La tournure prise par les événements liés à COVID m’interroge. Et je m’aperçois, que non seulement je ne suis pas le seul, mais que d’autres m’ont largement devancé.
Depuis fort longtemps, comme vous je suppose, j’ai ressenti, sans vraiment chercher d’explication, que les sentiments, les émotions, les pensées voire les actions d’un groupe ont leur indépendance par rapport aux mêmes stimuli des individus qui composent le groupe, tout en s’imposant à ces individus. Ce qui génère régulièrement des situations assez inconfortables entre le groupe et certains de ses membres.
Dans le cadre de cette différenciation, force est d’admettre que le groupe peut entrer en délire sans pour autant que les membres qui le composent soient eux-mêmes délirants.
Il me semble que pour COVID ce soit le cas.
Hier soir, je suis tombé sur une vidéo-interview de Denis Robert, qui a fortement alimenté ma réflexion.
Il y a quelques années, j’ai fait un tout petit bout de chemin avec Denis Robert. C’est un homme intéressant et intelligent, mais c’est un croyant égalitariste, donc un candidat au délire. C’est aussi un carnassier rusé, donc un collectiviste dangereux.
Il interview dans cette vidéo ; https://youtu.be/2QFirQKLhEI un pédopsychiatre, le docteur Thierry Gourvenec. C’était il y a un an. C’est très, très, intéressant.
Une petite frustration cependant.
Le docteur Gourvenec explique que les délires collectifs cachent la plupart du temps un choc violent, une peur intense, par exemple la fin programmée par lui-même de Charles De Gaulle à la tête de la France en ce qui concerne la Rumeur délirante d’Orléans en 1969.
Curieusement, il faiblit sous les attaques de Denis Robert, délirant du COVID, et ne précisera pas sa pensée quant au choc de peur qui aurait pu générer le délire COVID, alors que visiblement il a sa petite idée. Il sème quand même in fine le doute dans l’esprit de Denis Robert, c’est intéressant.
Cette idée de délire collectif éclaire l’histoire violemment.
Les délires de Louis XIV, dont Versailles et sa cour – dix mille courtisans — vont précipiter la France vers la révolution. Que sont les guerres de 14 et de 39 si ce n’est des délires collectifs ? Et tant d’autres phénomènes incroyables qui s’expliquent si l’on accepte l’idée du délire collectif.
L’état de délire étant caractérisé par l’incohérence des pensées et des décisions, la perte de repère logique, l’impossibilité de raisonner objectivement autrement qu’à travers le filtre de l’objet du délire, le refus d’une autre vérité que celle du délire. L’aboutissement du délire, s’il en est un, étant la sidération.
Bien des situations dans le monde suivent ou ont suivi ce cheminement, n’ont pas d’autres explications. Le délire collectif serait plutôt la norme que l’exception, il me semble.
Plus avant, en 1995, est publié : « Mécanismes mentaux, mécanismes sociaux, de la psychose à la panique » Sous la direction de Henri Grivois, Jean-Pierre Dupuy.
Je n’en connais qu’un extrait public, que voici :
« Pour bien comprendre un délire et pour pouvoir lui appliquer le traitement le plus approprié, le médecin a besoin de savoir quel en a été le point de départ. Or cet événement est d’autant plus facile à discerner qu’on peut observer ce délire à une période plus proche de ses débuts. Au contraire, plus on laisse à la maladie le temps de se développer, plus il se dérobe à l’observation ; c’est que, chemin faisant, toutes sortes d’interprétations sont intervenues… Entre un délire systématisé et les impressions premières qui lui ont donné naissance, la distance est souvent considérable. Il en est de même pour la pensée religieuse. »
Il s’agit d’une citation d’Émile Durkheim, que j’ai trouvée suffisamment séduisante pour acheter l’ouvrage, que j’aurai la semaine prochaine.
Donc le délire collectif, peu étudié, serait une maladie collective réelle.
Quel chantier s’ouvre à nous…. Quelle découverte en ce qui me concerne.
Dans le genre : retour à l’envoyeur…pour le délire fiscal.
Bercy nid de fous délirants ? C’est à étudier…
Revenons à COVID.
Si tout cela s’avère n’être qu’un délire, ce qui aujourd’hui commence à être fortement sous-entendu, quel échec pour Macron.
Car que demande-t-on à un homme de l’Etat ? Pas grand-chose mais, à minima, de nous protéger des délires collectifs, de garder toute sa tête quand notre groupe la perd.
De ne pas céder à la panique et évidemment encore moins de l’amplifier.
Suivez mon regard… Attendons d’y voir plus clair.
En ce qui concerne le choc violent, la peur irrépressible, ayant enclenché ce délire ?
J’ai ma petite idée.
Je propose la terreur de perdre la domination mondiale pour les occidentaux et leurs affidés, au profit des asiatiques. Avec tout ce que cela suppose quant à la qualité de vie entre : être dominant ou dominé. Explication qui peut aussi englober le délire écologique…
Pourtant, les soins me paraissent simples pour contrer le délire collectif : il suffit de redonner la liberté à l’individu… il cassera facilement le délire collectif s’il peut s’en échapper.
Bien à vous. H. Dumas
La dernière : covid n’attaque que les gens debout.
Le fond n’est pourtant pas en vue.
Bon, c’est de la discussion que jaillit la vérité, enfin peut-être.
D’abord ce que je crois :
Il n’y a jamais de complot, même si tout le monde en rêve, ceux qui se croient capables de les organiser et ceux qui se croient destinés à les subir.
Il y a l’opinion publique qui effectivement peut être soumise à des croyances, à des manipulations, mais qui peut aussi être prise de peurs paniques qui la rendent délirante.
Ce que le psy interviewé dit, qui me paraît fondamental, est que l’opinion publique peut être délirante pendant que chaque membre individuellement ne l’est pas.
En même temps la croyance accompagne le délire sans laquelle il ne peut exister.
Par contre toutes les croyances ne sont pas délirantes.
Ce sujet est passionnant et permet peut-être de comprendre beaucoup de choses sans passer par la case simplificatrice de la responsabilité des élus, qui est proportionnelle à leurs moyens d’intervention, heureusement quasiment nuls en démocratie.
Amicalement Dominique.
Le sujet est passionnant, effectivement !
Tout à fait d’accord, toutes les croyances ne sont pas délirantes !
Mais, beaucoup de croyances sont irrationnelles et souvent basées sur la peur !
Ni toi ni moi ne croyons en Dieu !
Mais beaucoup y croient !
C’est un comportement non délirant mais parfaitement irrationnel puisque la preuve de l’existence de Dieu n’a jamais été rapportée ! (désir d’éternité, peur de la mort, volonté de se rassurer …)
J’ai écouté les annonces du premier ministre, ce soir !
Castex nous explique qu’il va mettre en place de pass vaccinal à compter du 15 janvier (si voté par le parlement).
La conséquence, est que les personnes qui ont fait un test prouvant qu’ils sont négatifs et qui sont donc non contaminantes de manière certaine ne pourront plus entrer dans les lieux publics, car non vaccinées.
Par contre, les gens vaccinés (3 injections) mais qui peuvent être contaminants, puisqu’on sait qu’on peut être porteur et contaminant même vacciné, pourront entrer partout et contaminer tout le monde !
Tu vas me dire on est en plein délire !
Et, effectivement, dans la langue commune, cela est complètement délirant !
Mais, cliniquement, ce n’est pas du délire !
Non, on est en pleine connerie car c’est complètement aberrant !
Et le gouvernement le fait consciemment exactement pour les raisons que je t’ai expliquées dans mon précédent commentaire !
Autant rendre le vaccin, à répétition (on parle de 4ème dose), obligatoire …
Amitiés
Toujours pas d’accord.
Incohérence, totales contradictions, effacement du réel, c’est du délire, pas de la connerie.
La connerie ça ne teint pas, le complot non plus, ce n’est pas suffisant pour expliquer l’incroyable sortie de route de l’écrasante majorité du pays. Sortie de route initiée par l’opinion publique et non par les politiques qui ne font que suivre les sondages, qui étaient totalement insouciants au début de l’affaire.
Le mot délire est inapproprié et résulte d’une déviation du sens originel par la langue populaire (c’est quoi ce délire ?).
En psychiatrie et en psychologie, le délire est une perte de conscience, pour un individu, avec la réalité.
Il n’est donc pas collectif.
Tes délires ne sont que des croyances et l’homme est pétri de croyances ; lesquelles sont le plus souvent irrationnelles.
Le problème, c’est quand certains tentent d’imposer aux autres leurs croyances.
La religion en constitue un exemple emblématique !
Tu n’as pas regardé la vidéo Dominique…
Sans quoi tu ne dirais pas cela.
Le délire collectif existe bel et bien, et c’est fondamental.
Amicalement.
C’est là où tu te trompes …
Je l’ai vue …
La chasse aux sorcières ce n’était pas un délire mais une croyance de certains religieux imposée à la population; causant ainsi chez celle-ci, ignorante et crédule, une grande angoisse.
La rumeur d’Orléans, que je connais bien surtout que j’y ai été étudiant, relève d’une peur ou d’une psychose collective.
A aucun moment, les personnes qui ont propagé cette rumeur ne sont entrées en délire.
On peut parler de psychose collective, de peur collective, de peur panique, de peurs archaïques (la grande peste de 1348 est restée dans l’inconscient collectif), de rumeurs (le pangolin, les chinois), au pire de comportement irrationnel, mais il n’y a jamais délire !
Les gens mettent bien leur masque et se mettent du gel sur les mains; ce qui n’est pas la preuve d’un comportement délirant !
L’histoire du Covid est surtout l’histoire de gens au pouvoir qui ne savent pas ce qu’ils doivent faire et qui se persuadent (croyance) qu’il faut agir dans tel ou tel sens pour ne pas avoir l’air de ne pas savoir.
L’ego de ces gens là leur interdit d’avoir l’air d’ignorants !
Ils prennent de ce fait des dispositions erratiques et contradictoires qu’ils imposent à la population en la manipulant, consciemment ou inconsciemment, en jouant sur la peur pour en augmenter l’acceptabilité.
Il n’y a aucun délire la-dedans …
Nos sociétés, accessoirement, refusent désormais l’idée de la mort.
Je l’ai écrit dans un article de 2020 au début du Covid.
En aout 1914, on trouvait normal de faire tuer en une seule journée 28.000 jeunes de 20 ans sur le front.
Aujourd’hui, on refuse tout net de mourir.
La mort fait partie de la vie … même si certains croient à la vie éternelle (encore une croyance, histoire de se rassurer).
C’est un fait et le nier n’y change rien !
Il n’y a pas de délire collectif, juste une psychose et une peur collectives.
POURQUOI PERSONNE NE REAGIT VRAIMENT MALGRE LES EVIDENCES ?
Regardez ceci. Si en secourisme, lorsqu’on intervient sur un malaise par exemple, on désigne du doigt pour responsabiliser un curieux (alors que plusieurs curieux gênent l’intervention), c’est pour faire stopper l’effet témoin.(C ‘est un biais cognitif également très utilisé pour manipuler des cibles) Pour la sécurité, on a besoin d’acteur sachant quoi faire.
Il faut dire qui doit être responsable de quoi. Sinon, la majorité des personnes, pense que l’autre va faire. Cliquez= https://www.youtube.com/watch?v=FfjbRO-WMHQ