Celui qui sait, possède -t-il conséquemment demain ?
En tout cas, c’est ce que croient ceux que demain inquiète. En gros nous, tous.
Or, il me semble qu’il n’est ni savoir, ni Dieu, ni hasard en terme de possession de l’avenir, juste un enchaînement qui répond à une logique qui nous échappe car nul n’a le pouvoir de connaître ou de maîtriser tous les paramètres qui installent demain.
Et pourtant, certains croient légitimement pouvoir posséder demain. Soit parce qu’ils sont enivrés de connaissances, soit parce qu’ils perçoivent suffisamment la logique des enchainements pour s’imaginer « destinés ». Il y a même ceux qui croient avoir les deux.
En réalité pour tous, la vie et son évolution restent un mystère, probablement jusqu’au moment où nous la quittons.
Rien pour autant ne nous empêche de faire des hypothèses.
Voici la mienne, qui ne vaut que l’importance que je lui accorde momentanément, j’en ai parfaitement conscience.
Je dirais que la vie s’installe spontanément en tous les points d’équilibre entre l’infiniment grand et l’infiniment petit, qu’ils soient matériels ou spirituels, qu’elle apparaît ou disparaît constamment dans l’univers en fonction de ces points d’équilibre.
Voilà, un peu abscons mais c’est dit.
Alors, direct.
Quand des salauds poussent vers l’infiniment grand leurs actes de saloperies, ils donnent nécessairement naissance à des justes dont le destin sera d’amener la dite saloperie vers l’infiniment petit pour que la vie persiste au point d’équilibre. Oui, mais aussi réciproquement, sans quoi, sans point d’équilibre, la vie disparaîtrait.
Peut-elle disparaître ? Assurément en l’état de notre expérience, sauf à constater le contraire à l’issue notre propre vie. Sur ce point il est Inutile de se faire des illusions, il suffit d’attendre.
Je vous laisse développer mon hypothèse, la confronter à votre cas personnel ou à votre perception des grands mouvements collectifs, et on en reparle. Nous évoquerons alors, entre autres, l’importance des classes moyennes.
Bien à vous. H. Dumas.