L’homme est binaire, chacun de ses actes tend soit à favoriser la vie soit à favoriser la mort. Il est pris entre ces deux termes à chaque instant de sa conscience et de ses actes.
Face à ces déterminismes il est parfaitement lucide. C’est cette lucidité qui lui fait préférer le mensonge à la vérité.
Objectivement, si l’on exclut son intelligence, la nature ne l’a pas gâté. Ses faiblesses naturelles sont rédhibitoires, il aurait dû disparaître depuis longtemps.
Mais il est là.
Est-ce acquis ? Définitif ?
Certains pensent que oui, d’autres affirment que non. Ils s’étripent sans limite sur le sujet, tout en évoquant d’autres motifs mensongers.
Dans le fond, en quoi cette exposition aux deux extrêmes que paraissent être la vie et la mort différencie-t-elle l’homme par rapport au reste du vivant ?
Je le dis en début de billet : par sa constante lucidité.
Mais, au moment où j’arrive à cette conclusion, je doute. Quelle lucidité ? Celle qui se cache derrière les mensonges ? Ma réponse est oui : « les cons n’existent pas ».
La connerie sert d’excuse aux pillards, aux vicieux, aux pervers, à ceux qui trichent mais savent parfaitement au fond d’eux reconnaître chacun de leurs gestes, vecteurs de vie ou de mort.
Appréhendée sous cet angle l’observation de l’être humain n’échappe pas à une question essentielle : pourquoi ou pour qui ?
En effet, tout cela n’a aucun sens s’il s’agit de simples errements. Toute cette intelligence, tous ces mensonges compliqués à l’extrême, toute cette énergie, pour rien ? Ce n’est pas possible.
Il y a un déterminisme, un but, autre chose…
Rien de ce qui nous est vendu à ce jour sur le sujet n’est convainquant.
Sauf sur un point : le néant n’existe pas. Car s’il existait la vie n’existerait pas.
On ne sort pas de là. Et ainsi on retombe sur la question fondamentale : la vérité a-t-elle plus de chance d’être révélée par l’aboutissement de la vie sublimée ou par la bascule vers la mort porte ouverte vers l’ailleurs ?
Je ne sais pas, mais mon choix personnel va à la vie comme seul chemin d’accès.
Ce qui implique :
⁃ la lutte contre la nature qui nous est défavorable
⁃ Le respect de la nature qui nous est utile
⁃ La détestation de ceux qui détruisent.
⁃ Le respect pour ceux qui construisent.
⁃ La détestation de ceux qui mentent.
⁃ Le respect pour ceux qui affrontent la vérité.
À la question de savoir qui ou quoi est derrière ou au dessus de tout ça, je propose simplement d’attendre d’arriver au but pour voir et comprendre.
Il n’est pas d’autre solution.
Mais s’il n’y a rien, les salauds ont-ils raison ? Ils profitent.
Non, je ne sais pas pourquoi, mais c’est clair pour moi, c’est non.
Bien à vous.
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