Je ne pensais pas revoir la censure officielle et pourtant elle revient, l’Assemblée Nationale va la voter. Bien que sa suppression légale en 1981 doive être considérée comme une fumisterie puisque, depuis, la censure officieuse, celle qui découle de la maîtrise des outils de communication ou de la régulation par la justice, a fonctionné à plein régime.
Nous nous étions accommodés de cette censure officieuse relativement contournable, qui demandait simplement un peu plus d’efforts intellectuels et financiers pour pouvoir s’exprimer librement. C’était le règne des tracts, des journaux, des radios et des télévisions libres et éphémères.
Puis vint internet et la vraie liberté d’expression, y compris anonyme.
La question alors était simple : combien de temps le pouvoir politique, cible évidente de la liberté d’expression quoiqu’il fasse, pourrait-il supporter la liberté d’expression ?
La messe est dite, la censure revient, c’est la réponse.
Evidemment pour revenir il lui faut une excuse, ce sera le terrorisme, la haine, la perversion sexuelle, etc… toutes ces choses incluses dans l’humanité, sans lesquelles nous ne serions pas sur terre mais au paradis.
Il y a quelques bémols à envisager.
« Cacher ce que l’on ne saurait voir » n’a jamais permis de supprimer le visible. Une haine qui s’exprime est déjà en partie assouvie. Celle qui se cache au contraire se renforce et sera terrible lors de son explosion ultérieure.
Tous ces dirigeants acclamés par des foules obligées sont en position instable, pensez à Ceausescu qui croyant proclamer le 12 Décembre 1989 un discours face à une foule maîtrisée se retrouve à devoir fuir immédiatement pour être fusillé 13 jours plus tard le 25 Décembre 1989 par des représentants autoproclamés de cette même foule.
L’homme est l’être vivant le plus dangereux qui soit. Ce danger n’est pas lié à sa force physique dont il est peu pourvu, mais à sa force intellectuelle dont il est au contraire abondamment fourni, y compris dans les espaces étranges ou dérangeants de son intelligence.
La censure consiste à brider cette force intellectuelle. La plupart du temps elle est accompagnée de sa complice : la propagande.
Le pouvoir, quel qu’il soit notamment politique, peut assez facilement se protéger de la force matérielle par la possession d’une force plus grande, mais il n’est jamais à l’abri de la pensée opposée, qu’il qualifie toujours de déviante, qu’il tente de maîtriser par la censure et la propagande.
On notera au passage que la liberté des américains repose sur le fait qu’ils sont individuellement armés. Cela provoque quelques dégâts épisodiques, mais garantit leur liberté physique, ce qui n’est pas le cas des pays aux populations désarmées. Cette liberté physique rend plus difficile pour les dirigeants américains l’asservissement intellectuel des populations.
Dans nos pays désarmés, seule la liberté intellectuelle nous sépare des contraintes d’un pouvoir abusif.
La notion de pouvoir abusif est un pléonasme. S’il n’est pas abusif le pouvoir n’existe pas, il s’agit alors d’accords entre les parties, de contrats, de conventions, etc…
Tout pouvoir étant nécessairement abusif, même confié, la liberté d’expression est la bête noire des hommes de l’Etat puisqu’elle risque et va le plus souvent exprimer des opinons contraires au pouvoir, des jugements défavorables.
Aujourd’hui internet ridiculise la censure, y compris la censure officieuse, tout et son contraire sont en ligne. Panique chez les hommes du pouvoir.
Personnellement cela me réjouit. Je ne rougis pas des excès, ils sont la marque de la fragilité de l’humanité mais aussi de son mystère, de son bouillonnement, de ses passions, de sa réalité si prenante.
Par exemple, que je sois traité de fraudeur fiscal alors que je ne le suis pas, qu’à ce titre je sois lynché par les magistrats, les fonctionnaires des impôts, la foule si j’étais célèbre ce qui n’est pas le cas, ne me choque pas.
Ce qui me gêne est que le même droit en retour m’est refusé. Celui de traiter de connards des magistrats, des fonctionnaires des impôts, voire la foule si j’étais célèbre, tous ceux qui me traitent de fraudeur à tort par simple croyance en la propagande, par cupidité dévoyée.
Eh bien voyez-vous, la censure c’est ça.
C’est la possibilité donnée à certains de dire n’importe quoi et pas à vous. C’est déloyal.
Ainsi les hommes de l’Etat ont le droit de raconter des conneries bien plus grosses que toutes celles qui peuvent s’entendre sur internet, tout en ayant la prétention de vous interdire d’en faire autant ou de les qualifier vertement.
La censure qui se pare de la vertu du vrai, du propre, tout pour notre bien, n’est qu’une grosse cochonnerie dont le but sous le déguisement du bien, de la mesure, est de permettre au mensonge de s’épanouir et d’occulter la vérité.
Cette vérité qu’il faut extraire de sa gangue humaine, M. Castaner nous la découvrons non dans vos paroles mais dans le tri que nous sommes aptes à faire entre les conneries que vous racontez et celles que racontent les terroristes ou autres allumés. Pas besoin que vous fassiez le tri pour nous, nous sommes assez grands pour le faire tout seul.
La censure est bien pire que tout le pire qui est ou sera censuré. Le pire n’est que l’expression des hommes, qu’il faut connaître. La censure est le signe de la domination, de l’esclavage, qu’il est urgent d’éviter.
Celui qui prend la responsabilité de la censure est un hypocrite dangereux à tendance dictatoriale, il paie la facture tôt ou tard.
Bien à vous. H. Dumas
Bonsoir c est une évidence que les citoyens ont été tellement peu libérés qu ils
Sont pour certains presque satisfaits d être enchainés. Le mot liberté ne doit pas signifier grand chose pour eux lorsque je regarde l intervention d une retraitee
Par exemple Qui parle à macron sauf cas exceptionnel on dirait qu elle mendie sa retraite c est effrayant de voir à quel point çes citoyennes sont peu libres elles ont travaillé elles ont cotisé’de quel droit çe macron s ‘ autorise à nous diminuer nos retraites nous avons payé pour avoir cette retraite il est odieux de nous priver de çe pourquoi on a cotise c est incroyable ces femmes les pauvres sont dans
Un comportement qui me fait pitié! Certains citoyens se comportent comme si leur vie ne leur appartenait pas serfs des temps actuels il m est arrivé de dire que çes poliicrds dont tous des mafiosis su ils se gavent avec les impits du peuple réponse oui bien sûr c est comme ça , ét moi qui suis comme on le dit soupe au lait je répond vertement non c est pas comme ça ?! Ils n ont pas avoir l argent des retraites des contribuables etc des petits patrons des agriculteurs etc nous ne
Sommes pas à leur merci nous n avons qu une vie et le sens ét le prix de cette vie
Est inestimable pour chacun d entre nous ?! Mais peut être les générations d aujourd hui se défendront mieux de çes oligarches esçrocs je ne sais pas.
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La censure?
Avec ce président et ces sbires elle devient un modèle du genre…et nous n’avons pas tout vu….les prochains mois vont nous en montrer davantage encore…et un certain nombre de citoyens l’approuveront ,c’est dans la nature humaine.
Il y a toujours eu une relation particulière entre le condamné et son juge
cela est également vrai aussi entre le pouvoir politique et les citoyens …
Nous sommes condamnés à supporter l’injustice..fiscale,sociale,etc…et sans se rebelle, ,sans propos contraires à la propagande des gouvernants……sinon gare!
Nous sommes devenus des » esclaves modernes » .à la communication limitée…à celle qu’accepte nos dirigeants…et rien d’autre car sinon nous sommes de mauvais citoyens …condamnables!
Un espoir de changement est-il alors envisageable ?.
Sans doute… car lorsqu’on quand on ne peut plus reculer….il ne reste qu’une solution, et une seule…avancer!
Certains veulent rétablir l’esclavage c’est un fait maintenant, donc les magistrats jugent le poids des chaines aux pieds, les Syndicats négocient le poids des chaines aux pieds; les journalistes expliquent l’utilité des chaînes aux pieds. Les Gilets jaunes veulent supprimer les chaines aux pieds. Le temps fera son œuvre!