Le remake de la vessie et de la lanterne

Croissance nulle et forte inflation pour le premier trimestre 2022. Ce serait le résultat de COVID dit la presse… tout le monde acquiesce…

S’il fallait un exemple du ridicule de l’affaire COVID, il suffirait de se pencher sur les dégâts de la reprise, façon Hollywood, du confinement à Shangaï qui vise le gros rhume qu’est devenu COVID.

En clair, COVID fut une pantalonnade, très désagréable pour ceux qui l’ont subi, encore plus pour ceux dont cela a précipité la mort, mais sans effet sur l’économie de la France.

La crise économique dont enfin on parle est collective, elle vient de loin, portée par l’opinion publique cette marâtre qui depuis la nuit des temps commande la vie sociétale des hommes.

L’opinion publique a mille façons de s’exprimer, tantôt elle fait mine d’être libre, d’autres fois elle fait au contraire mine d’être contrainte, dans tous les cas c’est elle qui commande. Elle qui choisit les « hommes providentiels », ou au contraire leur absence ; les lois liberticides ou au contraire la chienlit libérale.

L’opinion publique française a choisi le chant orgueilleux du coq après avoir lamentablement perdu la guerre de 1939, puis l’américanisme idolâtre face à l’ivresse de la consommation. Enfin, plus récemment, le retour à la délation, à la jalousie morbide, à la haine du riche, du juif, élargie à tous les décideurs économiques grands ou petits, l’ensemble sous couvert d’écologie et d’égalitarisme.

L’opinion publique cherche juste à se mentir, à fuir ses responsabilité, toute à la joie du pillage cette constante animale de la société des hommes, qui n’a ni pudeur ni limite mais mauvaise conscience.

Les Français, depuis les années 70, ont mis au point un système aujourd’hui très sophistiqué de pillage des richesse accumulées par ceux qui en ont le don et la possibilité.

Le machin s’appelle Bercy.

Bercy aspire et éparpille tous les capitaux dès leur constitution, sauf pour les quelques privilégiés qui, soumis et de connivence, voient leur capital éventuellement prospérer, mais sous haute surveillance et fragilisé par des obligations parasites qui le défavorise à l’échelle du monde.

Donc, opinion publique en tête, le capital est honni en France. Bercy est largement applaudi lorsqu’il le traque et le détruit.

Oui mais, comme nous le répétons en boucle sur ce blog, nul progrès, nulle vie sans capitalisation. Accumuler et transmettre est la condition essentielle du progrès, en tout.

Celui qui sort de cette boucle, scolaire, scientifique, philosophique, politique, etc… régresse inévitablement.

L’économie sans capital ne peut pas vivre, que ce soit pour une personne, une famille ou une nation.

Depuis plusieurs décennies que l’opinion publique française hait le capital, que son outil de haine « Bercy » le traque, le pille après avoir instauré la terreur et en toute impunité, il a disparu.

A la place figure l’emprunt, qui va tuer la France.

C’est d’une grande simplicité. Qui va le dire, qui veut l’entendre ? Personne et surtout pas l’opinion publique, notre démoniaque patronne.

Que peut faire le petit clown que la France a réélu ?

Il vient de le dire : tout. Donc, traduction : rien.

Personne n’est dupe, mais l’opinion publique veut ce mensonge, elle veut continuer à piller, à en jouir, quel que soit le prix à payer. Pourtant, il va être salé.

Aux avant-postes de la catastrophe, victime précoce, je peux vous assurer que tout comme moi beaucoup vont en mourir.

Car, nous le savons depuis peu, le pillage du capital, de la propriété privée, est un acte de guerre. C’est celui que nous opposons à Poutine. Si terrible que celui-ci menace en contrepartie d’utiliser la bombe atomique.

On peut le comprendre, si j’en possédais une petite, je devrais faire appel à mon sang froid, à mon légalisme, à mon humanisme, pour ne pas l’expédier en catimini sur Bercy.

Trêve de plaisanterie, les événements ne s’y prêtent pas.

Ce pauvre Napoléon-Poutine se trompe autant que son modèle. Il croit être alors qu’il n’est pas, il n’est qu’un hologramme de l’opinion publique, celle qui avait changé au retour de l’île d’Elbe.

Celle-ci souhaite, mondialement, la fin de l’organisation économique en place. Au lieu de l’avouer, elle nous fait croire qu’une bataille de cour d’école dans le Donbass justifie une guerre d’invasion, qui elle justifierait une troisième guerre mondiale.

La chose paraîtra ridicule quand cette même opinion publique constatera les dégâts de ses pulsions. Quand les cartes économiques auront été redistribuées et que rien ne sera changé, car les règles de l’économie sont les mêmes immuablement.

Mais l’opinion publique veut la guerre pour ne pas avoir à se remettre en question.

Objectivement, elle est en droit de se méfier de ceux qui se prétendent les hommes du renouveau. Autant que des hommes de l’Etat, ce sont des menteurs, des profiteurs, qui se croient assez malin pour manipuler l’opinion publique, alors qu’ils sont justement manipulés par elle.

En réalité, le fleuve en furie de l’opinion publique emporte tout sur son passage. Les petites digues morales, juridiques, que les hommes tentent de mettre en place quand il somnole, sont bien peu de chose face à ses colères.

C’est là que, seul face à cette furie, l’homme peut se connaître. Nous y sommes.

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

3 réflexions sur « Le remake de la vessie et de la lanterne »

  1. Si vous êtes riche, vous êtes autonome et donc avez du pouvoir. Et ça, ça fait beaucoup de jaloux. Aucun des candidats n’a proposé le salaire complet qui est le signe de l’autonomie.

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