Nous sommes peut-être au bord de la révolte des gens ordinaires. De ceux dont 80% de leur valeur marchande est captée par le cartel de Bercy. De ceux qui tentent de vivre avec les 20% qui leur reste de ce qu’ils rapportent à l’économie. Qui se tuent à la tâche pour que d’autres se la coulent douce, sous le parapluie des avantages acquis ou de la connivence.
Le cartel s’inquiète. Il demande au Premier Ministre une sainte onction bénissant la terreur qu’ils installent à grand coup d’injustice fiscale. Sans terreur ils ne se sentent pas capables d’encaisser l’impôt démesuré.
Le Premier Ministre y va de son onction, sur place même, il n’a pas le choix. Il lui faut du carburant pour se maintenir au pouvoir, pour voir perdurer le coup d’Etat des technocrates sur notre pays, alors que tout leur échappe, tout part en vrille.
Le cartel ment, comme tous les gangsters. Le mensonge est là, tout autour de nous, il nous gagne.
Tout ce que l’on voit est faux. Cette jolie voiture, ce bel appartement, cette belle entreprise, son matériel, tout cela n’existe pas, n’est que crédit, basé sur la fausse monnaie gratuite que les banques sont chargées de nous distribuer selon des règles qu’elles seules comprennent.
Jusqu’à quand toute cette mascarade va-t-elle pouvoir faire illusion ?
Jusqu’à quand l’image, l’apparence, la démagogie, l’illusionnisme seront-ils les maîtres en lieu et place de la réalité, de la compétence ?
Jusqu’à quand les français goberont-ils que la « fraude fiscale » serait la raison de leur malheur, de leur vie d’esclave, de leur lente agonie, de la perte de leurs libertés, de l’angoisse de la délation qui fait de vos amis, de vos voisins, bientôt de vos enfants, le délateur qui génère votre destruction.
Ceux de ma génération ont eu beaucoup de chance, jusqu’à croire qu’elle dépendait de leur bon vouloir, qu’ils la méritaient sans rien lui devoir, jusqu’à oublier que la paix, la richesse, la liberté ne sont pas acquis, sont le fruit d’une âpre lutte de tous les jours.
Mes parents et mes grands-parents ont connu deux guerres, des troubles graves, une liberté au compte-goutte, la censure, la servitude, la misère sans assistance pour certains, la mort trop jeune pour les plus fragiles.
Aujourd’hui nous exigeons la liberté, nous exigeons la santé, nous exigeons la vie, et belle en plus, nous exigeons que nos rêves deviennent immédiatement des réalités.
Ça marche, mais à quel prix.
Au prix d’une illusion payée avec de la fausse monnaie, distribuée aux affidés, dans une organisation clanique où l’adoubement vaut compétence, où la responsabilité est décalée sur le voisin, où la vérité n’est plus perceptible mais au contraire cachée, ignorée, où le menteur est protégé, fêté, honoré.
Qui peut croire que tout cela peut aller bien loin ?
Edouard Philippe fait bien d’aller rassurer le cartel de Bercy. Une justice, celle de la vie si ce n’est celle des hommes, ne peut que le réduire en cendre à terme.
Il n’y a pas de place sur cette terre pour cette engeance. Pauvre Philippe, quelques efforts que tu fasses pour soutenir cette bande — tout comme le gouvernement mexicain soutient les cartels pour survivre — ils sont amenés à disparaître en enfer.
Je suppose que cela te contrarie beaucoup, mais il en est ainsi de tous les chancres sociaux.
Bien à vous.
Les Français payent tellement d’impôts et taxes que le jour où ils mourront la France fera faillite.
Les fonctionnaires de Bercy poussent même le raffinement jusqu’à organiser des réunions pour fixer la date des prochaines taxes à prélever.
Bercy, c’est l’inverse de l’école: C’est quand tu travailles bien que tu es puni !!!
Il est donc inutile de compter sur les élus pour changer cette médiocratie, nous ne devons compter que sur notre propre détermination. Aidons-nous en nous soutenant les uns les autres, fortifions ceux qui, parmi nous, sont faibles, unissons-nous, organisons-vous et nous gagnerons la liberté. Pour ceux qui le peuvent je conseille de fuir ce pays au plus vite !
La Bastille a été facile à prendre, Bercy ce sera légèrement plus difficile . . . à moins que.