de fonctionnaires !!! »
    Facile : on réapprend à lire la Constitution et on applique la loi qui passe par l’égalité de droits…

  2. Le déclin est inévitable .
    Mais un rappel = Mais quel exemple nous ont donné les élus qui ont dirigé la France depuis 1970 . Continuons à réfléchir , car pour ces politiques réfléchir pour le pays est très difficile , impossible , c’est pour cela qu’ils n’ont regardé que leur intérêt à court terme et ils agissent par conséquence hâtivement .
    Mais donner l’exemple n’est pas principal moyen d’influencer les autres , c’est le seul moyen . Et quel exemple nous montre ceux qui dirigent la France et ceux qui veulent la diriger. On ne peut demander des efforts à ses concitoyens que si l’on est exemplaire et si l’on a le goût de l’absolu.
    Le populisme que certains dénoncent n’est pas une génération spontanée. Il nait de l’impuissance du système politique existant à satisfaire aux besoins exprimés par le peuple.

  3. un fonctionnaire sera payé en fonction de ( ses 25h effectifs hebdomadaire et + de ses 32 jours de maladie annuel) et du bien qu’ il apporte a la société .
    tu glandes –> tu vires = mécaniquement moins de dettes

    le préfectures qui ne sont + que des usines a migrant et ne jouent plus leur rôle premier d’aider le citoyen Français . on les ferme complètement .

    la caf fait son job et arête de payer a tout va ,n’importe qui pour n’importe quoi
    la sécu arrête AME
    l’état les cartes bleus spécial migrants
    et chaque mairie gère convenablement ses finances publiques

    rien que quelques décrets et décision qui seront aussi rapides et facile que le mariage homosexuel ou l’augmentation de la fiscalité et des radars routiers.

    Seulement qui sera assez couilus pour se mettre a dos la clique des bobos et 6 millions de fonctionnaires !!!

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