Nous sommes tous, d’abord ordinaires.
Puis, certains se persuadent qu’ils sortent de l’ordinaire, d’autres sont considérés par la rumeur, qui croit à l’extraordinaire, comme des emblèmes de cet extraordinaire.
Il s’agit d’une vaste fumisterie, ces autodésignés ou désignés par les autres restent fondamentalement ordinaires.
Car l’ordinaire est le destin de l’homme dont la vie est ligotée par des contingences au-delà desquelles n’est que le néant.
Ces contraintes font le miel des prestidigitateurs du rêve, de ceux qui prospèrent sur le dos des autres en leur faisant miroiter des rêves inaccessibles.
Ces manipulateurs sévissent particulièrement en politique, où les juges ne s’aventurent pas, contrairement à notre vie privée où ils traquent la manipulation, avec raison.
Les technocrates auront été les champions de la manipulation.
Pour cela ils ont dévié les chiffres de leur usage pour, tels des haruspices modernes, dire l’avenir dans les algorithmes et les statistiques.
Par exemple, dans l’immobilier, que je connais bien, l’emplacement et la qualité qui sont la base de tout investissement ont été remplacés par des ratios de rentabilité basés sur des chiffres dont on peut percevoir aujourd’hui, à la veille d’un crack qui fera date, l’inanité.
Il en est ainsi pour tout. Et le spectre de la faillite sociétale est en train de se transformer en simple réalité, sous nos yeux.
Ceux qui ont entrevu cette fin depuis longtemps ont résisté et résistent. Comme tous les résistants ils sont incompris et disséminés, car les agressions générées par l’élite, qui se prétend extraordinaire, frappent en désordre tous et toutes sans que le lien entre ces chocs et sa cause si simple soit facilement perceptible.
Les souffrances induites créent des réactions de résistance sans corrélation apparente qui n’appellent pas la solution facile et commune qu’elles devraient, soit : rendre le pouvoir aux gens ordinaires.
Au contraire, le reflexe des hommes pris dans la tourmente de la tromperie élitique est de chercher une nouvelle élite tant ils ont oublié la force, l’humanité et la qualité de l’ordinaire, de leur vraie et respectable condition.
Il y a pléthore de candidats pour la qualification élitique. Tous déguisés, même les plus nuls, en génies ou en représentants de génies, voire carrément de Dieux, .
Il y a urgence à créer un parti des gens ordinaires, comme le font je crois nos amis des Pays-Bas.
Remettre la simplicité, l’humanité, la logique ordinaire à la tête de notre pays, c’est cela la solution.
Elle n’est ni de gauche ni de droite, elle est dans nos cœurs et dans nos cerveaux. Il suffit de les respecter, de les écouter, de les accompagner, de protéger leur liberté, leur individualité, ils construiront notre société et son avenir de façon bien plus sûre que tous les manipulateurs de génie qui nous précipitent dans leurs abîmes.
Je suis prêt à m’inscrire au parti des gens ordinaires, de ceux qui ne votent plus depuis longtemps, envoyez-moi l’adhésion…
Bien à vous. H. Dumas
Les pépés radotent sans arrêt
Du vent , du vent
Bonjour José
Merci pour la profondeur de votre réflexion. Du même genre : « Ce sont les jeunes cons qui font de vieux cons »
Bien à vous.
» Rendre le pouvoir aux gens ordinaires! »
Ou encore : ne jamais le confier à des irresponsables statutaires.
Si vous ne souhaitez pas adhérer à un parti, mais seulement à un groupe de gens ordinaires qui reprennent leur liberté et leur souveraineté en l’affirmant juridiquement, on a ça en pratique et on en connait beaucoup d’autres.
Le problème de notre société aujourd’hui, c’ est que les gens et les politiques en tout particulier ne veulent pas être utiles mais importants.
Les grand esprits comme vous discutent des idées,
Les esprits moyens discutent des évènements,
Les petits esprits des dirigeants politiques en particulier discutent des gens.
Bon résumé…