Prétextant notre sécurité le pouvoir nous espionne.
En URSS les dirigeants passaient d’abord par le KGB, chez nous les premiers ministres font leurs gammes au ministère de l’intérieur.
L’immense liberté que nous apporte le web déstabilise les hommes politiques.
Ils tiraient leur pouvoir de la maîtrise de l’information, elle leur échappe, c’est la panique à bord. Leur réflexe est l’espionnage. Les rôles sont inversés, ce sont eux qui cherchent à savoir ce que nous pensons, ce que nous décidons ou allons décider. C’est l’exact contraire du passé.
Je me rappelle bien de Mai 68, surtout de la période qui l’a précédé.
La barbouzerie et La flicaillerie servaient De Gaulle, pour lui cela était naturel, dans l’ordre des choses. Il n’en faisait pas lui même un mauvais usage.
À cette époque, Mitterrand s’insurgeait contre cette situation avec intelligence et un sens aigu de la liberté de penser, du respect de l’autre.
Tout ça pour ça.
Pour arriver aujourd’hui, conforté par ceux qui se réclament de Mitterrand, à une nouvelle emprise d’un Etat policier, exactement ce qu’il dénonçait, ce pourquoi il agissait, se battait.
Mais il y a une différence de taille.
Les barbouzes de De Gaulle étaient tous d’anciens résistants, officiels dans la police, officieux au SAC. Ils avaient tous fait la guerre contre le socialisme qui se faisait alors appeler le « national-socialisme ». Ils avaient lutté et risqué leur vie pour être des hommes libres.
Le socialisme égalitariste, dans sa version aboutie, s’appelait alors « le communisme ». C’était leur ennemi.
Quelque part, objectivement, l’Etat policier de De Gaulle défendait la liberté individuelle, c’était un peu schizophrène, mais bon, c’était supportable.
Il en est tout autrement aujourd’hui, la situation est complètement inversée.
La police est socialiste, au service des socialistes égalitaristes. Elle traque les pensées et les actes individualistes. La police et les barbouzes sont plus proches du KGB que des effectifs gaullistes.
Étroitement lié aux Services Fiscaux le système répressif n’enferme plus, ne torture plus, il ruine au prétexte de l’égalitarisme, en réalité uniquement au profit du pouvoir politique, de la nomenclature.
Les dégâts sont redoutables individuellement et collectivement.
Mais les choses sont irréversibles, le futur sera pire, le pouvoir des Etats ne supporte pas la liberté individuelle, elle est son contraire absolu.
Face à l’espace de liberté procuré par le web, le pouvoir politique ne peut qu’instaurer une oppression de force au moins égale, plus probablement supérieure. Ce sera terrible.
Le pire étant que la majorité souhaite qu’il en soit ainsi tant la liberté lui fait peur.
Nous touchons là au problème de la liberté, elle inspire une peur panique à la majorité des humains.
Il est vrai que dans sa dimension la plus totale la liberté s’appelle La mort. Ceci expliquant cela.
Bien cordialement. H. Dumas
Tandis que l’Etat existe, pas de liberté ; quand régnera la liberté, il n’y aura plus d’Etat.» Vladimir Lénine – L’Etat et la Révolution
L’impôt est une agression et une pénalité contre la propriété acquise et produite, qui conduit nécessairement à une réduction de la création de richesse incorporée dans cette propriété, et à un abaissement du niveau général de vie. L’impôt est un transfert forcé, non consenti, d’actifs patrimoniaux. – Jean-Baptiste Say
« La Révolution française s’est déroulée au nom d’un slogan intrinsèquement contradictoire et irréalisable : liberté, égalité, fraternité. Mais dans la vie sociale, liberté et égalité tendent à s’exclure mutuellement, sont antagoniques l’une de l’autre ! La liberté détruit l’égalité sociale – c’est même là un des rôles de la liberté -, tandis que l’égalité restreint la liberté, car, autrement, on ne saurait y atteindre. » – Alexandre Soljenitsyne
Attention à ne pas confondre « égalité » et « égalitarisme », le 2ème étant un dévoiement du premier dont use et abuse le pouvoir socialiste.
Les révolutionnaires en la gravant dans le marbre de la déclaration des droits de l’homme et du citoyen visaient seulement « l’égalité devant la Loi » car sous l’ancien régime les membres du tiers (état) n’avaient pas les mêmes droits que le clergé et surtout les nobles !
Maintenant, il faut être bien conscient qu’effectivement les français d’alors ont très vite été égaux devant … la guillotine car grace à la loi dite « des suspects » n’importe qui pouvait être liquidé après un jugement sommaire * !
La France a « inventé » les droits de l’homme mais c’était pour les bafouer aussitôt (voir Robespierre et ses camarades du comité de salut public).
* vous pouvez rechercher sur internet sous la rubrique « liste des exécutés sous la révolution française » pour connaître les motifs parfois complètement anodins sur lesquels les jugements étaient appuyés. En celà, comme presque toutes les révolutions (bolchevique, castriste) la révolution française n’était qu’une dictature !
Je partage totalement votre point de vue !
Un jour que j’avais fait circuler sur le Net des informations désagréables pour le pouvoir socialiste, un intime de notre cher président (avec un tout petit « p ») a réagi avec toute la délicatesse appropriée « INTERNET = POUBELLE DE LA DEMOCRATIE » !
Je lui ai répondu : c’est sûr qu’Internet plus difficile à contrôler que la presse subventionnée et que la seule presse admise par le pouvoir – quel qu’il soit – est la PRAVDA !
Le pouvoir a toujours voulu contrôler les populations (avant c’était l’Eglise catholique) et les moyens technologiques toujours plus puissants leur donnent aujourd’hui des possibilités effrayantes dont les gens ne semblent pas vraiment conscients!
Chacun ses moyens en fonction des époques : les noms de famille sont une création relativement récente (Louis XIII) car il s’agissait alors de contrôler tous les vagabonds qui erraient dans le royaume et qui, parfois, se laissaient aller à des actes répréhensibles (vols – meurtres). Voir l’histoire de Martin Guerre …
Bien à vous.