Les impôts en France restent un sujet d’écœurement comme le montrent les discussions sur les taxes « m’as-tu vu ».
Chassez le naturel, il revient au galop…
Le débat sur la taxation des yachts nous prouve que la France est un pays toujours bien engagé dans le chemin du marxisme. La flat tax est déjà mort-née puisque les revenus immobiliers y échappent.
Baisse et simplification des impôts promises par Emmanuel Macron ont vécu quatre mois. Retour des vieux démons, de la jalousie et de la rancœur.
L’économie française est à 57% contrôlée par l’Etat. C’est ce que la gauche appelle l’ultra-libéralisme ou néo-libéralisme.
100% de contrôle étatique, c’est le marxisme avec les succès économiques qu’on lui connaît et 0% c’est l’anarchie.
Nous sommes donc plus près du marxisme que de tout autre régime.
Comme vous le savez peut-être, la nuance n’est pas mon point fort. On pourrait ergoter à l’infini pour savoir où devrait être le curseur pour entrer en zone de « libéralisme économique ».
Selon l’OCDE (des fonctionnaires internationaux ultra-néo-libéraux), à partir de 46% du PIB, les dépenses publiques deviennent stériles voire nuisibles. Ce genre d’étude n’est pas populaire dans notre douce France, donc peu relayée dans les medias subventionnés.
En examinant les méthodes de manipulation, je me suis aperçue qu’il fallait avoir des revendications excessives pour arriver à un objectif. Par exemple, si vous êtes libéral, soutenez l’anarchie. Ensuite, faites des concessions au camp adverse (ceux qui veulent contrôler la vie des gens de la crèche à la tombe) et vous pourrez peut-être faire revenir le curseur des dépenses publiques en arrière.
L’IMPÔT SANS CONSENTEMENT N’EST QUE DU RACKET
Dans cet esprit, je voudrai développer l’argument suivant : l’impôt est un vol. L’Etat le prend de force. Il n’existe pas à ma connaissance de pays où il y aurait des troncs dans lesquels chacun mettrait son obole pour financer les principales fonctions de l’Etat (police, justice et éventuellement armée) et le train de vie du gouvernement. Dans la mesure où l’argent est pris sous la contrainte (on vous emprisonne si vous ne payez pas), il y a bien vol.
Pour que l’impôt ne soit plus du vol, il faudrait qu’il y ait un consentement explicite de chacun. Sur le papier, une représentation démocratique est censée garantir le consentement. En pratique il n’en est rien.
Si c’était le cas, débats parlementaires et budgets porteraient sur l’utilité des dépenses publiques et leur coût. Chaque dépense ferait l’objet d’un examen sourcilleux et attentif. Puis le taux d’une flat tax pour recouvrer l’argent nécessaire serait fixé. Là encore, toutes les études prouvent que la flat tax est l’impôt le plus simple, le plus efficace.
En France, cela ne se passe pas ainsi. L’impôt n’est discuté que comme instrument de « justice sociale », de « redistribution ».
Chacun accepte « l’impôt des autres », celui qu’il ne paie pas et qui par conséquent doit être le plus élevé possible. Chacun rêve d’échapper à l’impôt et de recevoir « l’argent des autres ».
Le jeu politique consiste à distribuer l’argent des autres au plus grand nombre possible afin de s’acheter des voix et à prendre cet argent au plus petit nombre possible, si possible en rendant les victimes haïssables.
Pour masquer le vol, la fiscalité est illisible, incompréhensible et met chacun à la merci d’un contrôleur zélé.
COMPLICES DE RACKET
Un de mes fils, encore adolescent, a été victime d’un racket dans le RER C un mercredi à 16h00 à l’âge de 16 ans. Ses trois agresseurs étaient munis de cutters. Dans la voiture, huit adultes regardaient le sol ou lisaient très attentivement leur journal pour ne pas avoir à intervenir.
Les caméras sur le quai ont enregistré la fin de l’agression. Lorsque son père l’a accompagné pour porter plainte au commissariat (un mineur ne peut porter plainte), il a vite compris que cette affaire banale n’intéressait personne. Deux mois plus tard, le scooter volé du fils du président Nicolas Sarkozy était retrouvé grâce à des traces ADN. Cette affaire était certainement plus intéressante.
Ceux qui rentrent dans le jeu de se féliciter que d’autres paient des impôts sont exactement comme ceux qui baissent les yeux en voyant quelqu’un se faire racketter. Des complices.
Si X, Y, Z veut s’offrir un yacht, un cheval de course, un jet privé, des voitures de luxe, en quoi cela nous prive-t-il de quelque chose ? Ces gens ont-ils volé leur argent ? Si oui, alors les lois sont mal faites. Si non, pourquoi n’auraient-ils pas le droit de faire ce qu’ils veulent avec ce qu’ils ont légitimement acquis ?
NOTRE VOCATION N’EST PAS LE SACRIFICE PERPÉTUEL !
« Le grand mot de ‘solidarité’ est en général invoqué comme fondement d’une obligation d’accepter la redistribution : ceux qui, sur le plan financier, ont la capacité d’aider les autres devraient le faire.
On voit immédiatement que ce raisonnement mélange deux choses très différentes : d’une part, l’aide à une personne en danger ; et d’autre part, l’acceptation d’un processus de redistribution qui porte sur l’égalisation plus ou moins poussée des moyens matériels d’existence.
On ne cesse d’asséner que ce serait un devoir de solidarité que de se soumettre à la redistribution obligatoire organisée par l’Etat. L’individu devrait se sacrifier pour les autres, moins chanceux, moins habiles ou même moins talentueux ou moins travailleurs et renoncer à une partie de ce qu’il a produit par son travail ou sa créativité pour réduire les différences de revenu ou de fortune, dans la mesure arbitrairement requise par ceux qui exercent le pouvoir. »
Thierry Afschrift, professeur de droit fiscal à l’Université Libre de Bruxelles.
La tyrannie de la redistribution, Les Belles Lettres
Si vous acceptez ce raisonnement, vous devenez complice de la tyrannie de la redistribution. Jusqu’où ? Voulez-vous que le curseur soit à 100% ?
1980 : 2 millions de fonctionnaires
2015 : 6,5 millions
à 3,5 millions d’€uros en moyenne pour chaque fonctionnaire du début de sa « carrière » à la fin de sa retraite, pour 1 à 2 millions en surnombre je vous laisse faire le calcul, pour vous apercevoir qu’il s’agit de la plus lourde dépense (engagement financier irresponsable) que l’état, par l’entremise des élus de tous bords mais principalement socialistes [depuis Mitterrand] ait commis.
Une des raisons de cette inflation? c’est la « complexification » stupéfiante des procédures qui oblige à recruter toujours et encore . . .
C’est sur aussi que voter des « budgets », ne favorise pas la transparence économique. Il faut dépenser coute que coute ce budget, au risque de le voir réduit. ( se souvenir des camions de l’armée qui tournaient en fin d’année pour consommer le carburant…) souvenons-nous de la fameuse plus values fiscal sous jospin, en 2000. 200 milliards de déficit prévu, 160 seulement réalisé, (quel prouesse), redistribution des 40 milliars, redistribution devenue pérenne…