En fouillant dans mes archives poussiéreuses, j’ai exhumé cette belle lettre que j’avais pondue, en 1998, à l’attention des impôts.
C’est un collector.
Comment pouvais-je encore croire que j’avais en face de moi des gens intelligents et honnêtes.
La Stasi était-elle une succursale de la justice ?
Et bien Bercy non plus !
Quel con j’étais ….
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Emmanuel Bolling
Commentaire d’Henri Dumas
Cette lettre d’Emmanuel est très émouvante. Nous l’avons tous faite, ou nous nous apprêtons à la faire.
Je pense à cet homme égorgé récemment. Je suis sûr que jusqu’au bout il n’a pas cru que l’issue était inexorable. Il a dû se dire : « ils bluffent ».
Même face à la caméra, lors de la scène ultime, il a dû penser que ce n’était que du cinéma, que les choses allaient s’arrêter. Quelle logique y avait-il qu’elles aillent jusqu’au bout ? Aucune.
L’absurdité de la situation devait être pour lui si forte qu’elle lui a paru incroyable, irréalisable. Il en était de même pour ceux qui partaient dans les camps, avec des pullovers pour ne pas avoir froid.
Face aux liquidateurs de Bercy, le contribuable, jusqu’au denier jour, jusqu’à la vente de ses biens à la bougie, jusqu’à la liquidation totale de son travail, de son entreprise, est incrédule. Il se dit : « ce n’est pas possible, quelqu’un va bien arrêter cette folie ».
Non seulement personne ne l’arrête, mais tous participent, ils sont même une large foule à applaudir.
Bjr,
Ces blaireaux en costume des Tribunaux, s’ils se baissaient un peu vers le justiciable, ils constateraient qu’ils sont acteurs & complices d’une mascarade meurtrière organisée par le fisc.
Mais voilà ils sont trop imbus et hautains dans leurs robes de comédie pour se mettre à la place du Peuple broyé et laminé par le tyran fiscal.
@+