Les dérives idéologiques de l’écologie

Telle qu’elle nous est assénée à longueur de journées, l’écologie est une immense tromperie basée sur l’ignorance et la crédulité des populations à qui l’on présente des preuves prétendument scientifiques tout en leur expliquant qu’il y a un consensus et un ressenti.

Or, ni l’un ni l’autre ne sont des preuves scientifiques ; loin s’en faut !

Une démarche anti scientifique

Que 100 personnes soient d’accord pour dire qu’un mensonge est une vérité n’en fait pas pour autant devenir la vérité et un consensus (par exemple que la Terre est plate) exprimé par plusieurs centaines de personnes qui se trompent ne constitue en aucune façon une preuve scientifique !

Une preuve scientifique ne peut résulter que d’études dûment documentées, validées et vérifiées.

Par ailleurs, il se trouve que notre civilisation chrétienne est bercée par la notion d’apocalypse ; laquelle figure dans le dernier livre du nouveau testament qu’on appelle aussi apocalypse de St Jean (évangiles chrétiennes) et cette vision purement religieuse est clairement reprise et exploitée par les écolos.

La peur, notamment de la fin du monde, est un excellent moyen de persuasion et surtout de soumission !

Seulement, dès que l’on creuse un peu, on s’aperçoit que l’écologie apocalyptique est basée sur un magma d’arguments infondés, invérifiables, pseudoscientifiques ou pire antiscientifiques et à …géométrie variable ce qui est évidemment tout sauf scientifique tout en faisant croire que ce l’est !

Autrement dit, on n’hésite pas à instrumentaliser la science, vraie ou fausse, afin de convaincre les populations et quand on associe la « science » et la peur on n’est pas loin du schéma de persuasion idéal !

Dans le passé, Malthus, notamment, nous avait prédit que la bombe démographique allait détruire l’humanité car l’agriculture ne pourrait pas nourrir tout le monde, puis cela a été dans les années 70 la bombe nucléaire qui allait détruire le climat. On nous aussi expliqué que le monde allait s’effondrer par manque d’eau (potable) et de pétrole (Club de Rome).

Il y a 30 ans, on nous avait annoncé que le niveau de la mer montait et qu’elle allait submerger les iles (les Maldives notamment). Néanmoins, ces iles font de la résistance ou bien la mer refuse obstinément de monter puisque nous attendons toujours la réalisation de cette prédiction hasardeuse.

Curieusement, il ne s’est rien passé ; les prédictions des prophètes de malheur ne se sont pas réalisées … mais les idéologues de l’écologie apocalyptique savent utiliser d’autres arguments et notamment celui de la bombe carbonique moins spectaculaire mais plus insidieuse puisque le CO2 est … partout !

De grands manipulateurs d’opinion

En fait, on s’aperçoit que les écolos bien conscientisés savent manipuler les opinions en utilisant des techniques qui sont parfaitement connues ; du moins des spécialistes et elles ont été énoncées notamment par Gustave Le Bon et Edward Bernays.

Car, on sait que l’individu réagit, statistiquement, de manière prévisible en fonction de stimuli ou d’informations données même si … elles sont fausses !

Un excellent exemple en a été donné en 2017 lors de l’élection présidentielle avec un candidat presque inconnu, n’ayant jamais rempli de mandat électoral, qui a été élu président de la république à la faveur d’un enchainement de faits qui n’ont rien à voir avec le hasard ou les idées politiques !

Pour mémoire, ces vecteurs d’action sont les suivants :

1-la diversion pour détourner l’attention des gens des véritables problèmes

2-la création de problèmes pour ensuite apporter des solutions au public qui devient demandeur des mesures que le pouvoir a envie de prendre

3-faire des sondages d’opinion afin de faire évoluer l’opinion publique vers une opinion présentée comme majoritaire.

4-La culpabilisation de l’individu en lui expliquant que c’est de sa faute pour lui faire accepter des mesures estimées pourtant inacceptables

5-La progressivité c’est à dire le fait de faire accepter par petits bouts des réformes qui seraient jugées inacceptables si elles étaient réalisées immédiatement.

6-utiliser la stratégie du différé pour faire entrer en application de manière discrète une mesure totalement impopulaire

7-l’infantilisation c’est à dire s’adresser au public comme à des enfants pour diminuer voire neutraliser son sens critique

8-utiliser l’aspect émotionnel, notamment la peur, pour empêcher l’analyse rationnelle et neutraliser le sens critique du public.

9-maintenir la population dans l’ignorance et la médiocrité c’est à dire empêcher l’accès du plus grand nombre à la culture et au savoir, lesquels sont potentiellement dangereux pour le pouvoir.

10-la surinformation c’est à dire noyer la population dans des infos de manière à la noyer dans un flux qui va accroître la vulnérabilité des individus à la propagande.

11-le filtrage de l’information c’est à dire passer sous silence des évènements importants et dérangeants,

12-la répétition de messages de manière à imprégner le subconscient des individus pour modifier leur système de valeurs et leurs comportements

13- Le recours à des experts ou pseudo experts afin de contourner la méfiance de l’opinion publique envers le discours officiel.

13- la création d’évènements afin de modifier le comportement du public envers un groupe minoritaire

Je vous laisse le soin de cocher les cases qui correspondent aux modes d’action des écolos tenants de l’apocalypse.

Fort de ce constat, on peut désormais faire une liste (non exhaustive) des petits et grands mensonges de l’écologie.

Petit panégyrique de la parole écologique

Auparavant, les idéologues du climat parlaient de réchauffement climatique tout en faisant une confusion intentionnelle entre variation climatique et dérèglement climatique, car le climat varie en permanence. Et quand on remonte dans le temps, on s’aperçoit que cette variabilité naturelle du climat est très bien documentée (optimum climatique médiéval).

Pourtant, cette variation du climat est clairement occultée !

Seulement, même si le coup de la sécheresse qui va tuer tout le monde reste encore un argument de choix, ces mêmes idéologues se sont aperçus que le réchauffement climatique ne couvrait pas tous les cas de figure et que, dès lors, l’argument pouvait être invalidé …ce qui n’est pas bon pour des gens qui ont une approche religieuse ou quasi religieuse et souvent totalitaire de la question.

C’est pourquoi, désormais, on parle de dérèglement climatique ce qui permet de cocher fort commodément … toutes les cases !

S’il fait chaud, s’il fait froid, s’il fait sec, s’il pleut trop c’est le dérèglement climatique. Toute canicule (phénomène temporaire par nature) ne peut d’ailleurs être due qu’au dérèglement climatique et l’opinion semble parfaitement adhérer à ce discours !

Des exemples récents sont encore dans les mémoires :

Les inondations dans le nord, c’est le dérèglement climatique alors que l’on sait que la cause tient au manque d’entretien des canaux d’évacuation des eaux dans une aire géographique située en dessous du niveau de la mer.

Si les frelons asiatiques arrivent en Europe, c’est encore le dérèglement climatique alors qu’ils sont arrivés tout simplement par bateau dans des cargaisons de bois !

Si les moustiques arrivent en France, c’est le dérèglement climatique sans se poser la question d’une autre possibilité et notamment d’une adaptation au milieu ou d’un transport tout bêtement par bateau comme pour les frelons.

Si des virus africains de type fièvre hémorragique arrivent en Europe c’est encore le dérèglement climatique alors qu’ils ont été transportés par des oiseaux migrateurs porteurs de tiques infectées.

Dès qu’il y a un cyclone ou une tempête, c’est toujours le dérèglement climatique même si les occurrences ne sont pas plus nombreuses, et même plutôt en baisse, qu’auparavant mais leur caractère spectaculaire permet de marquer une opinion publique qui est toujours sensible au risque ; alors que, du fait du progrès technologique et de l’amélioration des conditions de vie, les décès dus aux tempêtes et catastrophes naturelles ont diminué de 90%. Mais, bien évidemment, on prétend le contraire !

Tapez « tsunami » sur votre barre Google et vous aurez droit à un véritable déferlement de catastrophes annoncées qui ont même été colportées par un ancien président de la république qui nous a déclaré que les tsunamis étaient provoqués par le réchauffement climatique (pour mémoire ce sont des tremblements de terre sous-marins)

Récemment des cartes ont été publiées nous montrant que tout le littoral français allait disparaître sous la mer en 2050 et la presse s’est engouffrée, sans vergogne et sans scrupules, dans ces biais pseudo scientifiques en citant « d’après une étude »  juste pour faire du clic sur internet

En fait, il ne se passe pas une journée sans que l’on ne soit assailli par les inepties des partisans de l’écologie idéologique avec quelques fois d’énormes mensonges.

Ainsi, « Riposte alimentaire », association gauchiste, a suggéré la mise en place d’une « sécurité sociale alimentaire» qui permettrait « aux 32 % de Français, qui ne peuvent pas se nourrir, de manger à leur faim, aux paysans de vivre dignement de leur métier, et de respecter les limites planétaires ».

Ce n’est pas tant l’idée qui est critiquable que le mensonge qui nous est asséné ; mensonge selon lequel un tiers des français ne mangeraient pas à leur faim ce qui ferait quand même un total, aussi incroyable que peu plausible, de 22 millions de personnes dans un pays connu pour la distribution généreuse des aides sociales !?!

Et ces idées farfelues sont relayées sans vergogne par la presse, et la télé en particulier, qui se vautre littéralement dans le dérèglement climatique !

De passage chez une amie, le 12 mai, j’ai eu le loisir de regarder le journal de 20h de la première chaine (je n’ai pas la télé). Le thème du dérèglement climatique a été abordé pas moins de 4 fois en une demi-heure !

On se situe là à un niveau qui dépasse largement celui de l’information pour celui de la propagande et du bourrage de crâne à moins que le catastrophisme climatique ne soit devenu qu’un marronnier. Quand on ne sait pas de quoi parler on parle du dérèglement climatique !

Le pire c’est que désormais les autorités légales contribuent à légitimer cette vision déformée du monde puisque la Suisse vient d’être condamnée par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour « inaction climatique »

L’incompréhension ne peut que nous gagner lorsque l’on apprend que cette décision a été rendue à la requête de gens qui « ressentent un mal être » … sans toutefois démontrer le moindre préjudice !

On condamne donc un Etat sur le fondement de simples états d’âme ; ce qui constitue une grave dérive jurisprudentielle. En France, obtenir une condamnation sur ce fondement est absolument impossible.

En outre, cette décision, juste saugrenue, constitue une violation de la souveraineté d’un pays plutôt réputé pour sa qualité de vie.

Et pour finir, les excès délirants de l’écologisme vont jusqu’à imputer désormais le réchauffement aux pets des ruminants qu’il va falloir éliminer en masse ; ce qui est une manière indirecte de nous amener, sous la contrainte, à adopter des régimes alimentaires végétariens car … oui souvent les écolos sont souvent végétariens ou pire vegan !

L’avenir apparait bien compromis …. car toutes ces « idées » relèvent avant tout de l’obscénité intellectuelle avec comme facteur aggravant que les solutions proposées font le plus souvent la part belle à la coercition avec comme seule option des dépenses publiques inutiles extrêmement couteuses pour résoudre des problèmes qui n’existent pas !

Bien cordialement à tous !

 

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

Une réflexion sur « Les dérives idéologiques de l’écologie »

  1. « C’est pourquoi, désormais, on parle de dérèglement climatique ce qui permet de cocher fort commodément … toutes les cases ! »
    Si les français avaient encore un minimum de sens critique, ils comprendraient que ce « dérèglement « n’existe pas et ne peut exister puisque le climat et de nombreux paramètres terrestres ou cosmiques varient constamment.
    Ma montre est « réglée » pour me donner autant que possible l’heure exacte, mais elle peut se dérégler accidentellement, même si elle a été conçue pour que ça n’arrive pas. Or ce que l’on sait du climat, c’est que depuis les origines de la terre, il n’a pas cessé un seul instant de changer et que les conditions qui prévalent au 21° siècle n’ont pas vocation a rester identiques indéfiniment! Le climat terrestre n’a jamais été « réglé »!

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