Les états de la Science

La science comprend un nombre incomptable de disciplines et de sous-disciplines, et il semble en apparaître tous les jours. Mais la question n’est pas là.

Devant la confusion et la cacophonie qui règnent depuis 18 mois dans les propos de toutes origines sur le sujet de la Covid 19, il devient utile de classer la science selon ses « états », c’est-à-dire comment différentes populations humaines peuvent être « connectées » aux données scientifiques.

J’en vois sept. Le domaine des certitudes, le domaine des hypothèses, le monde des oublis, le discours des achetés, la sélection des politiques, les débats dans les médias, le savoir du public.

Le domaine des certitudes

La loi d’Archimède, la loi de la gravitation universelle, l’électron, le photon, la thermodynamique, le son, l’ADN porteur de l’hérédité, etc.. sont analysés, définis, programmables par des équations validées des millions de fois. L’individu qui se met à contester telle ou telle certitude passe pour un inculte ou un fou. Passons, les vérités ne sont plus de ce monde.


Le domaine des hypothèses

Domaine très étendu, où les lois ne sont pas établies, ou des postulats sont évoqués mais ne répondent pas complètement aux observations, où des variables encore inconnues peuvent modifier les résultats. C’est le domaine des frontières de la connaissance où les débats entre scientifiques peuvent être intenses, mais passionnants et constructifs.
Les considérations d’une époque peuvent être contredites plus tard et il faut bien constater que les « mises à jour » des connaissances individuelles et collectives n’ont rarement rien d’immédiat. Une théorie obsolète peut perdurer dans les mémoires fort longtemps.
Le réchauffement climatique est l’exemple même de l’hypothèse sur laquelle des scientifiques sérieux ont des avis opposés.
Le concept d’immunité collective est une autre hypothèse. Elle repose sur certains critères, dont le fait qu’un malade guéri, ou une personne vacciné, est définitivement protégé, ne peut plus porter le virus ou la bactérie et ne peut donc plus le transmettre. Manque de pot avec le coronavirus, il ne génère que peu d’anticorps et pas longtemps, voire pas du tout, les vaccins pas plus, qui n’empêchent pas de le porter et de le transmettre à nouveau, qu’il soit de même souche ou muté.


Le monde des oublis

Domaine qui semble grandir en parallèle avec celui des découvertes. Non pas que les connaissances nouvelles invalident les anciennes, en tous cas pas toujours, elles les complètent le plus souvent, mais c’est comme si il y avait un « trop plein » dans les mémoires et que des savoirs les plus anciens passent à la trappe. On a été servis dans la gestion du Coronavirus. Les pandémies passées avaient laissé une expérience et des enseignements sur ce qu’il fallait faire. Absolument tout a été oublié, comme l’a dit Christian Perronne, y compris les stocks de masques, de gants, de protections, de respirateurs, etc…
Mais bien d’autres choses ont été oubliées. Les plus graves sont de s’informer efficacement quand une épidémie risque d’arriver, qu’une épidémie finit toujours par arriver, que des traitements ont pu déjà faire leurs preuves dans le passé, que les coronavirus mutent beaucoup et que l’on a jamais réussi à faire un vaccin avant qu’ils ne « changent », que les études par « cohortes » peuvent avoir la même valeur que des études « randomisées », que l’éthique médicale interdit de prendre des malades pour des cobayes …


Le discours des achetés

Depuis longtemps, l’État a proposé aux Universitaires de travailler en recherche avec des entreprises privées. Celles-ci ayant des moyens financiers et techniques devenant très supérieurs à ce que propose l’État, les chercheurs des organisations publiques finissent par être très dépendants des entreprises en particulier pharmaceutiques. L’intérêt de ces entreprises devient leur intérêt indirect. Bien sûr, cela fait avancer la recherche plus vite, enfin on le suppose. Pour éviter certaines dérives, le législateur oblige les chercheurs à mentionner leurs « conflits d’intérêt » lorsqu’ils s’expriment dans n’importe quel média et que le sujet est en rapport avec l’objet de leurs relations avec les entreprises. On a bien vu que cette règle n’a jamais été appliquée par les professeurs de médecine concernés.
On ne peut parler d’oublis dans ce cas mais de mensonges pour favoriser tel médicament et dénigrer tel autre en concurrence. La promotion du Remdesivir a été tellement intense jusqu’à ce que l’OMS le disqualifie du traitement que l’existence de ces manoeuvres de corruption ne peut être mise en doute.
La promotion des vaccins actuellement procède certainement des mêmes mécanismes.


La sélection des politiques

Dans une dictature comme la France, la caste au pouvoir a pour presque unique objectif de le garder. Je ne sais pas si « presque » n’est pas de trop. Le second constat est que cette caste a horreur que l’on porte atteinte même de façon minime, à son pouvoir. Le moindre conseil lui est insupportable. Aussi, son conseil de crise débat en secret, comme cela le citoyen de base ignore les puissants raisonnements sur des critères imparables qui amène le « pouvoir » à prendre les décisions exceptionnelles d’efficacité démontrée depuis 18 mois. Manifestement le conseil scientifique n’est qu’une façade décorative qui entérine les ordres venus d’en « haut ». On imagine très difficilement des médecins de spécialités diverses interdire aux malades de consulter leur médecin de famille, interdire les traitements précoces, dire d’attendre chez soi que les symptômes deviennent graves, et donner du Rivotril pour « achever » toutes ces prises en charge ratées. Révélation récente : la surconsommation de Rivotril au Printemps 2020 correspond à peu près à la surmortalité sur l’année (corrigée en rapport à la population totale et à l’âge). Comme quoi la qualification de crime contre l’humanité pour leurs décisions politico-thérapeutiques aberrantes se complète par des assassinats en série avec préméditation. Mais évidemment, nos politiques ont pris les meilleures décisions possibles sous couvert du conseil scientifique et grâce aux dollars de Gilead.


Les débats scientifiques dans les médias

La situation des médias devient tellement caricaturale que cela en devient risible, si ce n’était pas l’instrument du désastre. Les médias subventionnés aux ordres directs ou indirects du gouvernement sont obligés de soutenir par tous les arguments possibles et évidemment bidons les décisions injustifiables de ce gouvernement. Mais comme la contre-information marche à plein et contient dans la masse peu intéressante, des présentations scientifiques remarquables, cohérentes et instructives, qui éclairent vraiment sur les faits réels, les statistiques de diffusion, l’efficacité des traitements et des vaccins, les résultats des différentes politiques sanitaires des pays. Les médias main stream sont obligés d’intensifier le harcèlement et la démolition médiatique des scientifiques opposés à la doxa de Macron-Véran par des méthodes qui sont la meilleure preuve de leur compromission. L’insistance sur le vaccin « indispensable » en accusant les « résistants » d’irresponsables est phénoménale. Les débats entre journalistes pseudo-scientifiques sont d’une pauvreté consternante. Les données sont réduites, ils se basent sur un fait, une théorie (ex l’immunité collective) sans en comprendre les critères. Confondent une thérapie génique qui déclenche initialement une production d’antigènes à des vaccins qui provoquent la production d’anticorps. On peut espérer que les effets secondaires à long terme des premiers ne tournent pas à la catastrophe. Certains grands scientifiques ont prévenus que l’on joue aux apprentis sorciers. Les statistiques actuelles ne permettent pas de dire que le vaccin ne présente pas plus de risque que le virus lui-même.


Le savoir du public.

J’ai souvent l’occasion de discuter avec des patients sur le Covid. La majorité ne savent pas que penser, n’ont pas les connaissances pour dire qui a raison de Véran ou de Raoult. La propagande gouvernementale par les grands médias a tendance à être crue. L’obligation du vaccin pour les professions de santé va peut-être changer les choses, car Macron s’attaque à des professions qui sont généralement aptes à comprendre les questions techniques et ne sont pas d’accord pour beaucoup à accepter un vaccin expérimental sur lequel aucun consentement éclairé ne peut être donné. Beaucoup d’infirmiers et peut-être de médecins sont prêts à démissionner si on les oblige à la vaccination par ARNm. La crise sociale risque d’être paroxystique à la rentrée.


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3 réflexions sur « Les états de la Science »

  1. « La majorité ne savent pas que penser, n’ont pas les connaissances pour dire qui a raison de Véran ou de Raoult. »

    Le bon sens suffit déjà pour faire un premier choix: entre Véran qui n’a pas du voir un patient depuis des lustres et qui interdit aux vrais médecins de SOIGNER et Raoult qui a certainement les meilleures compétences pour prescrire des soins efficaces et qui travaille sur des vrais virus depuis longtemps, qui à votre avis un patient rationnel écouterait?

    1. Oui, mais on retombe dans le problème des médias. Comme le rapporte Y. N. Harari dans son livre 21 leçons pour le 21 ème siècle :  » Joseph Goebbels, le grand maitre de la propagande nazie et peut-être le sorcier des médias le plus accompli des Temps modernes, aurait succinctement exposé sa méthode en ces termes : « un mensonge raconté une fois reste un mensonge; débité un millier de fois, il devient la vérité » ».

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