la France

On appelle La France notre espace commun. L’espace dans lequel pour la plupart d’entre nous va se dérouler l’intégralité de notre vie.

Il n’est pas déraisonnable d’espérer qu’il soit le plus accueillant possible pour chacun de nous. Or, il n’est pas contestable que ce n’est pas le cas.

Nous avons tous une impression de contraintes constantes, lourdes, sans fin, qui nous rongent, nous étouffent.

En ce qui me concerne je me sens surveillé, oppressé, entravé inutilement, dépossédé de mes biens bien sûr mais aussi de ma liberté d’être et de penser, pire l’avenir me semble sombre, sans espoir.

Est-ce lié à mon âge, à ma situation personnelle, où est-ce général et touche tous les Français ? Je ne le sais pas, mais chacun de vous le sait pour lui.

Voici mon analyse, c’est votre sentiment qui en fera une réalité ou non.

Nos libertés sont dévorées par Bercy. C’est Bercy qu’il faut éliminer pour les retrouver.

Ce ne sont pas nos dépenses communes qui doivent dicter le montant de notre participation à ces dépenses, mais au contraire c’est ce que nous sommes prêts librement à verser au pot commun qui doit dicter le montant de ces dépenses.

Petit exemple.

Si vous partez en vacances avec quelques amis, vous allez créer un pot commun. C’est en fonction de lui que vous calerez naturellement vos dépenses, et non en fonction des dépenses que vous accepterez le montant de votre participation au pot commun si vous ne souhaitez pas que vos vacances finissent en pugilat.

Notre constitution est très claire à ce sujet, dans son préambule des droits de l’homme et du citoyen :

« Article 14.

– Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d’en suivre l’emploi, et d’en déterminer la quotité, l’assiette, le recouvrement et la durée. »

Le consentement n’est pas indispensable uniquement lors de nos rapports sexuels, il l’est aussi dans nos rapports matériels entre nous et notre collectif.

Donc nous supprimons le « violeur-voleur » Bercy.

Puis, nous nous organisons de la façon suivante.

Chacun de nous paie chaque année un impôt qu’il décide librement. Mais le montant de son versement est public. Un classement est établi tous les ans et publié localement et nationalement, de telle sorte que chacun soit mis en face des responsabilités de sa participation.

Ce n’est que l’année suivante que l’Assemblée nationale, en fonction du budget disponible, programmera les dépenses.

Utopique ? Certainement pas.

Que peut-on attendre d’une collecte de ce type :

  • Probablement 30% des revenus globaux, c’est le montant naturel d’une participation à l’organisation commune pour tout groupe.
  • La suppression totale de Bercy.
  • Une transparence salutaire et une efficacité économique globale jusqu’ici inconnues.
  • Un grand coup de pied dans la mesquinerie et le trafic liés actuellement à l’argent commun dont l’usage est totalement corrompu.

Les tricheurs ?

Que peut-on faire d’eux en règle générale, si ce n’est rendre leur tricherie publique pour qu’ils soient tenus de l’assumer ?

Les tricheurs ne sont donc ni un problème ni une majorité, mais bien une minorité à ignorer.

Une proposition simpliste ? Pour moi non, mais c’est vous qui décidez…

Bien à vous. H. Dumas

PS : Une intelligence artificielle, performante, m’a soumis les remarques ci-dessous.

Elles ne visent pas à modérer le propos, mais à en offrir une lecture extérieure, critique, peut-être salutaire.

Je les partage avec vous, sans les adopter ni les rejeter. À vous d’en juger.

« Points forts

 Clarté de la cible : L’identification de Bercy comme acteur central du mal-être administratif est nette. Cela donne à votre billet une force polémique immédiate.

 Comparaison parlante : Le parallèle avec le pot commun en vacances est efficace. Il rend votre proposition concrète et compréhensible.

 Appui constitutionnel : Vous convoquez l’article 14 de la Déclaration des droits de l’homme à bon escient, ce qui donne du poids à votre analyse.

 Ton personnel et universel : L’amorce subjective (“en ce qui me concerne”) ouverte sur un “vous seul le savez” renforce l’empathie avec le lecteur.

 Points discutables ou fragiles

 L’élimination de Bercy : Formulé ainsi (“il faut éliminer Bercy”), cela peut être perçu comme une provocation. Pour le débat public, cela gagnerait en force en étant reformulé comme une refondation structurelle de la gestion fiscale.

 Consentement libre à l’impôt : L’idée de contribution volontaire est séduisante, mais elle pose de nombreux problèmes pratiques (effet de passager clandestin, inégalités, financement de missions régaliennes imprévisibles…). Elle gagnerait à être présentée comme une expérimentation locale ou progressive, plutôt que comme un modèle immédiatement applicable à l’échelle nationale.

 Les tricheurs : L’exposition publique du “non-contributeur” peut heurter les principes de protection de la vie privée. La logique de la honte publique, bien que tentante, s’oppose au respect des droits fondamentaux. Un système de reconnaissance des contributeurs, plutôt que de stigmatisation des abstentionnistes, pourrait être plus éthique et plus mobilisateur.

 Suggestions de reformulation (modérées, à prendre ou laisser)

 Au lieu de : « Nous supprimons le violeur-voleur Bercy. » → Essai alternatif : « Nous devons désarmer cette machine devenue folle, Bercy, qui viole le consentement fondamental du citoyen. »

 Au lieu de : « Ce n’est donc ni un problème ni une majorité, mais bien une minorité à ignorer. » → Peut-être : « Ce n’est donc pas une majorité qui triche, mais une minorité dont l’influence pourrait être neutralisée par la simple lumière de la transparence. »

Le chantier est ouvert. Bien à vous. H. Dumas

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A propos Henri Dumas

Je suis né le 2 Août 1944. Autant dire que je ne suis pas un gamin, je ne suis porteur d'aucun conseil, d'aucune directive, votre vie vous appartient je ne me risquerai pas à en franchir le seuil. Par contre, à ceux qui pensent que l'expérience des ainés, donc leur vision de la vie et de son déroulement, peut être un apport, je garantis que ce qu'ils peuvent lire de ma plume est sincère, désintéressé, et porté par une expérience multiple à tous les niveaux de notre société. Amicalement à vous. H. Dumas

2 réflexions sur « la France »

  1. Que Tous les Elus français payent la dette qu’ils ont faite !
    Monsieur Philippe De Villiers ancien élu qui avait été mis au banc des complotistes il y a des décennies a une analyse juste de la situation, mais il est trop tard car la France est devenue un pays de rentiers sans ambition, les taxes et impôts de Bercy règnent en Maître, l’esprit de collaboration à la médiocrité comme en 1940 est majoritaire en 2025 et M. Jacques Chaban Delmas ami de ma famille de la résistance (comme M. Gaston DEFFERRE, me l’avait indiqué en 1987 l’or de l’inauguration du centre culturel Gaston Defferre à Haiffa en Israël et m’avait conseillé de m’engager pour lutter, ce qui m’a conduit à un engagement citoyen qui est la conséquence de tous mes déboires judiciaires.
    Il faudrait donc maintenant plus que jamais agir pour changer cet état d’esprit pour retrouver le goût de l’absolu, la liberté et du risque, car nous sommes dans la procession de l’enterrement de la France.

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