5,5 milliards d’Euros de recettes fiscales en moins. Alors là pardon, c’est quoi ce bordel. On a jamais autant payé, autant été contrôlés, pillés, humiliés, fait prisonniers, traités de fraudeurs et… il en manque. Je rêve.
Heureusement, dit le ministre, il y a 6.500 abrutis qui avaient un compte en Suisse et qui viennent de décider de revenir vite se faire plumer en France.
Et puis ne désespérons pas, il reste les contrôles fiscaux dont on sait qu’ils vont rapporter davantage, puisqu’il suffit d’annoncer une somme pour que les contrôleurs la prélèvent. C’est pas compliqué, ils notifient n’importe quoi les contrôleurs, ils s’en foutent.
Mais quand même, surprise, la vache n’a plus de lait !!! Et ce n’est qu’un début.
Pas de panique
Heureusement, la différence entre les revenus est en train de se resserrer. Toujours plus de pauvres d’accord, mais moins de riches. C’est bon, tous égaux dans la pauvreté, c’est pour bientôt. Bien joué les « droito-gaucho-socialo-collectivos » qui nous gouvernent depuis 40 ans. Nous approchons du PU (paradis unifié).
Plus de billets de 500€, ça c’est fait. Toutes nos transactions bancaires envoyées par nos banques à « traque fin », c’est fait aussi. Plus de retrait bancaire sans motif, ni sans avoir confirmé son âge, celui de sa mère, de son père, de sa logeuse, c’est fait. Plus de retrait avant quinze jours après la demande, le temps que la banque informe le fisc, pour le cas où il voudrait saisir la somme avant retrait, c’est fait aussi.
Tout va bien. Vol stabilisé, vitesse de croisière normale, altitude légèrement en dessous de la crête du mur, on y sera sous peu…dans le mur.
Au fait les riches
Comme chacun sait, le socialiste de base a la haine de son riche, mais il adore les riches des autres. Notre pimpant Montebourg en a plein dans ses poches, qu’il sort à chaque catastrophe économique. Il sait que le riche est indispensable.
Bon, un riche c’est quoi ?
C’est quelqu’un qui a beaucoup d’argent. Soit qu’il est doué pour le gagner, soit qu’un de ses ancêtres était doué. Cet argent, il le dépense. Qu’il investisse ou qu’il flambe, cet argent retourne dans le circuit. C’est un peu comme la pluie : l’eau s’évapore, fait un nuage, d’où retombe l’eau. Un riche c’est un nuage.
C’est mieux les nuages que l’arrosage artificiel, les écolos comprennent ça. Pourquoi pensent-ils que la redistribution faite par l’Etat est meilleure que celle faite naturellement par les riches ?
Quelques intellectuels, surfant sur les impatiences de l’envie, ont fait croire que la richesse pouvait être prise par la force et redistribuée plus justement par l’Etat que par son cycle naturel. Ils ont imposé leur théorie à coups de fusils. Un carnage.
Le tort des riches
C’est de faire croire qu’ils sont heureux. La réalité c’est qu’ils sont riches par hasard. Que ce soit du fait de leurs qualités reçues à la naissance ou du fait de leur richesse reçue directement ce jour là. Ce sera pour eux soit un travail de forçat, soit un poids difficile à gérer.
Leur unique satisfaction vient du quiproquo entretenu par la jalousie des moins riches qui fantasment bêtement sur le sujet. On a beau leur dire de vivre cachés, une angoisse existentialiste les pousse à se montrer.
Patatras, les voyant la foule souhaite les piller sans prendre conscience qu’ainsi faisant elle se pille elle-même. Elle détruit par cela le régulateur qui crée la richesse dont, au final, elle récolterait inéluctablement les fruits.
Le tort des politiques
C’est de traquer les riches pour les abattre et non pour les décorer. Mais peut-on attendre quoique ce soit d’intelligent de ces gens qui n’ont pour objectif que les mains qu’ils serrent à longueur de journées dans l’espoir de conserver leurs privilèges un Dimanche de printemps.
Ainsi va la vie, il nous manque 5,5 milliards, mais nous continuons à éradiquer nos riches, et, demain, il manquera bien plus. Vérifiez les crans de votre ceinture, éventuellement allez chez votre cordonnier en faire faire des supplémentaires, il va falloir la serrer comme jamais.
En ce qui concerne les riches, nous pourrions nous cotiser pour en faire empailler un ou deux avant disparition totale, j’ai mon idée…
Bien cordialement. H. Dumas