France : Ce pays est foutu !

La France est un pays où il fait bon vivre, à condition de ne pas y travailler et de n’y avoir ni revenu ni patrimoine !

On connaît bien ses problèmes : surendettée, sur imposée, noyée dans une réglementation dirigiste abusive sous la houlette d’une administration omniprésente, elle apparaît irréformable et sombre lentement.

Quelles solutions nous sont proposées ?

Certains économistes et politiciens, ont trouvé un responsable à cette situation – l’€ – (ils estiment que la zone € n’est pas/plus viable, que cette monnaie pénalise l’économie) et une solution (il faut revenir aux monnaies nationales afin de permettre aux pays surendettés de récupérer la compétitivité perdue du fait de la monnaie unique).

On nous explique doctement qu’avant l’€, comme la productivité du travail était plus élevée et le coût du capital plus bas en Allemagne, pour que les entrepreneurs français s’en sortent, il fallait que le FF dévalue de temps en temps pour compenser cet avantage concurrentiel. Le problème est que ce constat n’aborde pas les causes de cette situation.

De fait, ces personnes nous expliquent que la nation est le cadre indispensable et incontournable de l’activité économique car seul un pays, dans son cadre national, peut gérer utilement sa monnaie.

Il faut savoir que la nation est un concept intellectuel remontant à la révolution française et que, pas plus que la notion de peuple, elle ne recouvre aucune réalité tangible (ni économique, ni juridique). Il s’agit essentiellement de concepts identitaires réflexes chez des populations craintives devant les « menaces mondiales qui s’accumulent » et agitées par des groupes de pression politiques ou économiques sachant en tirer profit !

Les tenants de la nation et de « l’Europe des patries » sont avant tout des anti européens et la nation n’est que le porte-drapeau d’une union disparate de « patriotes » agglomérés contre de nouveaux grands ennemis avec au choix : le capitalisme, la Chine, le sionisme, la mondialisation, l’Allemagne trop puissante, le grand remplacement, l’Union Européenne technocratique, etc

Comme en matière climatique où il faut sauver la planète, ici il faut sauver les peuples menacés par un complot émanant d’une puissance occulte, d’un capitalisme apatride mondialisé (avant on y ajoutait juif) et, histoire d’enfoncer le clou dans le cercueil, on n’hésite pas à présenter l’Union Européenne comme une organisation totalitaire !

D’autres, proposent une variante consistant à ce que l’Allemagne sorte de l’€ pour ne laisser que les pays du Club Med avec un € faible ou encore une scission entre les pays du nord riches et les pays du sud pauvres ; mais ce n’est en fait qu’un préalable à la dissolution de l’€ !

Ce sont les mêmes qui applaudissent au Brexit dont on voudra bien m’expliquer quels avantages les britanniques vont pouvoir retirer d’une situation où l’on sait que tout sera plus complexe et plus cher !

La dévaluation compétitive : credo des anti€

L’argument principal est qu’une fois sortis de la zone €, on pourrait ajuster les parités monétaires afin de regagner des marges de compétitivité.

On en reviendrait au système des monnaies flottantes à propos duquel on oublie de dire que certaines surnageront … pendant que d’autres couleront dans le cadre d’une ardente spéculation. Car, soyez assurés que si un tel évènement se produisait, le retour au FF s’accompagnerait d’une dévalorisation de la nouvelle monnaie rendant toutes les importations beaucoup plus chères. Et comme la France a un commerce extérieur structurellement déficitaire …. le risque n’est pas seulement éventuel il est absolument certain !

Cela signifie, à moyen terme, une diminution, voire une forte diminution de votre niveau de vie, du fait du renchérissement des biens importés (manufacturés ou matières premières au premier titre desquelles il faut compter bien évidemment le pétrole).

Evidemment, aucun politicien ne vous le dira les yeux dans les yeux, il préfèrera biaiser sur la compétitivité et la protection !

Or, cette vision des choses est fausse car ce n’est pas l’€ qui fait que l’économie de pays tels que la France et l’Italie vont mal, c’est l’inverse : c’est parce que l’économie de ces pays est mauvaise qu’ils ont des difficultés avec cette monnaie !

Ce constat est confirmé par quatre études :

La première de la banque Natixis démontre que les pays qui ont utilisé récemment l’arme monétaire pour améliorer leur compétitivité n’en tiré aucun bénéfice.

Son étude établit que les pays qui ont utilisé la dévalorisation monétaire pour essayer de retrouver de la compétitivité, tels que le Japon et le RU, n’en ont pas tiré de bénéfice et, qu’au contraire, cela avait provoqué un fort recul de la croissance car le gain en exportations sur le plan industriel a été plus que compensé par les pertes enregistrées sur le reste de l’économie du fait de la hausse des prix des importations !Toutes_les_dépréciations_importantes_du_taux_de_change_ont__t__défavorables_aux_pays_qui_les_menaient_dans_les_périodes_récentes

En fait, la dévaluation monétaire ne résout aucun problème de fond, c’est juste un ajustement temporaire, une mesure conjoncturelle qui ne peut pas masquer durablement les vices structurels et les défaillances économiques d’un pays. La hausse du prix des importations due à la dévaluation conduit aussi à une hausse des coûts de production des entreprises, ce qui réduit l’investissement et donc la compétitivité.

La France a connu 17 dévaluations depuis 1914 avec notamment une de 80% en 1928, une de 35% en 1936 sous le front populaire, et encore une de 60% le 26 décembre 1945, puis encore 80% le 25 janvier 1948, puis 22% en 1949, et 20% en 1957, et 20% en juin 1958 et encore 18% en décembre 1958, 11% le 08 août 1969, 3% le 04 octobre 1981, 5,75% le 12 juin 1982, 8% le 21 mars 1983.

Ces dévaluations ne sont que le reflet de problèmes récurrents au niveau économique et fiscal et leur persistance dans le temps montre que ces problèmes ne trouvent pas de solution.

Et encore, entre 1955 et 1973, ces dévaluations répétées ont été plus ou moins compensées par une forte croissance économique (5% l’an). Seulement, aujourd’hui nous en sommes à 1.2% … si tout va bien ! La croissance ne pourra donc en aucun cas absorber les effets négatif d’une ou plusieurs dévaluations.

Ce constat confirme la règle intangible selon laquelle un pays avec une mauvaise économie a une mauvaise monnaie ; laquelle n’est acceptée par … personne ! Le pays en question est alors obligé d’emprunter sur les marchés les devises étrangères pour financer son économie et plus il emprunte … plus les taux montent ; ce qui n’a pas lieu avec l’€ !

Une sortie de l’€ suivie d’une forte dévaluation provoquerait donc une forte hausse des taux d’intérêts avec pour conséquence une explosion de la dette publique qui pourrait de surcroît être amplifiée par une émission monétaire massive destinée à assurer les fins de mois d’un Etat impécunieux.

Vous pourriez éventuellement espérer une plus forte rémunération de votre épargne à la condition que le taux d’intérêt « offert » soit inférieur à l’inflation !!!! Car, si les taux de la zone € sont nuls, l’inflation est aussi très basse. Imaginez une situation dans laquelle les taux offerts sont de 6% mais que l’inflation soit de 10% …ou plus !

Il existe enfin une règle économique développée au 18°s par Richard Cantillon appelée « l’effet Cantillon » qui se caractérise par le fait que l’inflation monétaire profite d’abord à ceux qui en sont les premiers bénéficiaires c’est à dire à ceux qui en sont les auteurs ou les organisateurs. Ceux qui sont en bout de chaîne n’en retirent que des … inconvénients (perte de pouvoir d’achat et laminage de l’épargne).

En fait, la dévaluation n’est pas la solution car elle ne règle nullement les problèmes de pays comme la France ou l’Italie dont les difficultés viennent d’un manque de compétitivité et d’un excès d’endettement.

La deuxième émane de la TAX FONDATION qui publie un indice combinant l’impôt sur les sociétés, l’impôt sur le revenu des particuliers, les taxes à la consommation, les impôts fonciers et le traitement des bénéfices réalisés à l’étranger. Cette étude corrobore ce qui précède puisqu’elle établit, en examinant la compétitivité fiscale de 36 pays, que la France tient fermement son rang en se situant à la  36ème et dernière position. Comme l’écrit l’IREF qui publie cette étude : la France est bien la patrie des impôts et des taxes, elle en est même la championne ! C’est le pire pays sur le plan de la compétitivité fiscale (36e sur 36). Celui qui peut revendiquer les impôts (IS et IR) parmi les plus élevés (35e sur 36) et les plus belles taxes foncières (36e). C’est aussi le pays qui a élaboré la fiscalité la plus complexe et la plus changeante.indice-de-competitivite-fiscale-2019

La troisième émane de l’IFRAP. Elle montre que le budget pour 2020 fait preuve d’un total immobilisme ainsi que d’une nouvelle progression en valeur à la fois des dépenses publiques (+5 milliards €) et des prélèvements fiscaux ; la masse salariale de la fonction publique enregistrant en outre une progression de 2 milliards €.  Clairement, nous sommes en pleine dérive budgétaire.

La quatrième émane encore de la banque Natixis et montre que certains pays ont atteint un point de non retour. Natixis explique que : « la France et l’Italie ont accumulé pendant longtemps tellement de difficultés et de handicaps qu’il est devenu très difficile d’espérer aujourd’hui qu’il y ait une amélioration ? Ces handicaps, ce passif hérité du passé, concernent en particulier les finances publiques, les compétences de la population active, la modernisation des entreprises, la compétitivité-coût et la profitabilité des entreprises, le cercle vicieux du taux d’emploi et des transferts publics ». France_et_Italie___et_si_le_passif_h_rit__du_pass___tait_trop_lourd_pour_qu_on_puisse_esp_rer_une_am_lioration__

Les deux pays ont d’abord des finances publiques dégradées : le taux d’endettement public approche 100 % du PIB en France, 135 % du PIB en Italie ; compte tenu de la croissance à long terme de ces deux pays, le déficit public maximum qui évite une nouvelle hausse du taux d’endettement public est dans les deux cas de 2 % du PIB environ. Ceci montre que toute politique budgétaire expansionniste, visant à soutenir le pouvoir d’achat ou à stimuler la demande, se heurte immédiatement à la contrainte de solvabilité budgétaire.

Ils souffrent ensuite d’un problème grave d’employabilité de la population. Les compétences de la population active sont très faibles ce qui conduit à un taux d’emploi nettement plus bas que dans les autres pays de l’OCDE et un niveau faible de la production potentielle.

Ceci conduit au problème de l’« économie d’assistance ». Puisque le taux d’emploi est faible, les revenus salariaux distribués à la population sont faibles, de nombreuses personnes n’ont pas d’emploi ce qui accroît les inégalités et ceci contraint à un niveau élevé des prestations sociales, à des politiques redistributives ; ce qui dégrade les finances publiques et conduit à une dépendance forte de la population vis-à-vis des transferts publics.

France et Italie souffrent ensuite d’une faible modernisation des entreprises (robotisation), d’une recherche-développement faible ce qui contribue aux pertes de parts de marché puisque le niveau de gamme de la production est faible, que les biens et services produits sont de ce fait peu adaptés à la demande mondiale.

Enfin, depuis 20 ans en France et en Italie, les salaires réels augmentent plus vite que la productivité du travail même lorsque la compétitivité-coût est dégradée. Cette incapacité du fonctionnement du marché du travail à restaurer une compétitivité et une productivité normales conduit à une dégradation chronique de la compétitivité qui explique aussi le recul des parts de marché, et à une profitabilité faible des entreprises dont la conséquence est en Italie le sous-investissement et en France la hausse continuelle de l’endettement des entreprises.

Quels remèdes ?

On reproche à l’Allemagne de profiter de l’Europe parce qu’elle bénéficierait d’un taux de change ultra favorable. L’€ serait sous évalué pour elle et sur évalué pour nous. Quand on sait que les encours de l’Allemagne sur les autres pays de l’Union Européenne sont estimés à environ 900 milliards €, le doute est permis.

Ne serait-ce pas en fait plutôt le contraire avec des pays qui continuent d’emprunter massivement sur les marchés pour assurer leurs fins de mois et qui refusent obstinément de se réformer tout en continuant à utiliser un modèle dépensier qui, à terme, ne peut mener qu’à la catastrophe ?

Car, aujourd’hui, la France comme l’Italie (deuxième et troisième économies de l’Union Européenne) jouent le rôle de passagers clandestins de la zone € en refusant de respecter les règles communes et il arrivera un jour où la France, submergée par ses dettes, fera comme l’Italie : elle en demandera purement et simplement l’annulation ; sans aucune chance succès car personne n’a envie de payer les dettes des autres !

En fait, l’€ n’est nullement responsable de la situation dégradée de ces pays même si effectivement, à ce jour, les économies divergent et les handicaps se font de plus en plus lourds. Mais cela est dû au fait qu’ils refusent de faire des réformes qui seront rejetées par la population et l’Union Européenne n’est ni totalitaire ni anti libérale alors que la France est clairement anti libérale !

Comme l’écrit l’IREF : « Contrairement à ce soutient notre gouvernement, les taxes et les impôts ne cessent d’augmenter, pénalisant individus et entreprises. La baisse annoncée de l’IS (impôt sur les sociétés) est toujours repoussée. L’impôt à la source mis en place ne fera que peser encore plus sur les contribuables – même si on veut leur faire croire le contraire. Beaucoup de pays ont accompli avec succès des réformes fiscales d’envergure. Les Français, eux, croulent encore et toujours sous les impôts. »

Seulement, les emprunts et les dettes sont les impôts de demain et si les intérêts à zéro permettent seulement de ne pas payer d’intérêts et de diminuer la charge de la dette, ils ne permettent pas de faire n’importe quoi et de dépenser plus qu’on ne gagne ; ce que fait obstinément le gouvernement français.

La meilleure preuve est que nous avons le plus fort taux d’imposition mais aussi le déficit le plus élevé de l’Union Européenne ; ce qui veut dire que, malgré l’excès de fiscalité, la dépense publique n’est pas financée ! (La France emprunte 1 milliard € par jour en 2019). Nous sommes bien en face d’un phénomène délétère et mortifère de captation des revenus et de l’épargne par l’Etat qui doit financer coûte que coûte, au moyen d’une fiscalité abusive, ses déficits et ce au détriment du secteur privé.

Clairement, la sortie de l’€ et la dévaluation ne sont pas la solution aux problèmes structurels de la France qui n’a en fait pas d’autre solution que d’engager de grandes réformes de fond … qu’elle ne fera pas. Elle poussera donc son modèle jusqu’à la rupture ; laquelle apparaît inéluctable et avec des conséquences dont on mesure aujourd’hui difficilement l’ampleur !

Ce constat est aussi celui de la faillite d’un mode de gestion étatique basé sur une administration tentaculaire mais inefficace, une fiscalité excessive et fluctuante, une sur réglementation pesante et mortifère, une dépense publique totalement incontrôlable.

Cela veut dire aussi qu’il n’y a pas de repas gratuit et que les français paieront tôt ou tard, au prix fort, toutes ces années de gabegie et d’errance !

Pour ceux qui en ont encore la possibilité, il faut être lucide, il n’y a qu’une seule issue : la fuite ou l’exil car, contrairement à ce que pensent les tenants de la nation, l’Etat ne protège personne … en dehors de ceux qui se situent dans les premiers cercles du pouvoir !

Bien cordialement à tous !

Απο την Ελλαδα (de la Grèce – Preveza)

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A propos Dominique Philos

Navigateur, né en 1958, après un DEA de droit commercial de l’université de Paris I Panthéon-Sorbonne, je suis devenu Conseil Juridique, spécialisé en droit des affaires et fiscalité. L'Etat ayant décidé l'absorption des Conseils juridiques par les avocats, j'ai poursuivi mon activité en tant qu'avocat jusqu'à ce que je sois excédé par les difficultés mises à l'exercice de mon activité professionnelle. J'ai démissionné du Barreau en 1998 et partage désormais ma vie entre la France et la Grèce. Européen convaincu, je suis persuadé que le libéralisme est la seule option possible en matière économique.

9 réflexions sur « France : Ce pays est foutu ! »

  1. Article intéressant et je suis d’accord avec 75% de ce qui est dit. Cependant on pourrait parler aussi d’autres pays comme la Grèce qui sont encore pire à mon avis (d’après le nom j’aurai d’ailleurs dit que M Philos est grec).
    La ou je ne suis pas d’accord, c’est sur l’euro qui a mon avis est une imbécilité. Faut il rappeler que jusqu’à l’euro, l’Italie avait une production industrielle identique à celle de l’Allemagne?

  2. exil ? pourquoi mentionner l’émigration qui est dictée par la violence révolutionnaire, la spoliation, la haine sociale.. Décidément, cette révolution est vraiment fantasmée.

  3. Merci pour cet article très détaillé et argumenté.
    La situation que vous décrivez n’est que le résultat d’une politique clientéliste qui remonte à très loin dans le temps. En fait, après la 1ère guerre mondiale et la dévaluation Poincaré et l’arrivée au pouvoir du cartel des gauches
    La suite n’a été qu’une longue glissade anti libérale avec des points forts : front populaire, Vichy, Mitterrand étant le dernier clou sur le cercueil
    Ceci étant dit, dans le cas (fort improbable) où un gouvernement se déciderait à prendre le problème à bras le corps et à effectuer les réformes nécessaires, une forte dévaluation de notre monnaie serait indispensable pour fluidifier le processus car sans cela se serait l’explosion sociale assurée
    Pour le reste, d’accord avec vous, le socialisme avec ses promesses non financées est mort et la fin risque d’être extrêmement pénible pour tout le monde
    Bien à vous

  4. Excellent exposé de la crise qui nous attend. Cependant, l’exil ne peut convenir à 60 millions de français. Tous comme ce fut le cas des émigrés de 1790.

    Quelle autre solution proposeriez-vous cher Dominique si vous étiez aux manettes par hasard. Par on ne sait quel tirage au sort « athénien » par exemple ?

    Gémir que les administrations fiscales sont devenues odieuses et les tribunaux administratifs les soutiennent malgré tout ? Cela ne suffit plus !

    Un nouveau 1789 ? Hum ! Pas celui de la terreur! Non ! Celui de la révolution fiscale votée par les délégués des Etats-Généraux pour ses principes. Mais pas dans ce qui est devenu obsolète pour son contenu ?

    Peut-être ?

    1. Aucune réforme ne m’apparaît aujourd’hui possible …

      Un Churchill ? Il n’y en a pas et un homme seul ne peut rien contre tout un système…

      l’Etat profond constitué par l’administration bloquerait toute réforme qui s’en prendrait à elle ce qui explique probablement que Macron ait capitulé compte non tenu du fait que c’est son électorat (réélection …)

      conclusion : CPEF !

      La fuite est le mieux … pour ceux qui en ont les moyens

      Par contre, le jour où ça craquera … ce sera probablement un tsunami !

  5. Rappel d’une Réflexion personnelle donc non exempte de critiques, d’un homme de terrain : J’en ai entendu des mensonges mais la France c’est une synthèse =
    Les Allemands ont perdu en 1945 sur le terrain. Mais avec l’Europe ils développent la même stratégie de conquête .. Ne soyons pas naïfs . La France n’a pas été à la hauteur elle a joué en seconde division pendant que l’Allemagne jouait les premiers rôles en 1ere dans l’industrie en tout particulier.
    La France est devenue un pays de tourisme (étonnamment comme Hitler l’avait prévu), de rentiers et de privilégiés qui ont besoin d’esclaves comme le feu empire Romain et Grec. La France souffre de son administration, du nombre d’élus, d’un système démocratique, d’un gouvernement et de ses collectivités territoriales gargantuesques au détriment des services Régaliens . Cela empêche le progrès et le développement économique , ceux qui créent sont étouffés par la massification de l’ETAT. Cette massification de l’ETAT guide le pays dans la haine, la jalousie de l’autre qui travaille dans l’économie mondiale et qui crée les richesses . L’ETAT est devenu une entreprise qui comme les Shadocks grignotent les Gibis . l’ETAT Français devrait aider les TPE-PME au développement économique mais il tue à petit feu ces TPE-PME en pensant s’enrichir et favorise les multinationales. Les Taxes et impôts sont devenus le chiffre d’affaire de l’ETAT Français et non une valeur de solidarité .. l’ETAT Français fait du Marketing et de la communication par les jeux et amusements divers ( JO , coupe du Monde…etc) ,démonstration d’un pays en déclin économique. La France est devenu un grand restaurant et terrain de jeux de l’Europe mais en + le service laisse à désirer. L’injustice est devenue un métier , une justice classée 37eme / 43 par la commission Européenne pour l’évaluation de la justice en Europe pénalisant le développement économique , des services régaliens à la dérive , ce pays la France n’a plus le goût de l’absolu . En conclusion La France est un Pandémonium et ce n’est pas un euphémisme, et les partis Politiques se nourrissent de nos impôts et nourrissent leurs adhérents .
    Je vous invite à lire cet article titré ‘Monsieur Le Président de La République Emmanuel MACRON et La France’, Vous pouvez voir la suite à l’adresse suivante :
    https://www.temoignagefiscal.com/monsieur-le-president-de-la-republique-emmanuel-macron-et-la-france/

  6. Bonjour,

    vous avez malheureusement parfaitement raison et dans mon 2ème livre
    « Démocratie entre parenthèse » je donne la seule solution possible soit décréter l’état d’urgence économique » et passer de force toutes les réformes qu’une partie de nos politiciens connaissent mais ils sont suffisamment lâche pour ne pas les mettre en application.
    si ce n’est pas fait le FMI nous l’imposera et ce sera la crise Grecque puissance 10

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