Quand je lis un papier comme cela, c’est une bouffée de liberté que je respire à plein poumons et qui me rappelle le temps où les moutons vivaient dans les prés.
Peut-être préférez vous l’esclavage? C’est votre droit.
Papier pour ceux qui en veulent encore plus de répression.
Une fête illégale rassemblant 2500 personnes toujours en cours en Bretagne
EN IMAGES – Gérald Darmanin a convoqué vendredi soir à Beauvau une réunion sur la rave. Pour le réveillon, plusieurs rassemblements illégaux ont été organisés dans toute la France.
Plusieurs fêtes clandestines, dont une particulièrement importante en Bretagne, ont émaillé un réveillon de la Saint-Sylvestre atypique pour cause de couvre-feu, ainsi que la mort de deux jeunes hommes, l’un décapité par un feu d’artifice en Alsace et l’autre tué par balle lors d’une soirée à thème. Elles s’ajoutent aux échauffourées recensées par le ministère de l’Intérieur, qui a annoncé avoir procédé à 662 interpellations et avoir dressé 660 contraventions pour non-respect du couvre-feu national.
Une fête de 2500 personnes encore en cours en Bretagne
Faisant fi des forces de l’ordre, des centaines de jeunes, parfois étrangers, collés les uns aux autres, s’éclatent sur de la techno: depuis jeudi soir, une fête illégale bat son plein dans des hangars désaffectés à Lieuron (Ille-et-Vilaine), une vision «surréaliste» pour les riverains en pleine épidémie de Covid-19. La préfecture a comptabilisé 2500 personnes vendredi matin, mais de nouveaux arrivants marchaient dans l’après-midi vers les lieux de la fête après en avoir entendu parler dans les médias, selon un photographe de l’AFP. «Face à des individus très violents, j’ai pris la décision de les laisser s’installer, et de contrôler la zone», avait déclaré Emmanuel Berthier, le préfet de la région Bretagne, également sur BFMTV.
Le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin a convoqué vendredi soir à Beauvau une réunion sur la rave, selon son entourage. Vers 20h30, sur place, la fête continuait au son de la musique techno, tandis que des gendarmes, postés aux rond-points environnants, empêchaient de nouveaux participants de se rendre à la rave, a constaté un photographe de l’AFP présent sur les lieux. «Les contrôles gendarmerie aux abords du site se poursuivent. Verbalisation systématique de toutes les personnes quittant les lieux, plus de 200 PV déjà relevés», indiquait la gendarmerie sur son compte Twitter. Interrogée sur BFMTV, la porte-parole du ministère de l’Intérieur Camille Chaize a souligné que les forces de l’ordre avaient prioritairement «figé» la situation, bloquant les entrées et dressant des contraventions («pour non-port du masque, consommation de stupéfiant, ou participation illégale à une fête») aux sorties du lieu du rassemblement.
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Au son d’une techno proprement assourdissante, des dizaines de «teufeurs» se lâchaient encore vendredi, les pieds dans la boue dans un vaste hangar industriel en tôle et en parpaings, où une banderole «Happy 2021» a même été déployée. Très peu portent le masque. À l’extérieur, de nombreux fêtards, essentiellement des jeunes, déambulaient, certains marchant une bouteille d’alcool à la main ou allant se restaurer dans l’un des stands présents. Les personnes présentes interrogées par l’AFP déclarent vouloir rester jusqu’à demain dimanche, certains jusqu’à mardi. Des secouristes ont notamment été déployés sur place pour distribuer gel et masques «afin de limiter les risques de propagation du virus au sein du rassemblement» qui a été interdit par arrêté préfectoral mais «très peu respectaient les gestes barrières».
Les gendarmes ont tenté jeudi soir «d’empêcher cette installation et ont fait face à la violente hostilité de nombreux teufeurs», selon un communiqué. «Au cours de cette manœuvre, un véhicule de la gendarmerie a été incendié, trois autres dégradés et les militaires ont essuyé des jets de bouteilles et de pierres, occasionnant des blessures légères», précise cette même source. La préfecture précise que le parquet a ouvert une enquête, notamment pour ces faits et pour «organisation illicite d’un rassemblement festif à caractère musical».
De très nombreux jeunes participants expliquaient qu’ils avaient été guidés par une irrépressible envie de «liberté» alors que le confinement leur pèse considérablement. «Jusqu’à maintenant ça va, mais comment ça va se passer s’il faut les déloger ?», s’interroge une riveraine, en train de prendre un café sous un froid soleil avec des amis, et regardant des dizaines de fêtards, au look souvent excentrique, défiler devant elle. «C’est assez surréaliste», abondait une autre habitante du hameau. Certaines tensions étaient palpables, notamment envers les journalistes dont la présence n’était pas forcément appréciée sur le lieu de la rave.
Le député d’Ille-et-Vilaine Florian Bachelier (LREM) estimait sur son compte Twitter que «ce rassemblement de zadistes» faisait «honte à notre pays, à nos soignants mobilisés depuis des mois, à nos morts. Puisse l’autorité judiciaire leur faire comprendre rapidement et radicalement le sens du mot responsabilité. L’Etat doit rétablir l’ordre public immédiatement».
Des célébrations illégales à Marseille, en Moselle, en Île-de-France
D’autres célébrations clandestines ont été recensées à travers le pays, comme à Marseille, où 300 personnes ont été dispersées par les forces de l’ordre, selon des sources policières, et Réding (Moselle), où une rave-party a rassemblé 150 personnes sur un ancien site militaire.
En Ile-de-France, une dizaine de fêtes «sauvages» au total ont été recensées, selon des sources policières. En Seine-et-Marne, près de 120 personnes ont été verbalisées pour avoir célébré l’entrée dans l’année 2021 dans un hangar désaffecté de la zone industrielle de Chelles. Quatre personnes, dont le vigile et le DJ de la soirée, y ont été entendues en audition libre dans le cadre d’une enquête ouverte pour «mise en danger de la vie d’autrui» et «travail dissimulé».
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Oui, un papier qui soulage.
En plus ces gamins n’étaient probablement ni punks ni zadistes quand on voit combien les pandores ont été délicats, ce qui n’est pas leur vertu première.
Que ces jeunes qui vont payer la facture des emprunts de circonstance puissent au moins faire la fête, qui a dû être d’enfer avec ce soupçon de transgression.
Aaaaaaaaaaaaaaaah enfin ça fait du bien de lire un papier comme ça !! Merci, merci ! Je pensais être toute seule à voir une lueur de liberté dans ces teufs !! Comme la fameuse rave party qui a eu lieu dans une mosquée en Cisjordanie côté palestinien… certains se réveilleraient ils ?