Vous connaissez mon aversion chronique pour l’ENA cette machine qui crache des dizaines d’incompétents ayant le monopole de sucer à vie l’argent des contribuables en donnant l’illusion de faire des « choses utiles » en échange.
L’incompétence mixée avec l’irresponsabilité de cette engeance n’est plus à démontrer.
Mon aversion pour ces gens là vient certainement de ce que j’ai travaillé toute ma vie, pour finir ruiné salement, afin qu’ils puissent boire encore une petite pinte de sang.
Le mien…
L’Ifrap avait en son temps sorti un dossier sur l’ENA.
Tout le monde connaît, maintenant, la malfaisance sur l’économie des actions des énarques.
Quasiment, à chaque fois qu’ils dirigent une entreprise « d’état » ils dépensent à tout va, surtout, pour satisfaire leur égo en jouant les chefs d’entreprises, et quittent toujours celles-ci en quasi faillite avec des dettes abyssales.
L’Etat, dont tous les dirigeants, jusqu’au Président de la République sont des énarques réinjectent, sans état d’âmes puisque c’est vous qui payez, des milliards d’euros pour combler ces énormes déficits au nom de l’emploi.
Et « on » trouve une autre chaise musicale pour l’incompétent. Au besoin « on »va créer un machin/bidule pour celui-ci.
Les énarques sont partout, à tous les leviers de commande des administrations et nous font subir, à nos frais, leurs visions bullesques (et burlesques) de l’économie.
Combien de candidats à la présidentielle ne sont pas issus de l’ENA ?
Même le FN a le sien en la personne de son N°2.
L’énarque n’a pas de conscience citoyenne. Il est prêt à tout moment à retourner sa veste et à toutes les compromissions pour conserver ses avantages.
Notre nouveau Président à toutes les chances d’être issu de ce sérail et donc d’avoir vécu dans une bulle depuis son entrée à l’ENA.
Bulle payée par le contribuable.
L’exemple type est notre cher Michel Sapin.
Il peut ressembler à une caricature et pourtant c’est l’exemple normal de l’énarque.
Même le FN en a un, son numéro 2.
Les énarques sont prêt à tout, à retourner leur veste, à toutes les compromissions pourvu de conserver leur bulle d’or.
Un exemple type : Michel Sapin.
Michel Sapin à Argenton-sur-Creuse, en décembre 2003 © Alain Jocard / AFP
Indemnités indûment perçues: le (discret) recours de Sapin rejeté
4 avril 2017 Par Mourad Guichard
Alors qu’il assurait ne pas faire partie des condamnés dans une affaire d’indemnités indûment perçues quand il était maire d’Argenton-sur-Creuse (Indre), Michel Sapin vient de voir son discret recours rejeté par le tribunal administratif de Limoges.
Nouveau rebondissement dans l’affaire des indemnités indûment perçues par les élus d’Argenton-sur-Creuse, fief électoral du ministre des Finances, Michel Sapin. Le tribunal administratif de Limoges vient de “rejeter la requête personnelle de Michel Sapin et des autres élus d’Argenton-sur-Creuse qui avaient formé tierce opposition au jugement du 29 septembre 2016”. Ce jugement condamnait tout un parterre d’élus, dont Michel Sapin, ancien maire de la commune, à rembourser une indemnité liée à un prétendu statut de “ville touristique”. Un petit biscuit équivalent à un quart de leurs indemnités d’élus qu’ils ont pu déguster de 2008 à 2012, pour un montant total de 100.000 euros.
C’est Ludovic Livrenette, conseiller municipal d’opposition, qui avait porté l’affaire devant la justice. “L’affaire subsiste devant la cour administrative concernant l’appel fait par la commune”, précise-t-il au Lanceur. En effet et à la surprise générale, l’actuel maire d’Argenton-sur-Creuse – très proche de Michel Sapin (c’est son ancien beau-frère, pour être précis) – avait fait appel de la condamnation au remboursement, privant ainsi la commune du retour desdites indemnités. Le fait que le maire fasse partie des bénéficiaires n’est peut être pas étranger à cette décision…
Question : qui a payé son avocat ?
Ce cher Monsieur Sapin, en 2016, avait déjà coûté aux contribuables, depuis sa sortie de l’ENA, la modique somme de 19 millions d’Euros. Et ce n’est pas fini !
Les vaut-il ? C’est à vous de juger puisque c’est vous qui réglez celle addition.
Vous saurez tout sur ce gentil Monsieur en lisant mon papier du 2 octobre 2015.
https://www.temoignagefiscal.com/michel-sapin-et-…en-ca-nous-coute/
Je vous joins pour les contribuables qui sont curieux de savoir comment est formée notre formidable « élite » qui nous dirige et qui se gorge de notre argent depuis des décennies.
Et ce n’est pas fini.
Un très bel article de Nathalie MP publié dans Contrepoints le 6 avril 2016 https://leblogdenathaliemp.com/
Que nous dit le rapport du président de jury de l’école nationale d’administration (ENA), censée fournir au pays son élite administrative ?
Par Nathalie MP.
Évoquant par anticipation le débat d’hier soir entre nos prétendants présidentiels, Sophie Coignard du Point le comparait au grand oral de l’ENA (École nationale d’administration) et se prenait à espérer que les 11 partants éviteraient la langue de bois qui reste manifestement de règle chez les candidats au fameux concours, ainsi qu’en atteste la passionnante lecture du rapport du président des jurys du concours 2016 (M. Thierry Bert) publié le mois dernier (cliquer sur la première ligne du lien : « concours 2016 »).
Ce rapport est avant tout clinique. Il donne des statistiques sur les candidats. Il explique comment les jurys se sont concertés au préalable pour attribuer les notations et quelle ambiance (bienveillante plutôt que déstabilisante, comme c’est mignon !) ils ont souhaité faire prévaloir, notamment pendant les épreuves orales.
LES REMARQUES DES CORRECTEURS
En seconde partie, il rend compte de façon détaillée des remarques (souvent sévères) des correcteurs sur les copies examinées épreuve par épreuve. Mais il adopte aussi parfois un ton personnel très pince-sans-rire qui n’est pas sans nous distraire hautement.
Je ne résiste pas au plaisir de vous citer un passage relatif à l’épreuve orale d’entretien, anciennement grand oral. Il semblerait que les 197 candidats admissibles aient fait preuve d’une quasi unanimité à chanter les louanges du service public et à protester de leur total dévouement envers l’intérêt général, tellement plus « noble » que les intérêts particuliers ! Réflexions de M. Bert :
Il s’agit ici d’un jury de concours, et non d’une cérémonie religieuse. (…) Mais certains candidats sont restés fixés sur cette opposition entre le lucratif (le mal) et l’intérêt général (le bien). (…) Nul ne nie que l’État soit une superstructure très utile. (…) Mais il est tout à fait inquiétant qu’en France au XXIème siècle, on puisse encore croire qu’il a le monopole de l’intérêt général, alors que c’est toute la société qui y concourt (…). (page 47)
CONFORMISME GÉNÉRALISÉ
- De fait, de rapport en rapport, les jurys pointent leconformisme, le manque de sens critique, l’incapacité à prendre de la hauteur, l’absence de réflexion personnelle, parfois même la difficulté à comprendre les sujets et à utiliser les documents donnés en appui ou à échapper à leur simple paraphrase.
Les candidats ont aussi tendance à se montrer peu rigoureux sur les références qu’ils utilisent, donnant l’impression de construire des paragraphes entiers visant à placer à tout prix des citations qu’ils ont en tête mais qui ne présentent qu’un lointain rapport avec le sujet. Ou bien ils pratiquent allègrement le name-dropping sans explication ni discernement en faisant voisiner Zemmour avec Hume ou Locke, par exemple.
LE NIVEAU BAISSE
Dans la partie détaillée épreuve par épreuve du rapport 2016, les correcteurs ne sont pas tendres avec le niveau des candidats, aussi bien sur le plan des connaissances que celui du raisonnement. En économie, le jury du concours externe (étudiants) note :
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Le jury considère le niveau général comme moyen, tant sur les connaissances purement économiques que sur la capacité d’analyse.
Celui du concours interne (fonctionnaires) :
La moyenne de l’épreuve se situe à 9 sur 20 et reflète un niveau général assez faible, avec une forte concentration de devoirs en-deçà de 10 sur 20. »
Autre exemple, les correcteurs de l’épreuve « questions sociales » du concours externe ont observés que l’épreuve semblait mal préparée :
De grosses erreurs et confusions sur des notions de base ont en effet été fréquentes (…) À ce défaut de connaissance et de maîtrise du fond s’ajoutent des défauts de raisonnement.
Signalons enfin les remarques du jury « finances publiques » du concours externe :
Le jury a estimé qu’un nombre peu significatif de candidats avait bien compris les attentes de cette épreuve, en termes de méthode comme de programme.
Si vous parcourez le document, vous conviendrez aisément que je n’ai pas sélectionné les passages les plus désobligeants par pure intention maligne.
DES ÉLITES À L’ORTHOGRAPHE HASARDEUSE
C’est jusqu’à l’orthographe hasardeuse des candidats qui est épinglée dans l’exposé de M. Bert sur un concours considéré en France comme rassemblant ce que notre élite produit de mieux. La remarque est reprise ensuite par de nombreux correcteurs.
On constate cependant avec une triste surprise que l’ENA subit elle aussi ses petits nivellements par le bas, comme la première école primaire venue. Il a été décidé, à la « demande explicite » de M. Bert que l’orthographe ne pouvait donner lieu à des pénalités supérieures à 2 points (sauf copie incompréhensible) :
Nous savons tous que l’orthographe a évolué et évolue continuellement (…) Nous savons aussi qu’il s’agit souvent d’un « marqueur social », et qu’il faut donc relativiser son importance si l’on veut pratiquer des recrutements innovants. »
RIEN À VOIR AVEC LES INÉGALITÉS SOCIALES
Il y a vraiment de quoi s’esclaffer lorsqu’on consulte ensuite les origines sociales (parents majoritairement CSP+ et enseignants) et scolaires des candidats : la plupart des étudiants sortent de Sciences Po Paris ou d’un IEP, sinon d’HEC et ESSEC, les fonctionnaires du concours interne viennent essentiellement de Bercy tandis que les candidats du troisième concours sont issus le plus souvent des professions du conseil et de l’audit. On ne va quand même pas leur demander d’écrire correctement !
Si les difficultés orthographiques des candidats à l’ENA prêtent à rire, elles ont au moins l’avantage de montrer une fois de plus que les inégalités sociales ne sont rien dans la dégradation du niveau des élèves en comparaison de l’affaiblissement continu des programmes et des pédagogies utilisées qui affecte absolument tous les élèves, de la ZEP au concours de l’ENA.
SÉLECTIVITÉ QUI RESTE TRÈS ÉLEVÉE
- Rassurons-nous cependant. Si les candidats pris dans leur globalité n’impressionnent guère les correcteurs, la sélectivité est très élevée. On peut donc espérer que les 90 reçus en 2016 sont bien les représentants de la crème de la crème censée pourvoir à nos destinées au sein de toutes les administrations publiques. On sait qu’en France, on ne manque pas d’administrations publiques, lesquelles ne manquent pasd’activités amusantespour s’occuper et se trouver « obligées » de recruter de plus en plus de fonctionnaires, dont nos merveilleux énarques.
Il existe 3 voies d’accès à l’ENA : le concours externe réservé aux étudiants titulaires d’une licence, le concours interne pour les agents ayant au moins quatre ans d’expérience dans la fonction publique, et le troisième concours, supposé apporter de la diversité, ouvert aux candidats pouvant se prévaloir de huit ans d’expérience professionnelle en dehors de la fonction publique (élus, salariés du privé, syndicalistes). En 2016, ces derniers représentaient 112 inscrits pour un total de 1550.
UN TAUX DE RÉUSSITE À 10%
À la fin du 5ème jour des 5 épreuves écrites, il ne restait plus que 932 candidats. Parmi eux, 197 ont été déclarés admissibles et 90 furent ensuite admis à l’issue des épreuves orales. Le taux global de réussite est donc d’environ 10 %. Il est plus sévère pour le concours externe (7 %).
- Beaucoup des critiques adressées à l’ENA portent sur l’aspect reproduction sociale que j’ai évoqué plus haut, ainsi que sur sa« parité » hommes femmesdéficiente. Il n’y a toujours pas autant de filles que de garçons reçus : 35,5 % en 2016, alors que tous les espoirs semblaient permis en 2013 où le taux s’était hissé à 45 %.
Mais est-ce vraiment le problème essentiel de l’école ? Si l’on en croit les témoignages récurrents d’anciens élèves, le système du classement qui détermine l’ensemble de la carrière subséquente des élèves génère non seulement une obsession chez tous les anciens énarques, mais aussi le conformisme que les jurys d’admission déplorent tant par ailleurs.
UN PARCOURS BALISÉ
Pour arriver dans les premières places qui ouvrent la porte des 3 corps les plus « prestigieux » (Conseil d’État, Inspection générale des finances et Cour des comptes), il n’est question que de bachotage intensif d’où sont exclues toute originalité, toute idiosyncrasie personnelle et toute prise de risque qui compromettraient les chances d’être bien noté.
Dès le concours d’entrée, les élèves savent qu’ils « doivent » aborder tel sujet sous tel angle s’ils veulent être admis. Dans le rapport de M. Bert, on lit par exemple que sur le sujet « Un monde de croissance(s) ? Selon quels indicateurs ? » (épreuve économie du concours externe) les correcteurs attendaient des candidats :
qu’au moins un paragraphe du travail traite de la question de la remise en cause du modèle capitaliste fondé sur une croissance forte dans un monde où les ressources sont finies.
Ce n’est pas un mince paradoxe pour les candidats puis élèves de réaliser que toute l’originalité de pensée qu’on exige d’eux ne vaut que tant qu’elle reste dans les cadres autorisés de la haute fonction publique. Comme disait M. Bert, « nul ne nie que l’État soit une superstructure très utile. »
CAPACITÉ À SINGER
Dans un livre paru en 2012 et intitulé « Promotion Ubu roi. 27 mois sur les bancs de l’ENA », Olivier Saby (sorti en 2011 25ème sur 81) va encore plus loin. Il critique un enseignement qui fonctionne sur « la capacité à reproduire sans courage, à imiter, à singer. » Il dénonce des conditions de formation qui font évoluer les élèves en préfectures et ministères, au milieu de multiples avantages de fonction et très loin des réalités de la vie quotidienne des Français.
Il brocarde enfin le « vide abyssal de l’enseignement » qui est délivré par des intervenants censés être des experts dans leur domaine. Or, par exemple, Saby a reçu des cours sur l’ouverture du capital de Gaz de France par un spécialiste de la grippe aviaire qui avouait ne rien connaître au sujet du cours, cette situation « ubuesque » n’étant pas rare.
On dit généralement que l’ENA a été créée en 1945 à l’initiative du général de Gaulle pour donner une formation spécifique de qualité à tous les hauts fonctionnaires. C’est vrai. Mais il manque quelques éléments importants pour bien comprendre que cette « prestigieuse » école est le bras armé de l’étatisme le plus forcené et que ses absurdités, comprenant même des petits problèmes de déficit incroyables dans ce haut lieu de l’élite française auto-proclamée, sont complètement en phase avec l’échec qui vient imperturbablement conclure ce genre de politique.
DE GAULLE ET THOREZ DERRIÈRE L’ENA
En 1945, de Gaulle présidait un gouvernement provisoire qui comprenait des ministres originaires de tous les partis, y compris bon nombre de socialistes (SFIO) et communistes (PC). L’ENA fut instituée en même temps que les grandes nationalisations de 1945 (Renault, charbonnages, électricité…) et que les bases de notre calamiteux État-providence actuel. Qui dirigeait la Mission provisoire de réforme de l’administration chargée de préparer le projet de l’école ? Qui signa les décrets fondateurs ? Maurice Thorez, ministre de la Fonction publique et secrétaire général du Parti communiste.
Il est également troublant de voir que cette volonté de disposer de hauts fonctionnaires parfaitement calibrés par et pour l’État relevait de la même idée que celle qui avait présidé à la création de l’École des cadres d’Uriage par le régime de Vichy en 1940 (si ce n’est que dans le contexte de la Résistance, les cadres d’Uriage ont fini par se détacher de leur créateur).
On imagine bien qu’avec une inspiration aussi collectiviste, l’ENA ne pouvait qu’instaurer un formatage de la pensée et une mainmise des hauts fonctionnaire sur la gouvernance du pays (grandes entreprises privées comprises lors de pantouflages de pure connivence) avec des résultats au mieux décevants, mais plus souvent catastrophiques, comme nous le rappellent régulièrement les aventures coûteuses de notre État-stratège.
S’il vous prenait malgré tout l’envie farfelue de tester vos capacités à intégrer un organisme aussi furieusement français que dramatiquement prétentieux, vous avez jusqu’au jeudi 13 avril prochain pour vous inscrire au concours 2017 de l’ENA !
Ils représentent la fameuse exception française dont ils se gargarisent à longueur de temps et dont pas un pays (sensé) au monde ne veut imiter.
Maintenant vous ne pourrez plus dire : je ne savais pas qu’ils me pillaient.
Maintenant vous savez à quoi et à qui servent vos impôts.
Bon versement au Trésor Public…
Emmanuel Bolling
RAPPEL : MOBILISONS NOUS. SIGNEZ LA PÉTITION. (Colonne à droite)
Bonjour à tous. Merci de ce témoignage bien écrit et éloquent. J’ai subi ce genre de situation il y a longtemps. Comme disait Bernard Menez, qui avait vécu cela aussi : « Le contrôle fiscal, c’est Verdun! ». Et Philippe Bouvard qui narra les premiers mots de celui qui entrait chez lui pour un contrôle fiscal et qui lui déclara tout de go : « Faut que j’trouve quelque chose ». J’ai quitté la France depuis très longtemps, ce n’était déjà pas brillant, mais je ne l’ai jamais regretté(e). Comme disait aussi Houellebecq il y a quelques années : « La France, c’est un hôtel de passage ». Eh oui, l’important, c’est de pouvoir en sortir vivant, mais tous les pays ont fait le plein désormais. Dur, dur au début quand on vient du mythe français, mais dans l’Europe broyée et vendue, non ce n’est pas souvent pire ailleurs, sauf en G-B (lire The Guardian du 19 août 2018, une traduction impeccable peut être faite avec un automate gratuit d’Internet (Systran ou autre, il n’y a pas un mot à changer, et ça n’a pas besoin d’image).
Courage à tous et bonne année.
Bjr Emmanuel,
vous remuez le couteau dans la plaie de ces escrocs d’énarques vampires suceurs d’impôts!
ENA=Entreprise nationale d’analphabètes/d’anes/d’andouilles/d’arnaqueurs!
Cher Emmanuel ,
Vous touchez à nouveau un point essentiel du curieux fonctionnement de l’ETAT FRANCAIS ».
En effet les élèves de l’ENA se trouvent systématiquement investi au niveau d’administrateurs civil dirigeant les différentes directions de tous les ministères . ILS ONT LE MONIOPOLE DE CES FONCTIONS QUI LEUR SONT RESERVEES D’OFFICE dès sortie de l’ENA .
La perle c’est le CONSEIL D’ETAT qui est chargé avant toutes choses ( contentieux administratif ultime de « faire la loi »
Il suffit de lire la 1ère partie du code de justice administrative pour constater que le rôle du CE est avant tout « la REDACTION » des lois quels que soient les régimes . Ils prétendent ce faisant n’être pas des politiques mais seulement vérifier la conformité des projets de loi avec les engagements internationaux de la France ou le traité de la CEE
Autant dire que 95 % ( comme le disait JOSPIN) des textes sont retoqués par ces gens là
Un pauvre « mec » comme HAMON ne m’a jamais fait peur car son idée de « revenu universel » n’avait aucune chance de voir le jour un jour.
Je ne pense pas qu’une seule « démocratie européenne ou CEE ou même ailleurs ait inventé une telle « PLOUTOCRATIE ou le pouvoir est en fait dévolu à une « élite » sans bon sens et surtout complètement éloignée des réalités des gens .
Imaginez ( petite anecdote) un de ces petits cons a imaginé que TOUS les contribuables doivent faire leurs déclarations sur internet SOUS PEINE D’AMENDE , comme les petits vieux séniles en maison de retraite ou les quelques millions de Français qui habitent dans des lieux non desservis par l’ADSL ( il en existe sur une grande partie du territoire tel que les causses , le massif central les zones de montagnes) ou tout simplement les gens qui ne savent pas se servir de cet outil et qui en plus n’en ont rien à foutre car ils vivent bien sans . Et la liberté dans tout cela comme le dit Henry DUMAS ? ou est elle ?
Vous n’avez pas le droit de ne pas être abonné à internet ou si vous ne l’êtes p)as vous êtes obligé de confier à un tiers des informations privées pour qu’il fasse le nécessaire à votre place .
J’épilogue un peu trop sur cette question mais elle est symptomatique de la structure mise en place depuis la création de l’ENA en 1945 qui abouti ( ca ces gens là s’ennuient et ne cessent de PON DRE des textes des normes etc…) à un ENCADREMENT TOTAL DE LA SOCIOETE .
Savez vous que vous êtes en infraction dès que vous sortez de chez vous ?
Je vous garanti que si vous me racontez votre journée je vous trouve au moins 4 infractions à un règlement quelconque
Vive l’ENA et l’âne bâté
Lettre de Marcel Bich à ses actionnaires
« Assemblée Générale du 4 Juin 1973 »
« La deuxième base de notre affaire est de faire confiance à la responsabilité individuelle.
Nous sommes férocement anti-technocratiques. On ne tient pas le prix du bœuf en contrôlant
Les bouchers, on tient le prix du bœuf en produisant du bœuf. La technocratie est le mal de notre époque ; partie du plus haut (E.N.A), elle gagne tous les échelons ; elle séduit particulièrement les français – cartésiens de nature – elle aboutit a une pléthore de gestionnaires, d’organisateurs, mais quand il s’agit de faire le « boulot « il n ya plus personne. Cette technocratie entraîne un coût de production élevé et ce qui est bien plus grave, elle rend les gens moroses parce qu’ils s’ennuient dans leur travail sans initiative. Par la confiance donnée à l’ouvrier, à l’employé, au cadre, tout se trouve simplifié. Contrairement à ce qui se dit les chances de réussite de l’entreprise libre et indépendante sont plus grandes aujourd’hui qu ‘hier. Pour vous en con vaincre, il suffit de voir les difficultés de plus en plus grandes dans lesquelles se débattent les grandes entreprises étatiques. »
https://tinyurl.com/n4xb6gj
Bravo Emmanuel, encore un article passionnant.
Merci.
très bel article..
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