Je pense à ma journée et je me dis : « Qu’aurais-je aimé faire aujourd’hui qui eut été décidé par le « peuple souverain » ?
Il pourrait fixer l’heure de mon réveil. Je me doute que tous ces français qui se lèvent à des heures non définies bousculent les transports en commun, la consommation d’électricité, que des horaires planifiés seraient bon pour la planète. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait déterminer la composition de mon petit déjeuner, là aussi je suppose que la trop grande variété de petits déjeuners augmente exponentiellement les produits à présenter en magasin et à transporter, au détriment du réchauffement climatique qui est directement proportionnel aux petites choses qui me rendent heureux. Mais, Je n’aimerais pas.
Il pourrait m’imposer mon type de voiture. Il n’est pas besoin d’être grand économiste pour imaginer toutes ces sommes perdues par les constructeurs pour me séduire, alors qu’une simple caisse à roulette suffirait à me déplacer. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait choisir mon activité professionnelle à partir de mes compétences, préalablement définies par lui. Alors que j’ai tendance à être attiré par ce que je ne sais pas faire, par les défis, par la nouveauté, bien que j’en conviens tout cela a un surcoût. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait choisir mon lieu de travail, mes compagnons de besogne, mes chefs ou mes subordonnés, alors que tant de gens m’insupportent et que je suis si attaché à mes partenaires de travail, que je choisis avec précaution. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait choisir ma cantine du midi. Envisager un menu rationnel pour tous, justement nutritif tout en étant équilibré et avantageux pour les producteurs et l’environnement, arguant du fait que la cuisine est une passion inutile. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait suivre tous mes déplacements physiques ou virtuels, écouter mes conversations téléphoniques, ouvrir mon courrier, puis limiter tout cela selon ses rationalités. J’imagine que la planète et la société pourrait y gagner. Mais, je n’aimerais pas.
Le soir quand je reviens chez moi je me dis qu’il pourrait être propriétaire de ma maison et décider de celle qui me faut et de son emplacement. Mais, je n’aimerais pas.
Quand je fais mes comptes à la veillée, je me dis qu’il pourrait imposer à tous le même salaire, ou encore chacun recevrait selon ses besoins en donnant selon ses moyens. Ma compétence serait offerte aux autres, leur incompétence me serait imposée, je serais une âme pure. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait choisir ma compagne de façon rationnelle pour façonner un monde d’amour et d’entente le plus parfait possible et éviter tous ces divorces si couteux. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait intervenir dans la procréation de ma descendance en choisissant pour moi le meilleur moment, pour eux la meilleure éducation qu’il prendrait totalement en main. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait décider du lieu de mes vacances, qui objectivement sont anormalement couteuses. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait décider de mes lectures, de mes films et autres spectacles. Mais, je n’aimerais pas.
Il pourrait intervenir dans mes soins et ma retraite. Oups, c’est déjà le cas. Mais, je n’aime pas.
Il pourrait aussi me lâcher la grappe et au contraire protéger ma liberté et mes biens, mais il n’en prend pas le chemin le peuple souverain.
Moi qui croyais que les Gilets Jaunes, armés d’un courage hors du commun, occupaient les ronds-points pour défendre les libertés individuelles, pour terrasser la bureaucratie, l’alliance du pouvoir technocratique et politique qui les prend pour de la piétaille, pour exister autrement que par un simple numéro ou comme des sans dent, je tombe de haut.
Les Gilets Jaunes rejoignent contre toute attente la CGT, les fonctionnaires, ceux-la même qui les soumettent, ceux qui se font passer pour le peuple souverain, qui partout dans le monde pillent et brutalisent ce peuple souverain.
Quelle pantalonnade !!!
Nos amis les Gilets Jaunes, ou ce qu’il en reste, devraient penser à la révolution qui comme eux ne vécut qu’un instant. En Août 1789 c’était fini.
L’intelligence qui portait la liberté contre l’oppression s’est exprimée à travers la Déclaration de Droits de l’Homme à l’occasion du chahut lié à la révolte des Gilets Jaunes de l’époque qui ont rasé les octrois et ouvert un espace de liberté.
Puis rapidement le Peuple souverain a pris le pouvoir et les massacres ont suivi, etc…
Bien à vous. H. Dumas
La politique en France avec humour , le Départ en retraite du curé ! =
On fêtait, ce jour-là par un souper d’adieu, le départ en retraite du curé de la paroisse. Un politicien local était invité pour prononcer un bref discours.
> > > > Comme il tardait à arriver, le prêtre décide de dire quelques mots pour passer le temps.
> > > > – » La première impression que j’ai eue de ma paroisse, je l’ai eue avec la première confession que j’ai eu à écouter. J’ai tout de suite pensé que l’évêque m’avait envoyé dans un lieu terrible alors que la première personne me confessa qu’elle avait volé un téléviseur, qu’elle avait volé de l’argent à son père, qu’elle avait aussi volé l’entreprise pour laquelle elle travaillait, en plus d’entretenir des relations sexuelles avec l’épouse de son supérieur. De plus, à l’occasion, il s’adonnait aussi au trafic de stupéfiants. Et pour terminer, il me confessa qu’il avait transmis une maladie vénérienne à sa propre sœur. J’étais atterré, apeuré, mais avec le temps, je connus plus de gens et je m’aperçus que tous … n’étaient pas ainsi. J’ai vu une paroisse remplie de gens responsables, avec de bonnes valeurs, croyant en la foi. Et c’est ainsi que j’ai vécu les 25 années les plus merveilleuses de mon sacerdoce. »
> > > >
> > > > Sur ces mots arrive le politicien, qui alors prend la parole.
> > > > Bien sûr il s’excuse de son retard et commence son allocution:
> > > > – » Jamais je n’oublierai le premier jour de l’arrivée du Père dans notre paroisse. En fait, j’ai eu l’honneur d’être le premier à me confesser…
Elle est très bonne.
Bonjour M. Dumas
Peuple et souverain sont antinomiques. Le peuple ne peut pas être au dessus du peuple, cela n’a pas de sens.
J’en suis arrivé à la même analyse, merci,
Eh, eh ! oui les GJ se sont dévoyés eux mêmes et leurs récriminations, pardon doléances, ne sont qu’un vaste brouhaha, une cacophonie que personne ne peut comprendre hormis les journnalisssses qui savent mieux que personne discerner le vrai du faux. Quant à la liberté d’agir pour chacun, elle se rétréci comme peau de chagrin en attendant les nouvelles technologies d’imprégnation du cerveau, qui pointent à l’horizon.