Je respecte les religions, c’est-à-dire ceux qui croient, dont je suis, qu’au-delà de notre vision la vie existe, qu’elle est dotée d’une morale, ou d’un Dieu, qui lui donne un sens, que nous ne comprenons pas toujours.
Mais ces croyances ont un problème, elles se structurent en église ou autre organisation dont le but est de recruter, par la force ou la ruse, des êtres simples qui, aussitôt recrutés, sont transformés en esclaves intellectuels au service des organisateurs de la structure.
Finalement, ces croyances, différenciées à la base, finissent toutes avec la même organisation défaillante, agglomérant l’intelligence manipulatrice et la bêtise naïve, sans exception.
Alors que l’on pourrait imaginer que les siècles passés sous la coupe des curés, qui étaient insensibles par vœux à la sexualité, insensibles à l’ivresse de la richesse, dont le chef suprême – et eux par ruissellement – était infaillible, nous auraient vaccinés, eh bien non, ce n’est pas le cas.
Même la laïcité, cette liberté devenue aujourd’hui une nouvelle religion, nous impose ses curés.
Les voix se lèvent, dont Juppé, quand même, pour prétendre que juger de l’intégrité, du professionnalisme, de l’équité des magistrats serait un blasphème condamnable, quels que soient les jugements rendus par ces magistrats, quelles que soient les preuves fournies. Où va-t-on ?
Qu’on se le dise : le magistrat est infaillible. Ne pas être d’accord avec cela est un péché de démocratie, passible de sévères condamnations. Il en va de la survie de la démocratie… car cette infaillibilité est consubstantielle à la démocratie, prétendent les moralisateurs.
Conclusion :
La démocratie n’est plus un espace de liberté, une organisation ouverte à tous pour permettre de vivre ensemble, chacun étant lui-même.
La démocratie est une religion, dont les juges, acteurs suprêmes, ont toujours raison, sont au-dessus de tout soupçon.
C’est absurde, vous en conviendrez.
Alors, où est le problème ?
En fait, il est très simple : le vote de tous, essence de la démocratie, ne peut pas être délégué.
Sans quoi on aboutit inexorablement à une séduction perverse de ceux qui ont l’intelligence du pouvoir au détriment de ceux qui ne l’ont pas.
On est alors face à une nuée de prétendants visant à représenter le plus grand nombre possible d’andouilles.
Pour accéder au volume gagnant d’andouilles, les prétendants n’hésitent pas, par le mensonge, à fabriquer de faux andouilles qui ne le seraient pas si on ne leur mentait pas, mais qui, hélas, n’ont pas accès aux informations qu’il leur faudrait pour trier entre mensonge et vérité.
La solution ?
Pas plus compliquée, et déjà exprimée ici : l’Assemblée nationale ne vote pas les lois.
Elle les prépare et les soumet mensuellement à toute la population du pays, qui vote électroniquement.
La démocratie directe s’exprime alors par ce vote mensuel. Cela exige des informations vraies et claires, que tous les votants vont exiger. Vérité et sincérité vont alors inévitablement s’exprimer, et ça change tout.
Ce sera enfin la démocratie, à laquelle personnellement je crois…
Bien à vous.
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Divers- Merci pour cette contribution.
Pour préciser, l’idée part du constat de la trahison de la délégation de vote et des manipulations qu’elle induit.
Donc le vote ne peut être que direct, et limité aux lois du ressort de l’Assemblée nationale.
La gestion n’a pas à s’embarrasser de politiques, des techniciens dont le responsable régional est élu répondent aux besoins.
200 élus pour préparer les lois que votera directement, électroniquement et mensuellement la population, cela ramène la politique à son rôle et l’y cantonne.
Ce concept simple peut être compris de tous.
Mais cela ne suffit pas, il est nécessaire qu’il soit porté par tous, et là…
« La solution ?
Pas plus compliquée, et déjà exprimée ici : l’Assemblée nationale ne vote pas les lois.
Elle les prépare et les soumet mensuellement à toute la population du pays, qui vote électroniquement.
La démocratie directe s’exprime alors par ce vote mensuel. Cela exige des informations vraies et claires, que tous les votants vont exiger. Vérité et sincérité vont alors inévitablement s’exprimer, et ça change tout. »
Par cette voie, nous sommes dans le registre de l’ordre spontané. C’est encore plus direct que les votations suisses. De plus, cela souligne la mise en place d’une infrastructure numérique qui n’oublie personne. De ce dernier facto, nous y arrivons. Il y a aussi un autre problème, celui de la subsidiarité qui reste encore à définir. En Suisse, il y a les cantons. En France, il y a la verticalité du pouvoir qui s’impose partout. Autre chose, il y a le bon sens mais aussi des esprits dérangés parmi nous tous depuis la nuit des temps pour faire société – nous ne vivons qu’en société. Le vivre aux dépends des autres de F Bastiat n’est pas une fiction mais une réalité. Quid des votations ? Et j’irai plus loin, quel est véritablement le projet de la population française à vivre ensemble ? J’ai envie de dire que les français restent industrieux sur leur culture et leur savoir-faire, mais qu’en est-il encore de leur projet de société ?
L’homme à main de fer pour nous redresser, selon la formule de Mr Reichman, n’est donc pas votre tasse de thé. Cet homme à main de fer, sise France s’inscrirait alors dans la sortie de l’Europe – ce qui n’est pas la position de Mr Reichman, mais en regard de ce qui ce passe sur le « pseudo marché de l’électricité européen », qui avec tant d’objections, et puis un nouvel impôt sur la consommation électrique des français est ainsi créé, qui va « empirer » avec une désinstrialisation en cours, plus apparente en Allemagne, car chez nous, nous sommes déjà à l’os. Mais je ne suis pas naïf, il y a clairement un agenda à l’œuvre qui peut se résumer à la mobilité contrôlée et réduite derrière tout ce cirque.
Supprimer la verticalité du « pouvoir » français, n’y pensez même pas, sauf peut-être de faire ce qui s’est récemment passé au Népal, mais cela n’arrivera pas chez nous.
Alors que faire ? Laisser tout simplement le chaos s’installer, c’est-à-dire laisser une pseudo démocratie poursuivre son cours vers l’impasse. Et après, je n’en sais rien …
L ’avenir de la France vu par Alain Juillet 2 octobre 2025 (Alain Juillet, ancien patron du renseignement à la DGSE et père de l’intelligence économique en France, nous livre ses clés de compréhension face à ce monde qui perd le Nord. ), écoutons= https://www.youtube.com/watch?v=zQ9TbS0ls2Y
Le bon sens, s’il revient un jour parmi nous,, devrait s’inspirer de la (bonne) solution proposée., pour qu’enfin la devise liberté ,égalité, fraternité devienne une réalité. parée des couleurs du drapeau national.