Comme chacun le sait, le procès de Nuremberg était censé mettre un terme définitif à la folie des hommes de pouvoir en marquant les bases d’une justice mondiale capable de convoquer et de juger ce qui fut alors défini comme un crime contre l’humanité :
« l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation et tout acte inhumain commis contre toutes les populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux, lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime entrant dans la compétence du tribunal ou en liaison avec ce crime »
En réalité ce procès ne put être mis en œuvre qu’après l’écrasement de la nation dont les accusés étaient supposés avoir abusé la bonne foi, organisé donc par des vainqueurs par KO.
Cela n’enlève rien à sa dimension, mais cela explique que ce genre de procès n’a plus eu lieu — et n’aura plus lieu — sauf pour des lampistes. Alors que les excès des hommes de pouvoir, leur mépris des libertés individuelles, n’ont jamais faibli.
Ainsi sur notre terre les hommes sont toujours maltraités, impunément, par des escrocs — souvent fous, déséquilibrés, fanatiques — déguisés en « hommes de l’Etat ».
Ces maltraitances n’ont pas systématiquement la forme ultime de camps de concentration ou d’assassinats de masse, mais pour celui qui en souffre la différence d’apparence n’est pas significative.
La souffrance étant in fine toujours individuelle, l’effet de masse spectaculaire lui est extérieur.
L’extraordinaire de Nuremberg est que les accusés ont tous plaidé « non coupables ».
Certains en cours de route, pendant l’année du procès, ont pris conscience de leur engagement dans l’horreur, mais sans plus.
Il leur suffisait de penser qu’ils n’étaient que des exécutants pour se libérer de toute contrainte morale, pour ordonner ou décider le pire sans prise de conscience, et cela jusqu’au moment ultime où la force les a réduits à rien, à leur simple inhumanité.
Leurs accusateurs n’ont pas été très différents, ils ont escamoté leurs propres crimes contre l’humanité au motif qu’ils n’étaient pas dans le même espace de temps.
Est-ce un motif valable lorsque l’on a la prétention de définir un nouveau monde de raison et de paix ? La suite a prouvé que non.
Donc, Nuremberg se confond avec la victoire militaire, il n’est pas une prise de conscience mondiale de l’homme, de son caractère sacré, du respect qui lui est dû. Il est un contre-exemple de l’idée de justice universelle. Il n’est qu’une vengeance, mais admissible, compréhensible.
Napoléon a échappé à ce genre de « production » pourtant prévu pour lui par ses vainqueurs, Hitler aussi, et dans la foulée le peuple allemand et sa croyance majoritaire et mortifère dans le nazisme. Quelques seconds couteaux ont payé la facture, ce fut un tragique minimum.
Qu’en est-il aujourd’hui, en France ?
Une croyance, probablement erronée mais majoritaire, permet de poursuivre et de torturer les possédants au motif d’une égalité que l’univers ne parait pas connaitre.
La définition du crime contre l’humanité de Nuremberg s’applique à cette situation, sans le corolaire physique.
Ce dernier est-il indispensable ? Pour l’observateur peut-être, tant l’homme est insensible à la souffrance morale des autres. Pour la victime non, sa souffrance morale peut atteindre des sommets sans que le sang coule, ou si tardivement qu’il n’est plus relié à la source du crime.
Nous sommes dans une société ou des exécutants de la doxa n’hésitent pas à réduire en esclavage, à commettre des actes inhumains, à persécuter pour des motifs politiques et religieux – l’égalitarisme peut être considéré comme une religion tant il n’a aucun rapport avec la nature, avec l’univers – ceux qui sont arbitrairement désignés au sacrifice.
Ainsi Bercy est assimilable, à 80%, à la description d’une structure étatique aux privilèges incompatibles avec les lois de notre pays, coupable d’actes journaliers qui génèrent des souffrances inhumaines pour les français, au service d’une croyance égalitaire érigée en véritable religion.
Nous allons tenter un petit Nuremberg au TJ de Paris, ceux que nous poursuivons plaident déjà non coupables, et comme nous n’avons pas au préalable éradiqué leur structure, que nous n’avons pas les moyens de les mettre KO, ils envisagent très sérieusement que ce soit nous, les victimes, qui soyons condamnés.
Nous verrons bien.
Bien à vous. H. Dumas
Ceux qui ont jugé les dirigeants nazis sont ceux qui ont tué en quelques jours 135 000 habitants de Dresde et balancé deux bombes atomiques sur les Japonais.
Un de mes professeurs nous avait dit un jour que les démocrates s’inventaient des devoirs pour justifier des droits dégueulasses sur les autres.
Belle analyse!
En fait j’ai mis longtemps à comprendre pourquoi ma famille vivait recluse après la 2eme guerre mondiale dont elle fut résistante, et avait donc très peu de contact avec les autres . Le vécu de cette période a fait découvrir la réalité de certains citoyens très nombreux et il est bien vraie de dire: « quand nous sommes dans la difficulté nous sommes dans la vérité ».
Et nous comprenons mieux cette phrase biblique : « Plus je côtoie de gens plus je comprends pourquoi Noé n’a sauvé que des animaux …. ! »
Les vrais amis sont comme les diamants, précieux et rares. Les faux amis sont nombreux comme les cailloux il y en a de partout.
En fait on ne règle pas les problèmes avec ceux qui les ont créés, ma famille l’avait compris sauf un court passage de Charles de Gaulle.
En conclusion je me souviens de ce proverbe Napolitain : « Comment appelle-t-on une famille mafieuse qui réussit? Un gouvernement »
Je suis fils et petit-fils de résistants cévenols je n’appelle pas la police ni les services judiciaires, j’appelle la famille. Être Français n’a plus de sens pour moi donc je n’appelle pas la police, ni les services judiciaires, j’appelle la famille.
Marc Twain disait = Qu’elle est la différence entre un Taxidermiste et un Percepteur des impôts ? » le Taxidermiste ne prend que la peau »