Le Charles de Gaulle

Le fleuron de notre marine, notre force de frappe, rentre précocement au bercail plein pot de sa puissance inépuisable.

Il y a 50 malades « hospitalisables » à bord. Ils ont attrapé le Covid-19. Mais pas seulement, il s’avère que la moitié du vaisseau, 900 marins environ – 30% des tests ne sont pas finis –, est positive au test de cette maladie. Tous jeunes, en bonne santé, triés sur le volet. Trente hospitalisés légers, un seul en réanimation pour l’instant. Ils étaient 1.800 qui pétaient la forme au départ du périple fin Janvier. On espère zéro mort.

Avec le même ratio ce serait 33 millions de français positifs ???? Plus les vieux fatigués et les claudicants de la santé. Constatés à ce jour : 15.000 morts, 0.04 %.

Sans le confinement, avec les chiffres du Charles de Gaulle, se serait donc 1.000.000 d’hospitalisations et 330.000 malades en réanimation !!! Cherchez l’erreur.

Conclusion :

Une pandémie virale qui tue, mais peu. Une contagion spectaculaire.

Le confinement est l’arme essentielle, et jusqu’à ce jour unique dans l’absolu, ce que tous les scientifiques savent face aux virus qu’ils connaissent mais ne maîtrisent pas.

Des constations qui n’ont pas dû échapper à l’OMS. Qui ont donc dû être divulguées en temps et heure aux gouvernements de la planète.

Quoique cela n’a pas l’air d’être l’avis de Trump… Mais, l’avis de Trump… qui s’en soucie ?

Revenons en France, pays dont le monde entier envie l’organisation de la santé.

Donc les hommes de l’Etat sont informés du départ de feu en Chine par l’OMS, ils ont à mettre en œuvre la seule solution possible : le confinement.

Et là, c’est le bordel intégral.

L’alerte de l’OMS tombe sur le fax d’une sous-secrétaire attachée à ce poste, dont c’est la pause cigarette. Quand elle remonte du trottoir, où elle est partie fumer, la malchance fait qu’elle est happée par une discussion « photocopieuse » accompagnée d’une pause-café où il est question d’un voyage organisé par le comité du personnel, justement en Chine. Il s’agit d’aller visiter l’Opéra de Pékin. Certaines sont favorables, d’autres critiquent le choix d’un bâtiment réalisé par un architecte à la réputation sulfureuse depuis que le toit de Roissy s’est effondré. Elle est perplexe. L’heure tourne. Elle est obligée de partir en catastrophe chercher sa fille à la maternelle. On vient de lui téléphoner que si elle ne se magne pas elle retrouvera sa fille sur le trottoir devant la maternelle. Elle ne repasse pas par le fax.

Enfin bref, l’information de l’OMS arrive tardivement sur le bureau du sous-secrétaire d’Etat attaché aux fax. Il est en RTT.

Ce n’est que bien plus tard, et par hasard, que le Président Macron, entre les réunions de deux commissions, la grosse et la petite, sera informé discrètement, comme il se doit, par son homme de confiance.

L’une des commissions traite des élections à venir, c’est la grosse, pendant que la petite traite… aussi des élections à venir.

Le Président pressent immédiatement que l’information vise un sujet où il ne doit prendre aucune décision. Il décide donc de réunir, comme à l’habitude, une commission, voire de lancer un débat national s’il le faut. C’est ainsi qu’est convoqué le Conseil scientifique, par chance ce jour là aucun de ses membres n’est alité ou en EHPAD.

Avant la réunion on explique au Président que rien n’est prévu pour ce type de situation, pas de matériel, pas de stratégie, mais qu’il doit se méfier d’un fou maniaque du virus : le professeur Raoult.

Le conseil scientifique, qui raisonne comme une réunion d’alcooliques anonymes en phase d’échec et l’arrosant, est principalement interrogé sur les élections municipales, qui sont l’ordre du jour de toutes les commissions cette semaine-là.

Il conclut que cela ne pose aucun problème. S’en suivra la maladie de bien des acteurs politiques célèbres ou insignifiants, sans distinction. La mort de quelques-uns. Droit dans leurs bottes Président et Conseil scientifique ne regretteront rien.

Après les élections qui vont occuper tout le monde, le monde médical de base tire la tronche, les malades contaminés ont une drôle de touche et tendance à passer l’arme à gauche. Ils se multiplient exponentiellement et surtout : nos voisins ont plus de perte du fait du virus que de la mafia, ce qui surprend.

Un vent de panique circule à L’Elysée, il touche principalement les personnes âgées.

Pendant ce temps le professeur Raoult a fait provision de tests, de masques et de « Clos Roquine » un rosé Corse bien connu, il attend son heure.

 

Alors

Pas de test, pas de masque — les chinois exportent la maladie sans ses accessoires –, pas de gel hydroalcoolique, que du savon de Marseille, où justement le professeur Raoult…. est l’actionnaire principal de l’usine de production ont découvert les reporters de Médiapart.

Pas de place dans les hôpitaux, cellule de crise à l’Elysée. Le conseil scientifique arrive avec des fiches sur le professeur Raoult, rien concernant la pandémie.

Impossible de mettre en place un confinement sélectif, ne visant que les malades. Ce que font les Coréens, mais qui sont plus proches du robot mutant que de l’être humain selon l’avis du conseil scientifique qui n’en rate pas une.

En catastrophe Philippe, soudain et bizarrement éclairé, propose un confinement total. Il a l’accord de Castaner, ça fait marrer les flics qui seront seuls dans la rue, leur rêve.

La proposition est acceptée à mains levées, sauf pour les « rhumatismeux » qui ne peuvent pas lever la main.

C’est parti.

Les conséquences économiques et sociologiques ne sont pas discutées, ce n’est pas la bonne commission pour cela. Ce sera pour plus tard. L’heure est aux communicants. Comment Manu annoncera-t-il la nouvelle ?

Nous en sommes toujours là… Le temps s’est arrêté.

La première annonce n’a pas plu à Brigitte. Manu était trop scolaire, pas assez dans le rôle. Une deuxième séance est programmée pour le 13 Avril.

Elle n’a pas été concluante non plus, une autre est prévue pour le 11 Mai. Manu révise et bosse son sujet.

Mais pendant ce temps

Raoult lui savonne la planche. Il fait la démonstration qu’avec des tests, des masques, de l’énergie, on peut diagnostiquer tout le monde et n’isoler que les malades, et que son rosé, contrairement à ce qui est dit, ne bourre pas la gueule et rend la maladie plus supportable.

En clair Raoult fait la démonstration que la boutique de Manu merde complètement.

Ce dernier a peur que tout le monde s’en aperçoive. Bien plus, que tout le monde se rende compte que s’il n’y avait que la santé en état de collapsus ce serait un moindre mal, mais que c’est en réalité tout le système qui est en carafe grave, touché mortellement par le « fonctionavirus ».

Alors Manu file négocier chez Raoult, le conseil scientifique s’étouffe. Ils décident d’arroser ça….

Manu en profite pour draguer les infirmières de Raoult, sans succès. Raoult les avait averties…. C’est lui ou moi.

Aujourd’hui

On attend un soulèvement général pour Mai ou Septembre.

Personne n’étant en mesure de lever le confinement, surtout pas le conseil scientifique dont c’est l’heure de gloire, ni les flics qui prennent leur pied à mettre des prunes sans explication et sans témoin. La mort lente de la société va être accompagnée de soubresauts violents.

Voilà donc exposée exactement, sans far, avec des informations inédites, exclusives, la situation telle qu’elle se présente. Chacun en pense ce qu’il veut.

Bien à vous. H. Dumas

1 étoile2 étoiles3 étoiles4 étoiles5 étoiles 5,00 sur 5 (10 avis)
Loading...

A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

6 réflexions sur « Le Charles de Gaulle »

  1. Belle vision … Pour ma part j’ai dénoncé les travaux du Sapeur Camenber visant à rendre inopérantes les DE 92/49/CEE et 92/96/CEE applicables depuis le 1 juillet 1994…
    Après la balade du Clemenceau  » à la remorque  » sur toute les mers du Globe le Covid 19 du Charles de Gaulle ou l’image de nos maisons de retraite

  2. Le ridicule suscite l’humour mais la réalité la tristesse et la rage.

    Faute d’assez de tests, personne n’est capable de savoir quel pourcentage de la population a été contaminée et immunisée. Certainement beaucoup plus qu’on ne le croit. 50% n’est pas absurde.

    Raoult se base aussi sur les observations du paquebot contaminé en confinement (!) au Japon pendant des semaines, avec l’air climatisé (!) et une population de passagers globalement âgée et vulnérable. On ne peut pas faire pire et pourtant, moins de 1% de morts.

    Question calcul, sur le Charles de Gaulle, 1/1800 en réanimation, cela fait # 37000 pour la France entière. Les stats en France au 26/4/20 sont disponibles pour les hospitalisations et les ehpad. Plus de 80000 personnes ont été hospitalisées mais le nombre de personnes ayant été en réanimation n’est pas clair, environ le cinquième des personnes hospitalisées. Il n’y a pas d’incohérence majeure entre les chiffres du porte-avions et ceux du pays.

    Le confinement fera plus de dégâts que le virus, qui lui, pour le moment, ne fait pas pire qu’une épidémie de grippe saisonnière. Et il faudra certainement plusieurs années pour le constater vraiment.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *