Cette célèbre phrase de la médecine des siècles passés, reprise par Jules Romain dans sa pièce satirique, m’est venue à l’esprit lorsqu’a soudain surgi du passé la photo que j’ai regroupée avec une récente dans le montage ci-dessous.
Entre ces deux portraits de moi, il y a exactement 33 ans d’écart.
Physiquement, il est indéniable que le temps a fait son œuvre, y compris en profondeur. Il n’est pas contestable que le regard conquérant de ma jeunesse a fait place à une sorte de fatalisme perceptible sur la photo d’aujourd’hui.
Les contraintes fiscales sont probablement le facteur principal de cette mutation. Je ne suis pas le seul dans ce cas, nous sommes des milliers.
Je pense objectivement que le contrôle fiscal doit être considéré comme une maladie professionnelle portant profondément atteinte à l’intégrité physique et, qu’à ce titre, il devrait être pris en charge par la sécurité sociale. Les personnes exposées devraient être considérées comme exerçant un métier pénible dans le cadre du calcul de leur retraite.
Parce que, tenez-vous bien, j’ai retrouvé cette photo dans les papiers conservés par ma belle-mère, elle était incluse dans la communication d’une campagne électorale que j’avais menée en Mars 1982, à l’occasion des élections cantonales.
Je vous propose de prendre quelques minutes pour lire ma profession de foi :
Incroyable non, pendant que mon apparence a considérablement changé, s’est usée, ma pensée est restée parfaitement intacte.
Il n’y a aucune différence entre ce que je dis aujourd’hui et ce que je disais il y a 33 ans. Bien plus, tout ce qu’alors je prévoyais s’est déroulé exactement comme prévu.
En 1982, après huit ans de socialisme bureaucratique, inauguré par Valery Giscard d’Estaing et poursuivit par Mitterrand et les autres, les conséquences prévisibles et les moyens pour les éviter étaient déjà parfaitement visibles.
Rien ni fit, rien ni fait toujours.
Bien cordialement. H. Dumas
Bjr,
Ces gestapistes fiscaux m’ont octroyé une belle hypertension à force d’harcèlements, mensonges, poursuites et saisies sur salaire!
Mais ils ne m’auront plus car je préfère mourrir debout que vivre à genoux!
A mon tour de les faire taire!
@+
Les soucis générés par le harcèlement administratif, ont eu pour moi d’autres impacts que le seul côté financier.
Si je suis quasiment obèse aujourd’hui, en tout cas en surpoids manifeste, il est clair que l’angoisse permanente a joué. L’Assurance Maladie porte bien son nom, avec elle, c’est l’assurance d’être malade. Je considère avec le plus grand sérieux que j’ai perdu en espérance de vie. Je sais déjà que je mourrai 5 à 10 ans plus tôt.
Mais les fonctionnaires du « sociââââââl », persuadés d’avoir des petites ailes blanches dans le dos, n’en sauront jamais rien.