Le déni

La France va-t-elle mal ? Voilà une question qui recueillerait probablement 99% de OUI, si un référendum était lancé ainsi formulé.

Face à ce constat, donc unanime, les explications ne manquent pas.

D’abord celles des professionnels, les hommes de l’Etat, élus de tout poil. Chacun d’eux a une explication, nous n’en ferons pas l’inventaire, c’est une histoire à se fâcher… Malheureusement les conclusions de leurs explications, quelles que soient leurs formes, sont uniformes : il suffit d’appliquer leurs recettes de pouvoir, et le tour est joué. Non pas tout à fait, en plus il faut payer pour voir. Encore…

Celles des amateurs, ils sont un peu plus de soixante millions. Là, c’est le grand désordre et la multiplication exponentielle. Cela part de la faute du fonctionnaire, du commerçant, de l’immigré, du riche, du pauvre, du fanatique de la discipline, de l’anarchiste, du politisé, de l’abstentionniste, du syndicaliste, du patronat, etc…

Impossible de s’y retrouver, chacun a ses journaux, ses supporteurs et ses champions qui se tirent la bourre à longueur de jours, de livres, de communiqués et de rassemblements.

Celles des scientifiques, sommités tout aussi divergentes que les autres intervenants, mais dont les explications sont enrobées dans des citations ou exemplarités puisées dans l’histoire. Il faut le dire ce formalisme conforte leur vision, mais uniquement chez leurs affidés déjà convaincus…

Vous imaginez que, pris dans cette diarrhée intellectuelle et interventionnelle, il est particulièrement délicat de donner une opinion, surtout quand celle-ci vous parait d’une simplicité navrante, et peut se résumer en quelques lignes. Que sont quelques lignes face à cet Himalaya d’avis et de compétences…

On est le 10 octobre 2025, c’est la fin des beaux-jours, grâce au réchauffement climatique il fait aussi bon et beau sur la Méditerranée que le même jour en 1984, la prudence m’abandonne, je vous donne mon avis.

La France va mal parce que les Français refusent d’affronter toute difficulté.

En fait, finalement, c’était juste une ligne !!!

C’est mon expérience et mon opinion. La vie n’est faite que de difficultés à franchir. C’est à la fois le défi, le problème et le bien être ou le mal être selon le résultat du franchissement.

Comment un pays peut-il, face aux difficultés, détourner le regard, faire confiance aux charlatans et escrocs divers qui se précipitent systématiquement au chevet des peureux pour leur faire croire qu’ils vont leur éviter les raisons d’avoir peur, et continuer à faire semblant d’être insouciant alors que tout montre que le pire approche ?

Et que… personne ne moufte pour réveiller la belle au bois dormant…

Conclusion

La France meurt du déni. Ce qu’elle aura à affronter quand la vérité va la terrasser et dépassera tout ce qui peut s’imaginer.

C’est peut-être cette fois qu’elle va carrément disparaître…

Vertigineux, non ? Et ça tient en une ligne…

Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

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