Mon compteur d’eau chez Bolivar ou “Maduro-les-longs-tuyaux” !

MON COMPTEUR D’EAU CHEZ BOLIVAR
ou “MADURO-LES-LONGS-TUYAUX”,
par Sébastien MILLERAND

Sans JAMAIS pouvoir étancher …
votre “soif d’incuriosité”,

tout en tentant de répondre à…
une question JAMAIS posée,

il me faut d’abord vous faire un aveu :

“je ne bois JAMAIS d’eau du robinet !”

Toutefois, s’il me prenait
l’envie subite d’en boire
et si, l’ayant bue et dégustée,
me venait aussi
l’envie subite de la caractériser,

je crois que

je dirais volontiers qu’elle a…

le goût du SOCIALISME

et

“l’opacité très légère”… des

régimes d’Amérique du Sud !!!

Ce qui me permettrait
d’être aussi catégorique
en l’espèce?

Quelques “découvertes d’histoire sociale”,
à la “Gustave Le Bon”,
provenant toutes de mon sous-sol
et, les trois, énumérables comme suit :

1-TANDIS QUE LA SOURIS
S’AFFIRME CAPITALISTE
(ayant, rue “Trotte-menu”, tout accaparé,
et, au “Château-Rustine, tout
mis de côté) ;

2-TANDIS QUE
LE COMPTEUR LINKY
DEMEURE GILET JAUNE
(tant par sa flamboyance
que son électrique impétuosité) ;

3-CALCULATEUR TAPI DANS L’OMBRE,
PETIT SOURNOIS DANS SON RECOIN,

LE COMPTEUR D’EAU,
APPAREMMENT TOUT SEUL,
EST DEVENU… BOLIVARIEN !

Aussi,

rien que pour vous qui semblez en douter
et, selon une formule consacrée :

“VOICI SON HISTOIRE !”

LE 30 JANVIER 2024, en milieu d’après-midi
(après courrier d’avertissement,
façon “mise en demeure”),

je reçus la visite
d’un inspecteur,
non pas mandaté par la police,
mais par la :
“Régie des Eaux de la Dordogne”.

De prime abord et sur papier,
cet inconnu
me voulait-il du bien ?

En toute franchise,
je n’en crus rien,
puisqu’il venait,
selon ses dires,
contrôler l’état
d’une “installation d’assainissement non collectif”.

La raison invoquée ?

Parce que, de deux choses l’une :

1-OU le dernier contrôle réalisé
datait de “plus de neuf ans” ;

2-OU l’installation, en elle-même,
présentait nécessairement
“une non-conformité” !

Remarquons bien que,
dans la tête de ce brave homme,
il n’existait pas…de troisième possibilité,

à savoir :

que tout allait pour le mieux ce jour-là
et que, n’ayant jamais été invité,
sa présence n’était nullement
requise à l’heure du goûter !

D’autant plus que sa venue devait nécessiter
une surveillance obligatoire et, au nombre des formalités
exigées :

1-une accessibilité totale aux ouvrages réalisés
(fosse septique, bac dégraisseur, regard, préfiltre, etc.) ;

2-la recherche préalable
et la production le jour j
de tous les documents ou justificatifs d’entretien
(comme les certificats de vidange, factures
de travaux, plans des installations ou des modifications, etc.)

Puis, à l’issue de cela, étaient à prévoir :

un AVIS RENDU sur l’état général
et des OBLIGATIONS à respecter
(en cas d’anomalie).

Le tout étant PAYANT
(ALORS QU’ON NE DEMANDAIT RIEN)
pour un MONTANT DE :
148,50 euros TTC

ET ASSORTI DE SANCTIONS
POUR LE MOINS CHARMANTES :

1-AMENDES,
si l’on refusait l’inspection
ou si l’on tentait de nuire à son bon déroulement ;

2-AMENDES,
si l’on demandait (à plus de deux reprises)
un report de rendez-vous ;

3-AMENDES,
si l’on ne respectait pas ultérieurement
les consignes données lors de l’inspection
(en particulier, si l’on s’apprêtait à louer
ou à vendre ensuite sa maison, moyennant quoi, il
y avait régularisation imposée par-devant notaire) ;

4-PENALITES DE RETARD,
si l’on ne règlait pas la facture dans les délais impartis ;

5-ENFIN, L’APOTHEOSE :
Si un important écoulement, de nature à provoquer
une POLLUTION DES EAUX aux alentours,
était dûment constaté
on était passible de :

75 000 EUROS d’amende
et de 2 ANS d’EMPRISONNEMENT !!!
(RIGOUREUSEMENT AUTHENTIQUE !)

Tout cela résultant
d’un CHANGEMENT MAJEUR
ET PARFAITEMENT CRAPULEUX,
survenu, et passé tout à fait inaperçu,
pendant les “confinements covidiens” :

-à savoir,
de la REPRISE EN MAIN
SUR UNE TOUTE PETITE
PORTION DE TERRITOIRE,
par des autorités MUNICIPALES
(issues de plusieurs Communautés de Communes)
d’un SERVICE DE L’EAU
(antérieurement assumé
par la société SOGEDO) :

1-SANS CONSULTATION
DES HABITANTS ET DES ELECTEURS ;

2-A LA FAVEUR d’UNE FAILLE JURIDIQUE
DE LA “LOI NOTRe” ET,
A REBOURS DE CE QUI SE FAISAIT
DANS LE RESTE DE LA DORDOGNE
(90 % du département,
ayant adopté le système privé) ;

3-AU TRAVERS DE LA RDE 24 (Régie des Eaux),
inventée en 2016
et généralisée en 2020 ;

4-et, le tout, sous la houlette d’un élu,
“à nul autre pareil”,
dénommé : Laurent PEREA
(maire de Saint-Capraise-de-Lalinde) !

[J’INVITE LES INTERNAUTES à EFFECTUER
UNE RECHERCHE SUR CE PERSONNAGE,
C’EST à N’Y PAS CROIRE !]

ORGANISATEUR REGULIER
DE SOIREES “CHE GUEVARA”,

SE DISANT OUVERTEMENT :
“PRO-MADURO et BOLIVARIEN”,

c’est à CE TITRE,
qu’il fut OFFICIELLEMENT
délégué par le PARTI COMMUNISTE
pour assister,
chaque fois qu’elles eurent lieu en Amérique du Sud,
aux grandes réunions
de l’UNION BOLIVARIENNE,
où il prit plaisir à photographier
de près les répugnants
MADURO, MORALES,
et autres amis des défunts
CHAVEZ et CASTRO !!!

Longtemps proche
de l’actuel débatteur communiste
de CNEWS, Olivier Dartigolles,

ce Monsieur PEREA eut droit à un procès, en 2019,
intenté par la Société ENEDIS, parce que,
couché sur un capot de voiture,

(dans une attitude qui n’était pas sans évoquer,
“EN PLUS VIRIL ET EN PLUS CORPULENT”,
Jeanne Hachette,
au moyen âge,
défendant Beauvais contre les envahisseurs),

il avait fait barrage à l’installateur
venu poser…
des compteurs électriques
LINKY dans sa commune !!!

Or, ce Monsieur,
qui, apparemment, ne supportait pas
les compteurs électriques émanant du privé,

sut, a contrario,
imposer PAR LA CONTRAINTE,
en tant que dirigeant
de cette Régie des Eaux 24,

le remplacement des anciens compteurs d’eau SOGEDO
par des nouveaux (municipaux) labellisés RDE24.

Une fois la substitution opérée à la fin de 2022,
des factures furent aussitôt émises à l’en-tête
du nouvel organisme (RDE24),

lequel, selon une PROPAGANDE,
“PURE ET DURE”
(à la fois, bien rôdée et
complaisamment relayée
par DES BULLETINS MUNICIPAUX),
JURAIT SUR L’HONNEUR :

1-de se tenir à l’écart des “grands intérêts financiers” ;

2-de ne jamais contribuer, au travers de sa redevance, à
l’entretien des “sièges des grands groupes” ;

3-et, bien sûr, de ne jamais verser de dividendes à des actionnaires !

Etonnante profession de foi calquée sur les idéaux venezueliens
qui, rappelons-le, placent au centre de leur Credo démagogique,
“LA POLITIQUE DE L’EAU” !

DONC, quand il ne faisait pas la loi lui-même,
ce “Grand Fontainier marxiste”
la bafouait et la contournait ;

et, quand c’était lui qui l’édictait,
il devenait impossible de la contester
ou de s’y soustraire !

Tactique classique de Lénine et de Staline :

LIBERTAIRES, tant qu’ils n’étaient rien ;
AUTOCRATES, une fois parvenus au sommet de l’Etat !

Au bout du compte et du “compteur”,
et après bien des tours de passe-passe :

1-en “municipalisant” ou en “inter-communalisant”
un service d’eau,
des élus locaux
disposaient donc désormais,
par ce compteur qu’ils avaient fait poser au préalable,
d’un DROIT d’ENTRER,
d’INSPECTER,
et de VERBALISER
CHEZ L’HABITANT
(au jardin comme au sous-sol) :
CE QUI ETAIT IMPOSSIBLE AUPARAVANT !

2-de plus, en cas de litige avec cette Régie,
et en l’absence de service juridique compétent pour arbitrage :
c’était dorénavant
à un DIRECTOIRE d’élus
qu’incombait la charge d’examiner votre dossier !

Dans l’hypothèse d’un éventuel conflit en parallèle,
avec tel ou tel membre de cette haute autorité, et
pour d’autres motifs que de la simple plomberie, il paraissait
clair que votre compte devait être le bon et même être… tout à fait réglé !

[N.B. : Que l’on se représente un habitant de Paris, invité à
comparaître devant Madame HIDALGO et tous les maires
d’arrondissements réunis à la fois, pour discuter “à l’aise et en famille” d’une
histoire de fuite d’eau, et l’on se fera une idée assez
juste et exacte de ce “néo-magistère”, qui, c’est le cas de le dire,
ressemble fort…à un “comité d’épuration “!]

Donc, ce 30 janvier 2024, il me fut infligé à domicile cinquante minutes
de contrôle serré et d’interrogatoire assorti.

Non seulement,
le vérificateur métra le fond du jardin
et se promena, comme chez lui, dans une partie du sous-sol,
mais en outre, il voulut
(et je parvins à l’en empêcher)
aller interroger ma mère (immobilisée depuis 2013),
… jusque dans son lit médicalisé,

à propos de travaux exécutés en 2007,
dont mon père (décédé en 2015) aurait été témoin
et qui lui paraissaient, non conformes
(malgré deux avis favorables rendus en 2007 et 2014
par une inspectrice de formation comparable à la sienne et une réalisation de l’ouvrage par
une entreprise homologuée, et non pas, choisie au hasard).

De plus,
comme il ne parvenait pas à déterminer de l’extérieur (au moyen des fenêtres)
quel était le nombre exact de chambres que comportait la maison
(tout en sachant apparemment que les lieux abritaient un local commercial,
ce qui semblait un peu contradictoire),
il me proposa carrément…une tournée complète des étages !!!

(Je fis la sourde oreille et il eut le bon goût de ne pas insister).

Dans l’attente de conclusions écrites qui devaient me parvenir
(AVEC FACTURE à l’appui) ultérieurement par la Poste,
il trouva dans l’immédiat :

-que l’herbe de mon pré était TROP VERTE
et sa terre TROP MEUBLE,
ce qui lui faisait suspecter
la présence d’une ZONE INONDABLE
(non détectée en 2014 par l’autre organisme,
soi-disant parce qu’il était venu… en été !)

[N.B. : S’IL EXISTE AUTANT D’APPRECIATIONS DES CHOSES
QUE DE SAISONS DANS L’ANNEE,
EN QUI PLACER SA CONFIANCE
ET QUEL CREDIT DONNER
à CE TYPE D’EXPERTISES
SANS PORTEE GENERALE ?
En matière de bonne foi,
cela m’a rappelé une réplique de la célèbre pièce de Jacques Deval,
dans laquelle le personnage de Russe blanche en exil (créé par Elvire Popesco)
affirmait qu’à Paris elle était cliente
des marchands de TROIS SAISONS et non de QUATRE,
au motif qu’en hiver…il ne poussait jamais rien !]

A contrario, et je lui en fis la remarque,
il ne sembla nullement choqué
par la présence d’un terrain communal,
au-delà des
clôtures contenant, quant à lui,
des parcelles réellement inondées
(mais pas dans notre axe)
et sur lesquelles roulaient allègrement depuis
la fin des confinements,
des caravanes, des camping-cars, des voitures,
des deux-roues et même des poussettes !

Pourquoi tolérait-t-on cela par contraste?
Réponse “ultra-légère” de sa part :
parce que les normes d’aménagement
en vigueur n’étaient pas les mêmes
dans ce cas de figure !

Moyennant quoi,
si j’ai bien suivi son raisonnement
“tuyauté…à la byzantine” :

les jardiniers en charge d’entretenir des pelouses privées
NE DEVAIENT PAS CIRCULER DESSUS EN TRACTEUR ;

tandis que des employés communaux
qui faisaient rigoureusement la même chose qu’eux
dans le marécage public et voisin
(mais en s’embourbant vraiment)
EN…AVAIENT PARFAITEMENT LE DROIT !!!

A ce stade, il préconisait :

1-une vidange complète des installations par un professionnel
(avec arrachage de racines ayant poussé sous les couvercles des regards) ;

2-un pompage d’eau soit par ce même professionnel, soit par mes jardiniers ;

3-et peut-être, un autre bilan à effectuer dans un délai d’un an.

Ce n’était pas tout !

Après examen attentif,
il s’avéra que le nouveau compteur d’eau,
devenu communal, comme vous le savez, en 2022,
ne permettait pas la télécollecte
des données (TOUT COMME l’ANCIEN DE LA SOGEDO).

Et alors, me direz-vous, en quoi cela posait-il problème ?

Eh bien, c’en était un, et de taille, puisque depuis sa pose :

1-AUCUN RELEVEUR n’était venu au sous-sol ;

2-AUCUN AVIS DE PASSAGE n’avait été déposé dans la boîte aux lettres ;

3-MAIS DES FACTURES (que j’avais réglées en croyant à tort qu’elles se fondaient sur de la télécollecte)
avaient bien été émises.

CORRESPONDAIENT-ELLES
à DES ESTIMATIONS DE CONSOMMATION
SUR LA BASE DES ANNEES PRECEDENTES ?

PAS DU TOUT !
Car, d’après ce brave homme,
si le schéma comparatif, représenté sur le document, ne mentionnait que l’année écoulée,
c’était tout bonnement
que la SOGEDO avait refusé de communiquer ses propres chiffres
à ses successeurs de la Régie publique.

IL S’AGISSAIT DONC D’UN MYSTERE COMPLET :
d’où une relève, faite par les soins de mon visiteur,
pour tenter d’y voir clair !

Quant au journal “Sud-Ouest”
(édition de Dordogne du 30 janvier 2024, justement),
il m’apporta la preuve
que ce système de municipalisation de l’eau
ne concernait que très peu de monde,
puisque le secteur de Nontron (sous-préfecture)
venait de renouveler pour douze ans
son contrat d’exploitation avec la SOGEDO
[AVEC MODERNISATION des COMPTEURS…
PERMETTANT TELECOLLECTE !!!
ET SANS PATRONAGE “BOLIVARIEN”
NI TUTELLE MADURISTE !]

Parvenu à présent
au terme de cet article, et
reprenant mon verre du début,

laissez-moi porter,
en votre nom à tous,
ce toast approprié :

“QUE PAR UNE PROMPTE ET BONNE
VIDANGE, LA FRANCE ENFIN S’ASSAINISSE !”

et laissez-moi aussi répondre
à cette question émanant in extremis
de Monsieur le Rédacteur en Chef :

“Et votre araignée au plafond,
est-elle pro-Trump ?”

Eh bien, Monsieur Dumas :

“Pour le savoir et vous le dire,
ALLONS D’ABORD… LE LUI DEMANDER !!!”

D’où ce GUILLERET QUATRAIN FINAL :

“Voulant toujours bien vous servir,
Sans jamais trop vous faire attendre,
Par l’escalier que je venais de gravir,
Je dois dès maintenant redescendre !”

Au revoir, au revoir, au revoir !

Et c’est signé :

“Un détraqué de la ruralité !

Sébastien MILLERAND

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (1 avis)
Loading...
55 vues

A propos Sébastien Millerand

Né le 21 juillet 1979 à Bordeaux, Sébastien MILLERAND vit à La Coquille, commune située au nord du département de la Dordogne et à la lisière de celui de la Haute-Vienne, sur la route nationale 21 et l'un des chemins menant à Saint-Jacques-de-Compostelle (l'itinéraire dit "de Vézelay"). Titulaire d'une maîtrise de lettres modernes, il exerce la profession de bouquiniste par correspondance depuis 2006, sous la raison sociale : Autres Siècles. Il est le fils de deux libraires bien connus des bibliophiles : Jean-Pierre MILLERAND (1943-2015), qui a tenu de 1974 à 1998, la "Librairie-Papeterie de Verdun", située cours de Verdun à Bordeaux (près la place Tourny) ; Bernadette MILLERAND (née en 1952), bouquiniste en chambre à La Coquille et sur salons, rédactrice de nombreux catalogues de 1996 à 2013, à l'enseigne de la "Librairie du Périgord Vert". Depuis une dizaine d'années, il interrompt périodiquement ses activités professionnelles, et cela pendant de longues périodes, pour secourir sa mère très gravement malade, comme il l'avait déjà fait auparavant pour son père (décédé des suites de plusieurs cancers). S'il soutient les causes défendues par "Témoignage Fiscal", c'est en souvenir d'une mésaventure dont il fut personnellement victime alors qu'il était tout enfant. En 1990, au cours d'un contrôle fiscal effectué chez ses parents, l'agent vérificateur, très curieux et de fort mauvaise foi, délaissa subitement l'examen en cours d'une comptabilité commerciale pour mieux s'intéresser, tel un serrurier de métier à une clef de forme singulière, appartenant en réalité au petit Sébastien, et qu'il tenta par tous les moyens possibles de faire passer pour celle... d'un coffre-fort (inexistant, bien sûr !) Voilà qui fit de Sébastien, peu avant son onzième anniversaire, un témoin vraiment très précoce et inattendu de cette "violence fiscale", tant dénoncée depuis par Henri Dumas !

Une réflexion sur « Mon compteur d’eau chez Bolivar ou “Maduro-les-longs-tuyaux” ! »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *