Voila qui nous change. Nous avions, parait-il, la droite la plus con du monde. Nous avons maintenant, en plus, la presse la plus con du monde.
Des mois de sondages, si sérieux qu’il ne fallait plus en parler 48H avant le scrutin et surtout pas avant 20H le jour du scrutin.
Et les mecs… ils ont fait une erreur de 10%. Mais ça existe ce métier : sondeur ???
Ils l’ont appris où ce boulot ? Une erreur de quatre millions de voix !!! Je n’en reviens pas. Un beau métier, leur devise : probablement, « ce n’est pas le résultat qui compte ». Une devise bien française.
C’est toujours la même histoire. Les journalistes ne font pas de l’information, ils font de la politique. Les syndicats ne font pas du syndicalisme, ils font de la politique. Les profs ne font pas de l’enseignement, ils font de la politique. Les patrons ne font pas des affaires, ils comptent sur la politique. Les chercheurs ne cherchent pas, ils font de la politique. Les hôpitaux ne soignent pas, ils font de la politique. Etc…
Tout le monde fait de la politique, sauf… les politiques qui eux, pas cons, font du fric.
L’exception française est effectivement exceptionnelle. Il parait que cela nous viendrait de la royauté, peut-être un problème de consanguinité globale. Ces rois… ils en ont mis partout.
Nous nous sommes assez souvent ridiculisés, mais là, ça prend des proportions inquiétantes. Il faut bien l’admettre, le deuxième tour pourrait objectivement se faire à pile ou face, tant il ne laissera aucune place à la réflexion, à la réalité.
Mensonges et trucages seront les deux mamelles du deuxième tour, c’est écrit dans la presse. Nous sommes privés de débat sur les vrais sujets parce que nous avons, parait-il, des journalistes « engagés ». Il faut comprendre qu’ils n’ont rien à foutre de tout, qu’ils s’abandonnent à des « croyances » du niveau de peuplades primitives, et qu’en réalité c’est nous qu’ils« engagent » …en direction du mur.
Pourquoi personne ne dit, en dehors de Vincent Bénard dans Objectif Ecohttp://www.objectifeco.com/economie/article/vincent-benard-l-economie-du-bon-sens-1-l-economie-ou-la-mort que l’économie est incontournable, qu’elle est le centre de notre vie. Qu’il y a deux manières de l’appréhender, le libéralisme et le collectivisme, la liberté ou la planification. Que ce sont là les choix prioritaires que nous avons à faire. Que le reste n’est que gestion du résultat, en aucun cas sa cause.
Ce doit être trop simple, ce choix unique et fondamental nous est refusé, par des marionnettes agitées par notre presse, la plus con du monde. Ces marionnettes se vautrent dans l’émotion, l’illusion, ils ont le culot d’appeler ça de la politique.
C’est « aussi pire » que lorsqu’une bande de vieux débris a expédié la jeunesse de ce pays se faire assassiner dans les tranchées en 1914.
Nos jeunes vont se faire, grâce à eux, massacrer dans le jeu de quille de l’économie mondiale. Ils n’auront que les restes, c’est-à-dire pas grand-chose.
Cordialement. H. Dumas