Comment peut-on mal voter ?
Ceux qui — se réclamant du peuple — se permettent de prétendre que ce même peuple voterait mal lorsqu’il ne vote pas selon leurs opinions sont quand même gonflés.
Ici où là, comme en Chine, les hommes du pouvoir annoncent la couleur. Ils détestent le peuple, tout particulièrement quand il s’exprime. Donc, en Chine, il n’aura plus à s’exprimer. Toto, leur chef suprême, est là à vie.
Pendant ce temps
Ce matin, la presse nous bassine avec le vote Italien. Par exemple dans un quotidien connu : « … cela promet pour l’an prochain des élections particulièrement serrées. Surtout si les adeptes du « parler cash » venaient à s’unir dans une vaste coalition transfrontalière. La menace serait alors grande d’avoir au menu, comme chez les romains, du pain et des jeux. De perdre un peu plus de nos libertés ». Que dire ? Sans doute un journaliste collectiviste qui s’exprime.
Quand il parle de nos libertés, je ne vois pas très bien de quoi il parle. En ce qui me concerne je n’ai vraiment, mais alors vraiment pas l’impression d’être libre.
Et, « parler cash », ça veut dire quoi ? Mentir ou ne pas mentir ? Parce qu’en politique je ne vois pas d’autre problème d’expression que celui là.
Je vous accorde que je n’ai pas choisi une flèche journalistique pour émailler mon propos, dont acte.
Ce qui me saisit c’est l’idée que tout ce qui ne serait pas collectiviste serait fasciste. Le simple fait de réclamer sa liberté d’homme, d’accepter ses responsabilités et qu’il en soit de même pour tous, serait fasciste. J’étouffe, j’ai du mal avec cette idée.
D’ailleurs, j’ai du mal avec beaucoup de choses.
J’ai du mal avec la corruption qui m’entoure, avec tous ces mensonges, tout ce cynisme.
J’ai du mal avec cette affirmation que l’homme est le principal danger sur terre. Que tous les progrès que nous avons mis des siècles à réaliser sont porteurs de notre mort. Bien plus, de la destruction imminente de la planète.
Ceux qui sont prêts à me martyriser pour le bien de l’humanité me font salement peur. Leurs prédécesseurs ont fait tant de dégâts. Et pourtant, chaque jour qui se lève voit naître un nouveau zélateur prêt à emprisonner ou à tuer pour le bien commun, c’est même la principale cause de souffrance « le bien commun ».
Le bien commun, c’est comme les routes départementales de Jean Yanne.
J’en ai ras la casquette de tous ces écolos qui découvrent sur le tard la nature et les petits oiseaux parce qu’ils ont vécu leur enfance dans le métro.
Que croient-ils ? Que le monde serait fréquentable si l’homme ne l’avait pas apprivoisé ? Ce qu’ils prennent pour la nature, c’est le résultat de siècles du travail de leurs prédécesseurs. Ils ne sont même pas foutus de le comprendre, de le respecter.
Le pouvoir devrait être interdit. Plus de frontière, plus de pays, plus d’emmerdeur.
Laissez-moi respirer, comme disait Balendar à Vertaizon.
On veut juste être libres de travailler, de garder les fruits de notre travail. Etre heureux sans qu’à chaque minute nous soit rappelée notre fragilité d’homme.
Certes, on comprend que nous faire peur déclenche des angoisses collectives, dont les petits malins cherchant le pouvoir prétendent nous protéger.
Mais au fait, ce pouvoir, qu’en font-ils ? Que leur apporte-t-il ?
Ah quoi peut bien servir le pouvoir sur les autres si ce n’est à les exploiter ?
Aimer quelqu’un n’est-il pas justement lui souhaiter la plus grande liberté ? N’a-t-on pas envie que nos enfants soient plus libres que nous l’avons été ?
Avez-vous senti un petit — voire tout petit — geste pour favoriser votre liberté de la part des hommes du pouvoir ?
A l’école ? A l’église ? A la mosquée ? Sur la route ? Dans votre entreprise ? Dans votre bureau ? A votre banque ? Aux services des impôts ? A l’hôpital ?
Où ? Dites-le moi vite, que je me précipite pour en profiter.
Je vous l’ai dit : j’étouffe.
Je vais mourir sans avoir été libre. Le pire c’est que ce sont exclusivement les hommes du pouvoir qui m’on gâché la vie. Avec les autres, mes compagnons d’infortune, ça va plutôt bien.
Le pouvoir est une calamité.
Comment la presse peut-elle fustiger les Italiens qui cherchent à tâtons un peu de liberté ?
Il peut arriver que, cherchant la liberté, ils trouvent un esclavage pire que le leur, des politiciens pires que ceux qu’ils ont. Hélas c’est probable, car c’est une caste ou le pire n’est pas certain, mais il est toujours possible.
Pour ma part je leur souhaite bonne chance et je leur dit : « Amis italiens, initiateurs de notre civilisation, le mieux qui puisse vous arriver est que vous débarrassiez définitivement des hommes du pouvoir. Tous, politiciens, curés ou mafieux. Courage. Ouvrez la voie ».
Cordialement. H. Dumas
Les fascistes au pouvoir s’appellent eux-mêmes antifascistes , là est la confusion ..
Avant tout, soyons l’arme ….. Car ; le danger ne vient pas de celui qui mord , mais par celui qui lèche !
Les italiens nous montrent le chemin , merci…
Je ne suis pas seule à m etouffermais c est vrai que je voudrais partir vers un ailleurs de liberté mais hélas je ne vois que l éternité et je me faisais la réflexion suivante j ai eu une vie mais jamais libre non pas pour faire des choses extraordinaires mais être libre de penser de vivre ce que l on désire ou de ne rien faire ça n a jamais été possible toujours des contraintes comme si la vie qui m a été donnée ne m appartenait pas c est terrible de ressentir une chose pareille et c est cela qui me fait comprendre violence et difficultés des jeunes à s inscrire dans l obligation que nous dictent les politiques et c est pourquoije les vomis qu ont ils de plus que nous pour nous gâcher notre vie à chacun d entre nous c est horrible ce besoin de diriger autrui de lui imposer son pouvoir je pense aussi aux 60000liquidations annuelles en france alors qu a l Élysée on se préoccuper des stylistes et delamode et pendant ce temps là agriculteurs et petits patrons se suicident quel besoin ces ont-ils pour ce pouvoir et faire marcher les autres au pas c est ignoble on a pas besoin des gens de pouvoir ils sont de trop d autant qu ils sont dans l incapacité de gérer et de diriger leur propre sexualité et leur propre vie
Je ressentis cela comme une profonde injustice pourquoi ce besoin de pouvoir pour exercer leur emprise sur autrui ce besoin d être le premier le meilleur alors que la plupart sont nuls corruption absence totale de morale mais besoin de
Diriger non pas une entreprise mais autrui je ne m y ferai jamais mon passage terrestre m aura appris cela . Enfin bonne soirée et vive nos amis italiens !