Henri DUMAS vérifié
par…Marie-Madeleine MARTIN
ou
Du bon usage des sommations
+++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++
QUESTION : A-t-on souvenance d’un précédent quasi-identique à l’affaire dite « de Bullecourt » et, si tel est le cas, était-il alors explicable « à la manière de DUMAS » ?
*****************************
AFFIRMATION :
Henri DUMAS. Pourquoi le brocanteur de Bullecourt a-t-il lié à son suicide un agent des Services Fiscaux ? (Billet du 22 novembre 2022, publié sur le blog « Témoignage Fiscal ») :
« Les hommes de l’Etat répandent volontairement la terreur fiscale, ils récupèrent la terreur tout court. Rien ne dit que l’affaire de Bullecourt soit les conséquences d’un abus des agents du fisc, mais rien ne dit le contraire. »
**************************************
ILLUSTRATION :
[N.B. (Sébastien MILLERAND) : C’est nous qui soulignons les passages importants.]
Marie-Madeleine MARTIN. Louis Martin, mon père (1884-1971). (La Chapelle d’Angillon, Château de Béthune-Chez l’Auteur, 1972). [Chapitre III : « Un royaliste français du début du siècle », page 20] :
« Un jour, au temps de sa lutte contre les abus de l’impôt, Louis Martin reçut la visite d’Inspecteurs de l’Etat qui lui enjoignirent de leur montrer toute sa comptabilité. Ils étaient déjà venus, maintes fois, et mon Père bouillait d’impatience. L’inspection dura des heures, puis se prolongea le lendemain. Tout était en ordre ; aucune faute ne pouvait être relevée. Mécontents, les Inspecteurs voulurent rester le surlendemain : les livres comptables défilaient devant leurs yeux ; mon Père qui supportait cette présence dans son bureau, les contemplait d’abord avec calme, puis exaspération. Lui, si libre, si indépendant,…et si foncièrement honnête subir ces investigations sans limites d’un Etat tyrannique ! Le troisième jour, les Inspecteurs ne voulaient pas s’avouer battus. Ils demandèrent : « N’avez-vous rien d’autre à nous montrer, Monsieur ? » « Si, répliqua mon Père, de sa voix la plus douce. » Il se dirigea tranquillement vers un haut placard de son bureau. En tira son fusil, et épaula. Puis, d’une voix ferme : « Et maintenant…f…le camp…ou je tire ! » Les fonctionnaires bondirent vers la porte. Ils n’osèrent jamais se plaindre, ni revenir. »
***********************************