Les Pieds Nickelés préparent le casse du siècle

Pierre, un ami lecteur de longue date, me fait parvenir le document joint, élaboré par France Stratégie, la crème de la crème de nos technocrates, l’imagination en fusion, notre marc de café administratif, nos lendemains planifiés, nos pythies contemporaines :

« Comment assurer la résorption des dettes publiques en zone euro »

Je vous propose de cliquer sur ce titre qui fait lien, puis d’imprimer le document (10 pages), et enfin de le mettre sur votre table de chevet pour l’avoir sous la main et le réviser tous les soirs, tant il est difficile à croire.

Nous allons donc en parler, mais avant deux définitions de base utiles à sa compréhension.

Le peuple : abstraction. Nom donné à un groupe de prisonniers humains.

La prison peut être une croyance. Par exemple le peuple de gauche qui ne peut penser autrement qu’à gauche, le peuple de droite qui lui ne peut penser qu’à droite, le peuple chrétien fatalement catho, le peuple musulman, etc…

La prison peut être un territoire délimité par des frontières. Le peuple sera alors défini par le nom de sa prison territoriale. Par exemple les Allemands, les Français, les Italiens, etc… Chacun devant se soumettre à la pensée unique de son territoire, aux chaines de ses règlements.

Le peuple, contrairement à ce qui est souvent avancé, n’est pas souverain. Il est bêtement prisonnier d’un territoire ou d’une pensée, voire des deux.

Le peuple n’est pas une somme d’individus libres. Il est une masse compacte cimentée par des oppresseurs qui, eux, sont libres et s’octroient sur les individus un droit de vie ou de mort.

L’Etat : abstraction. Nom donné à rien.

L’Etat n’existe que pour permettre à un petit groupe de prétendre qu’il le représente. Ce groupe peut être si infime qu’il n’est qu’un, Louis XIV. Ou, un peu plus vaste il se fait alors appeler  la démocratie et peut être composé de plusieurs milliers d’individus.

Mais, dans tous les cas, les seuls qui sont à prendre en compte sont ceux qui tiennent les cordons de la bourse, qui dépensent l’argent du peuple à leur profit, soi-disant au nom de l’Etat. Le reste n’est que poudre aux yeux.

Avant 1789 il s’agissait de la noblesse, environ 10.000 familles, dont moins de la moitié accédaient à l’argent public, mettons 5.000.

Aujourd’hui le décompte pourrait être le suivant :

                     1.266 EPCI, soit                  3.798 ordonnateurs

                     101 Départements                 303 ordonnateurs

                     18 Régions                                54 ordonnateurs

                     30 organisme d’Etat                 90 ordonnateurs

                                          Mettons donc   4.245 ordonnateurs    allez, environ 5.000.

Donc, rien de changé, une constante de 5.000 poilus qui s’octroient le droit dépenser l’argent du peuple, en réalité notre argent, à partir des deux abstractions le peuple et l’Etat, auxquelles ils prétendent nous rattacher.

Alors que chaque jour qui passe nous sommes bien placés pour constater que nous ne sommes ni une part du peuple ni une part de l’Etat. Nous ne sommes que nous, seuls en ce monde, ce qui ne serait déjà pas si mal si l’on nous lâchait la grappe, si l’on nous rendait notre liberté.

Revenons à nos Pieds Nickelés. Qui sont-ils ?

Ribouldingue, l’animateur, a fait des études de droit à Montpellier. Aussitôt fini il s’est installé dans le fromage. Il est ou a été : « chef du département Économie-Finances de France Stratégie. Précédemment membre du cabinet du secrétaire d’Etat au Commerce extérieur et chargé de mission auprès du chef économiste de la DG Commerce extérieur à la Commission européenne, il a également travaillé au ministère britannique pour les Entreprises, l’Innovation, l’Enseignement supérieur et la Formation (BIS) ainsi qu’à à la direction du Trésor en France. Docteur en économie de l’université de Montpellier, ses travaux portent plus particulièrement sur les questions européennes et d’économie internationale. »

En clair, il n’a jamais vu une entreprise, n’a jamais eu de responsabilités personnelles, n’a jamais pris de risque économique. Comment comprendrait-il quelque chose au monde de l’économie réelle ?

Il a constaté un truc, quand même :  » le niveau élevé des dettes publiques et les écarts importants de ce point de vue entre pays européens, qui cristallisent les oppositions….. la résorption des dettes publiques constitue une condition nécessaire pour parvenir à une architecture   saine, solide et durable pour la zone euro » . Bon.

Visiblement, ce qui le désespère, sans que, bizarrement, il se sente concerné, ce sont les dettes publiques. Ce sont pourtant lui et ses amis qui les ont contractées, non ?

Pas vu par lui, il n’y est pour rien, ce sont ces salauds de banquiers et de propriétaires immobiliers les responsables : « Pour certains pays, elle résulte d’une longue dérive des finances publiques avant la crise, rendue possible par une certaine myopie des marchés financiers, que les mécanismes européens de supervision n’ont pas réussi  à contrecarrer. Pour d’autres, elle est liée à l’éclatement de bulles immobilières et au réajustement de secteurs bancaires surdimensionnés, qui ont conduit à « nationaliser » les pertes et ont anéanti des pans entiers de l’activité économique, jusqu’alors riches en emplois et générateurs de  recettes fiscales. »                            

Un Etat trop dépensier ? Il n’est pas au courant.

Jusqu’ici vous me direz : « pas de casse du siècle, juste de la langue de bois ».

Le casse nous y arrivons un peu plus loin. En fait il y a trois propositions de casse. Nous sommes face à des truands chevronnés, pas des amateurs.

1er casse proposé : le holdup de l’argent du voisin plus riche

« La première consiste à ce que les États de la zone euro s’engagent conjointement à soutenir un pays, en cas de conjoncture difficile, pendant que celui-ci procède aux efforts nécessaires pour assainir sa situation budgétaire. Cet effort de solidarité de tous, qui resterait circonscrit et conditionnel aux efforts accomplis par l’État aidé, renforcerait l’adhésion collective à la démarche de redressement des finances publiques et la crédibilité de la trajectoire de réduction de la dette. »

Ici il s’agit de faire payer le voisin économe, la fourmi. Elles ne sont que deux en Europe, l’Allemagne et la Finlande. Pendant que les cigales sont huit et que deux autres ne sont ni fourmi ni cigale.

Je pense qu’il va falloir les braquer armes à la main nos voisins fourmis. Ils ne vont pas donner leurs économies comme ça. Ce n’est pas gagné.

2er casse proposé : le pillage sur place, notre pillage à nous par eux.

« Concomitamment à l’augmentation des dettes publiques, les vingt dernières années ont été marquées par une forte progression du patrimoine des ménages en Europe, en particulier immobilier, avec une distribution très inégale de cet enrichissement. Ceci ouvre une deuxième voie qui permettrait à un État excessivement endetté de décréter qu’il devient copropriétaire de tous les terrains construits résidentiels à hauteur d’une fraction limitée de leur valeur. Il deviendrait ainsi créditeur d’une somme annuelle, correspondant à la rémunération du droit d’occupation du sol. Tout propriétaire pourrait différer son paiement, dont le montant cumulé interviendrait alors au moment de la vente ou de la transmission du bien »

Alors là, trop fort. L’idée c’est de nous punir d’avoir économisé, pendant que lui et ses potes se la coulaient douce en empruntant pour acheter les électeurs et pérenniser leur situation de « se la coulant douce ».

Je crains pour eux, pour cette idée fumeuse. Ce ne seront pas les riches propriétaires qui vont payer, ils sont partis ou vont partir, ce seront les pauvres couillons, vous et moi, qui allons nous faire voler nos maisons, mais aussi nos libertés, nos nids, notre vie. C’est incroyable.

Est-ce l’objectif sous-tendu par M. Macron lors de l’annonce de la suppression de la taxe d’habitation ? J’ai du mal à l’imaginer, ce serait de mon point de vue anticonstitutionnel. Mais, qui sait ?

S’ils le font, là je crois qu’ils vont se faire descendre grave. Ce ne sera pas un flic par-ci par-là, quelques voitures brulées pour rire. Enfin, on verra…..

3er casse proposé : la fausse monnaie

« Enfin, la troisième voie reposerait sur la recherche d’un soutien auprès de la Banque centrale européenne. Celle-ci rachèterait une partie de la dette obligataire des États européens trop endettés et garderait ces titres à son bilan en les transformant en obligations perpétuelles non porteuses d’intérêt. »

Un gros avantage à ce casse, c’est qu’ils ont la vraie machine à faire de la fausse monnaie. Pas besoin de vendre le billet de 500€ au prix de celui de 300€ en raison des risques lors de l’écoulement.

Leur fausse monnaie va passer comme un seul homme dans la boite qui éclaire les billets discrètement sur les genoux de la caissière à la caisse des supermarchés.

Conclusion

Je me demande ce que l’on peut conclure de gangsters de ce niveau ?

Je présuppose que 95% de la population ne peut pas déchiffrer le drame que serait leur vie après de telles décisions. Plus de maison familiale, plus de protection du capital, plus de frein à l’emprise de l’Etat sur notre vie, retour à la case serf des puissants.

Tout ça pour ça….. et personne pour l’expliquer, pire… pour le comprendre.

Aux armes citoyens, formez vos bataillons, marchons…..

Bien cordialement. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

4 réflexions sur « Les Pieds Nickelés préparent le casse du siècle »

  1. Effectivement, dans ce rapport jugé « irréaliste » sorti dès Octobre 2017 pour Matignon, France Stratégie proposait, soit une solidarité financière improbable des Etats de la zone euro, soit un rachat irréaliste de la dette publique des Etats par la BCE, soit un impôt supplémentaire inattendu sur le capital immobilier.

    Ce qui étonne aujourd’hui c’est que pourtant Edouard Philippe, dès Octobre 2017, avait annoncé une reprise en main de France Stratégie. Puisque cet organisme de réflexion économique dépend de Matignon, il a osé juger ces propositions « farfelues ». Notamment celle d’un nouvel impôt immobilier.

    Ce point est assez inattendu quand on voit que le gouvernement par la suite a instauré la réforme de l’ISF assis sur les seuls biens immobiliers.

    « France Stratégie a pris l’habitude de publier des idées irréalistes, sans aucune impulsion politique », avait déploré auprès de l’AFP un proche du Premier ministre Edouard Philippe. Bizarre changement !

    Ce rapport proposait trois pistes radicales pour résorber les dettes publiques en Europe. Mais ces pistes sont-elles des propositions éloignées de l’esprit de l’exécutif Macron-Philippe ? Rien n’est moins certain.

    Jean Pisani-Ferry est le grand inspirateur du programme d’Emmanuel Macron. Il était responsable du plan d’investissement du gouvernement. France Stratégie a, pour commissaire général depuis janvier 2017, l’ex-conseiller social de François Hollande à l’Elysée, Michel Yahiel.

    Le gouvernement Cazeneuve et par conséquent Emmanuel Macron avaient dû s’employer pour dire qu’il n’était pas prévu d’appliquer la proposition.

    Or l’exécutif actuel a déjà décidé au contraire des affirmations rassurantes du Premier Ministre de recentrer l’impôt sur la fortune sur les seuls actifs immobiliers.

    France Stratégie avait déjà fait polémique, peu avant le départ de M. Pisani-Ferry, en proposant une taxe sur les propriétaires, assise sur un « loyer fictif », en échange d’une suppression de la taxe foncière.

    L’INSTAURATION D’UN IMPÔT SUR LE CAPITAL IMMOBILIER RÉSIDENTIEL

    France Stratégie affirmait de son côté : « Pour assurer la soutenabilité d’une dette publique considérée comme excessive, cette fois sans que l’État concerné ne dispose d’aucun soutien extérieur, la seule solution (restante) consiste à augmenter … la capacité de cet État à lever l’impôt. »

    « En d’autres termes, augmenter le poids futur des prélèvements obligatoires, sans pour autant que cela déprime la trajectoire de croissance de son économie. »

    Or cette croissance dépend du capital circulant qu’il faudrait soulager au lieu de la garrotter. Cela ne peut se réaliser qu’en prenant en échange sur le capital fixé au sol tel qu’ADAM SMITH l’avait défini.

    « Les vingt dernières années ont été marquées par une forte progression des dettes publiques et par une hausse encore plus forte du patrimoine net des ménages, en particulier de leur patrimoine immobilier.

    En France, par exemple, pendant que la dette publique passait de 56 % du PIB au milieu des années 1990 à près de 100 % du PIB aujourd’hui, le patrimoine net des ménages français a augmenté considérablement : il représente actuellement 485 % du PIB (dont 255 % de patrimoine net immobilier), contre 285 % (125 %) au milieu des années 1990.

    Le patrimoine immobilier recouvre lui-même deux types d’actifs : les murs du logement possédé par un ménage, qui correspondent à la construction immobilière en elle-même, et le terrain sur lequel cette construction est bâtie.
    Le boom des prix de l’immobilier que plusieurs pays européens ont connu sur les deux dernières décennies reflète en réalité une appréciation du prix des terrains.

    Aujourd’hui, la valeur de ces terrains représente presque la moitié de la valeur du patrimoine brut immobilier des ménages français (135 points de PIB), et même un peu plus de la moitié de celle des ménages italiens (170 points de PIB). »

    Pour un propriétaire, la part de la valeur du terrain dans le prix de son bien immobilier dépend crucialement de l’endroit où il est situé (région, commune, quartier), et en particulier de la nature des services et infrastructures publics se trouvant à proximité.

    L’INSTAURATION DE CE NOUVEL NE RESSEMBLE PAS A L’IMPÔT SUR LE CAPITAL

  2. effectivement France stratégie qui est près de Matignon avec ses cabinet oripeaux bien pensant ( et bankster associes) ont sorti un rapport …
    et alors , rien de nouveau !!

    –> a part le fait qu’effectivement les français ne comprennent rien on est bien loin des vrais gaulois qui regardaient le ciel et les nuages s’amonceler , se cachaient et ouvraient les entrailles avec le devin en prévision du ciel qui allaient leur tomber sur la tète .

    –>le QE c’est fait et ca continue !!
    –>La reforme pour faire payer ces chiens de petits propriétaires en leur rabotant leur niches ..c’est en cours
    les taux et frais bancaires a-FAIM d’améliorer les marges des banques , ca remonte petit a petit, ils font leur nid.
    –>le crack obligataire et spoliation des comptes bancaires au dessus de 100kE pour raser gratis et taper sur les contrats assurances vie des petits épargnants , ca va se faire .
    –>la propriété du sol de l’état l’a déjà a 100% et bientôt a 50/50 sur le dessus ca reste problématique mais possible a faire , le gens n’y verront que du feu et fermeront leur gueule ( comme d’AB) ca permettra de faire une nouvelle titrisation de dette en swap dérivé ,assainira le bilan global ..poudre aux yeux qui finira par péter ( chez nous) et pas chez les autres qui ne suivront pas!
    De toute façon  » si ca se fait » car c’est Bruxelles qui gouverne la manœuvrée, il faut l’accord de tout les membres afin de créer cette nouvelle DETTE de DAMOCLES . »

    le mieux est soit d’acheter une caravane et tailler la route .
    ou
    devenir migrant français et vogue la galère en zodiac vers le nouvel eldorado israélien mais il faut se convertir et les places sont limitées.
    ou
    la troisième solution est de crever sur pieds en bon français tel le coq qui fait COCUrico les pieds dans la merde !.

    ne croyez en rien , ni dieu ni maitre , aucun Ravaillac ou cheval blanc ne viendra nous sauver . ( en attendant ca nous fait parler).
    c’est peut être ca la psychologie de comptoir, la solution finale .. nous parler , genre MACRON qui parle a l’oreille des bourrins …évacuer la pression qui nous enfume afin de nous la mettre bien profond . Mais c’est comme les impôts , le premier tiers ca fait mal : après sa passe tout seul.

    2019 avec prélèvement a la source , on y saupoudre la CSG /RDS/TF/taxes diverses (ex TH) pour faire une poire fiscale pour la soif qui devient
    RMA – Revenu , Minimum pour l’Etat
    qui nous reversera un RSA minimum , la marge c’est pour payer ses FONK et afin de payer ses frais de FONK-sionnement .
    Joli poker menteur afin de nous faire mettre au pot et que ce soit l’état encore qui ramasse , le CASINON NE PERDS JAMAIS !
    et notre président le sait en bon banquier , on fait baisser le cour / une AK pour diluer / un regroupement pour finir de tondre les petit qui reste et on repars sur un état sana in corpore macronsano

    mais bien sur ce n’est qu’une hypothèse, une base d’idée machiavélique et je suis très bête de penser cela car sinon si j’était intelligent je serais a la manœuvre auprès du gouvernement !!

    et comme je disait en reprenant Alan GREENSPAN, si vous m’avez compris c’est que je me suis mal exprimé 🙂

    1. Bravo, super commentaire d’une logique imparable. Le seule difficulté est de le déchiffrer et de le comprendre. Je n’arrive pas toujours à tout transposer en langage courant. Cela doit être réservé aux seuls initiés. Mais je m’accroche pour en devenir un.
      A part cela toujours de superbes commentaires.
      De plus il faut retrouver votre nom qui change certainement au gré de vos humeurs…

  3. Le Chant des Partisans=

    Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines
    Ami entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne

    Ohé partisans, ouvriers et paysans, c’est l’alarme
    Ce soir l’ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes

    Montez de la mine, descendez des collines, camarades
    Sortez de la paille , les fusils, la mitraille, les grenades

    Ohé, les tueurs , a la balle et au couteau, tuez vite
    Ohé, saboteur, attention à ton fardeau, dynamite

    C’est nous qui brisons les barreaux des prisons, pour nos frères.
    La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse, la misère

    Il est des pays ou les gens, aux creux des vies, ont des rêves
    Ici nous vois-tu, nous on marche ,et, nous on tue, nous on crève
    Ici chacun sais ce qu’il veut, ce qu’il fait, quand il trace

    Ami si tu tombes , un Ami sort de l’ombre à ta place

    Demain du sang noir séchera au grand soleil , sur les routes
    Chantez , Compagnons Dans la nuit, la Liberté, vous écoute

    Ami entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines
    Ami entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne

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