L’écologie, cette secte suicidaire mondiale.

L’écologie nous promet la fin du monde et nous en rend responsable, un poncif vieux comme … le monde.

Cette menace s’exprime contre la masse, au profit de l’élite initiée. Rien de bien nouveau.

Cette pensé citadine présuppose la perfection de la nature mise en péril par l’homme. Elle est contraire à la réalité connue de ceux qui vivent dans ou près de la nature qui, eux, l’identifient comme la contrainte qu’il faut dominer pour vivre.

Le petit rien qu’oublient les écologistes est que : si la lune existe pour la terre, la terre n’existe pas pour la lune.

N’existe que ce qui est regardé, le reste n’est que néant. C’est donc le regard qui crée la vie.

L’univers n’existe que parce que nous le regardons, plus nous le regardons plus il existe.

Réduire la trace de l’homme c’est à dire sa capacité à regarder, c’est réduire l’existant et augmenter l’immensité du néant. C’est favoriser l’obscurantisme, chemin vers le néant.

Quoiqu’il arrive, l’homme ne peut pas être l’ennemi de la vie puisqu’il est l’exception du néant, sans son regard la vie n’existe pas.

Jusqu’à ce jour, l’homme qui regarde l’univers où il ne perçoit nulle vie regarde donc l’inexistant, le néant pour lequel lui même, le« regardant », n’existe pas.

Le manque de curiosité des écologistes pour ce que nous sommes capables de regarder et pour l’espoir de ce que nous serons capables de regarder demain par nos progrès est affligeant, est contraire à la vie qu’ils prétendent défendre.

Le progrès consiste à regarder toujours plus, que ce soit vers le plus grand ou vers le plus petit. Le regard étant la vie, il est suicidaire de s’opposer au progrès, l’engouement pour lui est naturel.

C’est donc le regard, la perception de la vie qui donne la vie. La particularité du regard de l’homme est son association au souvenir qui lui permet de capitaliser son regard, d’en augmenter la portée, donc d’augmenter la vie.

L’erreur fondamentale des écologistes est de croire que l’homme capitalisant est l’ennemi de la vie, alors même que justement il est la vie.

L’apparent réalisme de leur théorie tient aux erreurs qui accompagnent le progrès. Ne savent-ils pas que justement toute progression se nourrit de ses erreurs, de la capacité à les analyser, à les réduire pour ne garder que le juste ?

Les écologistes, castrateurs de plus de progrès, de plus de vision, sont les vecteurs du néant dont ils prétendent nous protéger.

Bien à vous.

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

3 réflexions sur « L’écologie, cette secte suicidaire mondiale. »

  1. La France et les écologistes ont cruellement un déficit culturel. Un rappel que disait Jean Rostand à ce sujet : Qu’est-ce que la culture ?
    La culture ce n’est pas avoir le cerveau farci de dates, de noms ou de chiffres, c’est la qualité du jugement, l’exigence logique, l’appétit de la preuve, la notion de la complexité des choses et de l’arduité des problèmes. C’est l’habitude du doute, le discernement dans la méfiance, la modestie d’opinion, la patience d’ignorer, la certitude qu’on n’a jamais tout le vrai en partage; c’est avoir l’esprit ferme sans l’avoir rigide, c’est être armé contre le flou et aussi contre la fausse précision, c’est refuser tous les fanatismes et jusqu’à ceux qui s’autorisent de la raison ; c’est suspecter les dogmatismes officiels mais sans profit pour les charlatans, c’est révérer le génie mais sans en faire une idole, c’est toujours préférer ce qui est à ce qu’on préférerait qui fût.( J.Rostand 1968)

  2. L’Écologue nous indique la Voie, la seule, l’unique sauf à être anéanti, sa parole remplace la totalité de nos précédents augures et rien ne convient sauf à lui accorder notre confiance pour la sagesse de son expression si modérée, sans aucune trace de violences ni d’incendies.
    Toute référence à Big Brother serait incongrue puisque l’Écologue lui est supérieur en tout !

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