La crise a touché toute la France, tous les milieux, toutes les strates sauf les syndicats. Malgré le plus faible taux de l’Union Européenne d’adhésion à une organisation salariale (près de 8% des actifs), les syndicats continuent de se pavaner dans l’opulence.
En France, les cotisations des membres ne couvrent qu’une infime parti de leurs budgets (environ 3%) au contraire de tous les autres pays européens. Pour ces derniers, les cotisations occupent une part primordiale dans les ressources des syndicats, plus de 80% dans l’ensemble.
La collectivité fait donc un chèque de 4 milliards d’euros chaque année afin de couvrir le manque à gagner des syndicats, et cela au nom de la liberté syndicale. Oui 4 milliards d’euros soit l’équivalent des recettes de l’Impôt sur la Fortune (ISF).
L’intérêt de subventionner tous ces syndicats auraient pu être intéressant si ceux-ci travaillaient main dans la main avec l’Etat ou les autres partenaires sociaux sur les réformes structurelles dont la France a besoin. Pourquoi pas ? Le gouvernement allemand passe par la concertation avec ses syndicats pour chacune de ses décisions économiques importantes. Et cela marche. L’Allemagne a passé 10 ans à se réformer avec l’aide des syndicats.
Mais ce n’est pas ce qu’il se passe en France. Impossible de se concerter avec une organisation salariale, chacune d’elle défendant son pré carré. Lorsqu’on annonce seulement une réforme à venir pour le service publique au mieux les uns et les autres défilent dans la rue au pire c’est blocage de tout service public. Aucun dialogue n’est possible.
La question aussi est de savoir où va l’argent ? 4 milliards par an pour si peu de résultat. Le député PERRUCHOT a apporté certaines réponses dans son rapport parlementaire en levant le voile sur l’argent des syndicats.
Dans le meilleur des cas il sert à payer des vacances à 12 000 euros comme cela a été le cas pour les employés de France Télécom qui ont voyagé au Sénégal, mais cela n’est rien, dans le pire on achète des biens immobiliers de standing pour les permanents.
Sans oublié certains avantages accordés par l’Etat aux organismes sociaux. Ainsi près de 30 000 employés de la fonction publique sont « mises à dispositions » des syndicats. C’est-à-dire que 30 000 fonctionnaires ne travaillent pas dans leur corps d’origine mais pour un syndicat politisé.
Je ne compte bien sûr pas la participation de ces entités dans la formation professionnelle (6,1 milliards), le 1% logement, la Sécurité Sociale, l’UNEDIC etc.
Malgré la crise qui sévit, toutes ces confédérations affichent une santé financière rayonnante. Toutes sont propriétaires de magnifiques immeubles parisiens et possèdent des trésoreries à faire pâlir beaucoup entreprises côtés en Bourse. Ainsi, la CFDT possède un trésor de guerre de près de 350 millions d’euros, la CGT 55 millions d’euros etc.
Le financement public des syndicats doit cesser, ceux-ci doivent pouvoir se financer avec l’argent de leurs adhérents. Ce n’est pas au contribuable de payer la lutte des classes. Si les syndicats veulent plus d’adhérents et bien qu’ils retournent à leurs fondamentaux, soit la défense du salarié. Ainsi, les 92 % des actifs français non syndiqués reviendront dans leurs girons.
Voici le lien du rapport PERRUCHOT sur l’argent des syndicats. Rapport aussi vite écrit, aussi vite enterré.
http://www.lescreateurs.org/uploads/2012/06/rapport-perruchot.pdf
Je ne suis pas syndiqué, mais le minimum que je dois faire en tant que contribuable, c’est d’être associé en envoyant ma contribution volontaire :
http://www.contribuables.org/
Bjr,
En ce qui me concerne les syndicats actuels ne valent pas grand chose puisque ils sont politisés et donc à la solde des politocards et de l’argent public.
Ils ont donc aucune indépendance.
@+