Avant Noël, j’étais, comme si souvent, lancé à 130 Km/h sur l’autoroute. Vers 23H, du côté de Carcassonne, circulation fluide.
En face, un trafic modeste, principalement de camions, m’obligeait à rouler avec mes phares en position de croisement, c’est-à-dire avec une visibilité d’une cinquantaine de mètres. Pas tout à fait deux secondes pour être sur un obstacle pris dans les phares. Conclusion : il ne faut pas d’obstacle.
Soudain apparut un animal, figé sur ma voie de circulation, assez gros, sans doute un renard. Moins de deux secondes plus tard il passait sous mon véhicule, en plein milieu. Je n’ai pas bougé un cil, autrement je me tuais.
Il m’arrive d’y penser.
La circulation était loin d’être dense. Si cet animal n’avait pas été en état de sidération, sa puissance physique, ses réflexes naturels, lui auraient, à coup sûr, permis de se sortir sans dommage de la situation inconfortable dans laquelle il s’était fourré.
La sidération, conséquence de la surprise, est paralysante, mortelle.
C’est sur elle que comptent ceux qui cambriolent des logements occupés en saucissonnant leurs victimes. Ils arrivent par surprise, mêlant violence et rapidité pour provoquer la sidération qui va leur permettre de se rendre maître d’une situation au départ à leur désavantage. C’est vrai quoi, ils ne sont pas chez eux, ils sont en terrain hostile. S’ils cognent à l’huis, ou sonnent, peu de chance que l’on ouvre la porte pour les laisser entrer.
La base du contrôle fiscal est, pour le contrôleur, de provoquer la sidération.
Comme pour les malfrats, la surprise et la violence sont les outils que Bercy emploie pour sidérer les contribuables. Les contrôleurs fiscaux remplacent la rapidité, impossible dans leur type de larcin, par le marigot des lois interprétatives à leur gré.
Et, ça marche. Nous sommes les témoins des dégâts de la sidération sur les contrôlés fiscaux.
Trois étapes pour Bercy
1° étape : La constitution de fichiers. Cet élément est très important. Il génère l’angoisse chez le contribuable par le seul fait que ces fichiers existent, au-delà de la récolte des informations elles-mêmes.
Cette idée de fichier met déjà les contrôlés sous angoisse. L’idée de délation empoisonne la vie de chacun et prépare le terrain à la peur et à la surprise.
Puis, les informations entre les mains des contrôleurs vont leur permettre de biaiser le contrôle, de l’organiser de façon insincère. Ils feront coller les données recueillies lors du contrôle aux objectifs qu’ils s’étaient fixés sur fiche avant le contrôle.
Le ragot du fichier remplace l’objectivité de l’observation qui rendrait la tâche des contrôleurs difficile, tant la trésorerie des entreprises et son organisation sont un ADN spécifique à chaque entreprise et à chaque entrepreneur, pratiquement indéchiffrable.
En parallèle, le rôle du fichier, et la délation qui va avec, font l’objet d’une propagande de tous les instants, déstabilisante en elle-même.
2° étape : L’arrivée chez le contribuable, soi-disant aléatoire, en réalité programmée depuis longtemps, mais dans tous les cas dissimulée au contribuable.
Calculée par les contrôleurs au plus mauvais moment pour le contribuable. Par exemple en fin de vie professionnelle, au moment d’une crise de son entreprise, d’une difficulté associative, etc… En fait, à un moment de fragilité.
3° étape : Le rituel et la loi fiscale qui sont incompréhensibles aux non initiés, mettant le contribuable entre les mains de professionnels qui doivent leurs salaires au système en place. Qui ne lui seront donc d’aucun secours.
Cet espace de non droit, ou les contrôleurs évoluent librement, sans aucune retenue, déboussole le contribuable, lui ôte tout repère.
Ainsi, en trois étapes, Bercy aura pris dans ses phares le contribuable sidéré.
Lancé à fond, il l’écrase sans coup férir, sans sourciller. Il ne restera plus rien de lui, quelques poils ou quelques plumes, c’est tout.
C’est en état de sidération que nous récupérons les contribuables, ici sur Témoignagefiscal, ils n’y sont pour rien.
Il faut qu’ils le sachent. Ils sont les victimes d’attaques programmées, dont la sidération est le moyen et leur cambriolage le but.
Comment éviter la sidération ?
D’abord en ayant en tête les méthodes de Bercy, sans arrêt, à chaque minute, à chaque instant. Puis en s’entraînant moralement, comme s’entraînent les commandos qui vont avoir à faire face à un ennemi tricheur, sauvage, sans scrupule.
L’essentiel sera de ne pas tomber en état de sidération.
La lutte restera entière, incertaine, difficile, probablement perdue puisqu’elle ne dépend pas vraiment du contrôleur et du contrôlé, mais, comme pour la Stasi, de l’organisation crapuleuse de notre société.
La souffrance restera, la ruine au bout aussi sans doute, mais le contribuable non sidéré échappera à la honte de lui-même que veut lui inculquer Bercy. Il pourra se regarder en face, seul cela compte.
Ne vous laissez pas sidérer, gardez vos réflexes, votre énergie, votre courage, vos capacités d’action, vous pourrez porter des coups, plus importants que vous ne l’imaginez, à cette ignoble organisation de malfrats qu’est Bercy. Ces coups feront un jour tomber cette citadelle.
Bien cordialement. H. Dumas
Lors d’un contrôle URSSAF ne trouvant pas ce qu’il veut le contrôleur m’annonce m’attaquer pour travail dissimulé avec les conséquences que vous pouvez imaginer . Je lui demande pourquoi. Réponse du contrôleur . 6 ans de procédure avec verdict en ma faveur.
Bien sur en appel actuellement. Idem pour un ami avec ce même contrôleur. Est -il vrai que le contrôleur touche une prime sur la somme demandée et non sur celle recouvrée?
Il parait que non.
Il parait aussi que ses progrès de carrière sont un peu liés à ses performances.
A condition qu’il n’amoncelle pas les contentieux, je suppose.
Bonne chance en appel, puisque, si je comprends bien, vous avez perdu en première instance.
En difficulté financière et lors d’une demande d’échelonnement du paiement de l’impôt, filtré à l’accueil, l’inspecteur m’a reçu dans son bureau et m’a clairement fait comprendre que si j’achetais des produits financiers du Trésor, il accepterait ma demande.
J’ai manifesté mon indignation bruyamment, et demandé de me stipuler sur papier ces « conditions »… sans effet bien sur et j’ai obtenu quand même cet échelonnement légal.
Ayant déménagé, j’ai raconté ce coup de bluff au nouvel inspecteur (un ancien, proche de la retraite et sympa) dont je dépendais. Il m’a dit que c’était une pratique encouragée par l’administration et « non écrite » bien sur et que ceux qui n’y souscrivaient pas… (comme lui) n’obtenaient pas d’avancement.
Tu n’abandonnes pas. Vous risqueriez de le faire une heure avant le miracle.
mais ce qui serait bon de savoir..c’ets comme le bandit
a t’on droit a un coup de téléphone a son conseil
toute paroles pourra être retenue contre nous ..
a ton le devoir de donner l’accès a une machine a café et a son ordi ?
peut t’on juste dire , je note et vous répondrait plus tard ..
–>il serait bon tel la chartre du contribuable contrôlé …. d’éditer un « vademecum retrum BERCYNAS » pour les nuls?
cela éviterait de faire des bêtises, de retourner la charge et preuve du contraire d’éviter de se faire impunément pigeonner par un contrôleur ou un prestataire de mauvais conseil .
c’est comme en bourse » il vaut mieux avoir le conseil avis » d’un analyste » plutôt que d’un Ane-à-liste , surtout que quand le filet se resserre on voie qui fini a poil et sans maillot
toutes ces infos de le regretté monsieur POIZAT avait par l’habitude et la connaissance de surement faire afin d’empoisonner la vie de ses anciens collègues même si comme vous le dites si bien !!
ils ont déjà tout prévu avant leur arrivée, c’est juste histoire de prendre l’ai et de venir faire un coucou au cocu 🙂