Le problème de base.
Voilà qui pourrait éclairer ma lanterne sur ce qui peut se passer dans nos sphères gouvernantes.
J’aimerais bien comprendre comment ils arrivent à être nuls en toute matière et à mécontenter absolument toutes les catégories socioprofessionnelles, depuis les commerçants jusqu’aux militaires, et même un autre gros paquet de fonctionnaires, sauf évidemment ceux qui savent profiter du système et ceux-là se comptent par millions.
La procédure de base dans les négociations entre une profession quelconque et l’État est que ce dernier propose d’abord un projet qui n’a aucune cohérence pratique, administrative et financière, fait semblant de négocier quelques mois puis impose SA solution, sous prétexte que c’est l’intérêt du citoyen de base, consommateur, ceci sans avoir la moindre idée de ce que veut ou ressent sur la question le citoyen de base, qu’il n’est pas lui-même évidemment, en temps que membre de « l’élite ».
Pour eux, il n’y a de gagnants que s’il y a des perdants. La négociation du type gagnant-gagnant, ils ne connaissent pas, probablement faute de n’avoir jamais œuvré dans le monde économique réel, sauf exceptions.
Il y a à coup sûr des millions de chefs de PME, d’indépendants, de libéraux, d’artisans, de restaurateurs, de cultivateurs et éleveurs, enseignants, etc…, qui aiment leur métier et cherchent à le faire bien dans le respect de leurs clients, mais sont significativement limités voire empêchés par une administration dépassée mais pinailleuse jusqu’au stade insupportable.
L’intérêt de tous étant que l’économie fonctionne bien, on se demande pourquoi gouvernement et administration ne ratent pas une occasion de faire pour que cela marche mal. Cela fait des années que l’on se demande si leur état mental n’a pas quelques sérieuses déficiences. Si les décisions délirantes voire débiles sont le fait de leurs mécanismes cérébraux les plus profonds ou d’une incapacité insondable d’analyse des problèmes. La crise liée au covid19 nous a fait la démonstration flagrante qu’ils sont complètement cons. Sans vouloir mettre tous les « dirigeants » dans le même panier, on pouvait encore accorder certaines circonstances atténuantes, mais là, même avec ce qui pourrait nous rester de bienveillance, c’est la consternation qui l’emporte totalement.
Faire un stage de philosophie spécialisée avec Maxime Rovere, dont il faut conseiller le livre, peut donc être d’une grande utilité. Je le cite : « La connerie est tout sauf statique. Elle se distingue par une résistance très spécifique que les cons opposent aveuglément à tout ce qu’on veut faire pour améliorer une situation quelconque – y compris la leur. Toujours donc, dans une vigoureuse opposition à vos efforts, ils voudront noyer vos arguments dans des ratiocinations (raisonnements trop subtils) sans fin, étouffer votre bienveillance par des menaces, votre douceur par des violences, et l’intérêt commun dans un aveuglement qui sape les bases mêmes de leur propre intérêt individuel. En ce sens, la connerie n’est pas seulement une sorte de résidu incompressible de l’évolution humaine, au contraire, elle est l’un des principaux moteurs de l’Histoire, une force qui – malgré ou plutôt grâce à son aveuglement – a remporté une grande partie des luttes du passé et en remportera beaucoup à l’avenir. Pour résumer la permanence insurmontable de cette force, on conviendra donc de ceci : les cons s’obstinent. »
« Les cons s’obstinent » : seule explication au fait que l’hydroxychloroquine soit toujours théoriquement interdite en France, que l’État providence soit toujours « sous protection » malgré sa faillite évidente, que l’on ait oublié comment éduquer la jeunesse ou fabriquer une centrale nucléaire, qu’on ait oublié qu’il faille des médecins pour que les français puisse se faire soigner, qu’on nous assomme avec le réchauffement climatique et le CO2 alors que les données de température se sont stabilisées depuis 25 ans et que le CO2 est sans action démontrée sur l’effet de serre.
Autre passage inspirant du livre de Maxime Rovere : « Les cons inspirent, au premier serrement de mains, une terrifiante impression de risque. On sait dès le départ qu’il faut les ménager; on esquive le conflit presque à chaque phrase, à chaque regard; d’une rencontre à l’autre, ce jonglage se poursuit sans qu’on soit toujours sûr de ses propres succès; puis vient le jour où tout s’effondre. En contemplant les choses qu’ils ont brisées en mille morceaux, on fait l’expérience de l’irréparable – l’une des plus douloureuses, l’une des plus fascinantes de toutes. Certains philosophes, dans un esprit de consolation, assurent que l’irréparable était au fond inéluctable; mais c’est un doux mensonge. L’irréparable arrive le plus souvent par accident. Et c’est cela précisément qui définit les cons : ils rendent les accidents inévitables ».
Quand Agnès Buzyn a vu venir l’épidémie de Covid19, et le manque de réactivité de l’équipe de tocards qui l’entourait, elle a préféré quitter le navire avant l’accident devenu inévitable, ce que j’aurais certainement fait aussi en de telles circonstances pour ne pas être associé à la série de décisions ou de non-décisions totalement lamentables qui ont suivi. Après, il a fallu trouver pour le poste un benêt susceptible de dire tout ce qu’on lui dit de dire et à l’occasion récupérer une partie des responsabilités du désastre sanitaire. Pauvre Olivier Véran. Je me demande comment il a pu accepter ça.
Reste que la nature dans son jeu habituel de reproduction d’une espèce donne à chaque génération toute la gamme possible des variantes individuelles, du plus con au plus intelligent – disons plutôt « capable ». Après, chacun a les chances dont il a hérité dans l’aventure de la vie. Malheureusement, les brutes, obtuses, bornées, primaires, possessives, autoritaires, pernicieuses et maléfiques, et leur cour de dépendants, ont souvent quelques capacités à s’accaparer le pouvoir. Il faut une base populaire bien instruite pour qu’une démocratie marche correctement. C’est un vrai problème. Rovere dit bien que l’on peut tenter négocier avec les cons, surtout sans agression, sinon, ils se braquent, en les faisant parler sur ce qu’ils pensent, leurs convictions, etc, en cherchant le point faible qui permettra de leur faire douter d’eux. Ce n’est pas gagné d’avance. D’autant plus que d’après Rovere toujours, mais cela reste d’expérience commune, le con aime provoquer, aime la réaction à ses dires péremptoires, aime écraser la contestation par des arguments fallacieux, aime même les insultes qui le font croire « dominant ». Reste une révolution pour les chasser quand ils sont au pouvoir, ce qui suppose un petit pourcentage de la population bien impliqués, et un peu d’organisation. La France est presque mûre.
Je vous prie d’écouter cette interview =
INVITE de Sud Radio : Stanislas Berton, entrepreneur, travaille sur la gestion des risques. Tient le site stanislasberton com et auteur du livre « Être français, lettre à ma soeur » Ed. Le temps retrouvé . En France on fait 80% de curatif et 20% de préventif. Sur Sud Radio de 12h à 14h pour réagir dans l’émission = cliquez pour écouter/lien Facebook : https://www.facebook.com/SudRadioOfficiel/videos/245038593213496/
Le Blog de Stanislas Berton = http://stanislasberton.com/?fbclid=IwAR3E3lz9plwLbPcovgo5r6joqzTXSqSjfVd7biCKoAkC4VXzhiBdO2zfrTw
je vous invite donc à remonter le temps par une intervention à L’ANAJ-IHEDN , Pour une » nouvelle conférence inédite : L’art de la non-décision ou comment donner l’illusion de l’action ?
Pierre CONESA, Ancien adjoint au Directeur de la Délégation aux Affaires stratégiques , Ancien Directeur général de la C.E.I.S, Auteur de “”Surtout ne rien décider, petit manuel de survie en milieu politique” (2014), Jeudi 23 octobre 2014, 19h30 à 21h00, Ecole militaire, Amphithéâtre Desvallières » Cliquez pour lire la suite=
https://jeunes-ihedn.org/wp-content/uploads/2014/10/ANAJ-IHEDN-CONESA-SURTOUT-NE-RIEN-DECIDER.pdf
Et = https://jeunes-ihedn.org/conference-lart-de-la-non-decision-ou-comment-donner-lillusion-de-laction/
Enquête sur Livre de Vincent Jauvert journaliste « Les voraces » de la République – C à Vous – 16/01/2020 cliquez pour écouter la suite : https://www.youtube.com/watch?v=cO4KBsQl_2Y&feature=youtu.be&fbclid=IwAR0tz05IXwIfVGojetRxhp-TfiUHI4oH_ofGS7npXxL91-eBxVpe8J9Nl5U
Un maire est en connexion avec le monde réel, en général. Je ne suis pas choqué qu’il assume une autre fonction dans la haute administration, s’il est capable de s’organiser pour faire correctement les deux. Par contre la liaison monde de la finance et haute administration n’est pas admissible. On en voit les dérives, avec les délits d’initiés, les manipulations boursières, les subventions non fondées, les achats de mines d’uranium au Niger à 10 fois leur prix, j’en passe et des meilleures.
« Pauvre Olivier Véran. Je me demande comment il a pu accepter ça. »
Réponse parce que c’est un grand con.
N’oubliez pas que la France est peuplée d’une écrasante majorité de cons
Et que tous ces cons, gouvernants et gouvernés veulent la peau de ceux qui ne le sont pas…
Etre un mauvais con c’est la définition du fonctionnaire classique.