Dans le même temps qu’il nous dépossède entièrement, nous pillant en bande organisée, ce cher Etat reste craintif et prudent pour lui, un brin parano…
Pratiquant alors le tir sportif, il y a plus de trente ans j’avais acheté un revolver. Je l’ai toujours, il est dans ma chambre, je ne m’en sers plus depuis longtemps. A 75 ans…
Nous habitons une maison isolée, enfin disons plutôt dissimulée à la vue et facilement accessible, dans un quartier sujet à cambriolage.
Il y a deux ans mon voisin mitoyen a été saucissonné ainsi que son épouse, évidemment les agresseurs, en plus de les menacer de les cramer vifs, leur ont pris dans le même temps les quelques billets et bijoux qui traînaient et leur voiture avec laquelle ils sont partis.
Nos voisins ont été durablement traumatisés. Sur le Mont Saint Clair où nous habitons plusieurs saucissonnages ont lieu tous les ans.
Pour mes voisins, l’Etat, sa police, ont été splendides. Ils sont venus le lendemain nous demander si nous avions vu ou entendu quelque chose, nous leur avons dit que non, c’est tout. Ils n’ont, à ma connaissance, jamais rien découvert de plus.
On peut vraiment compter sur eux.
Aujourd’hui je reçois ceci
Cet état, incapable de protéger mon voisin donc moi non plus, me refuse le droit de me protéger.
Il prend la pleine et entière responsabilité de tout ce qui pourra m’arriver sans que je puisse me défendre. Ce ne sera pas la première fois que notre Etat prendra l’entière responsabilité de faire quelque chose que pourtant il sait être incapable d’assumer.
Je vous pose une question :
« Croyez-vous qu’il y ait un rapport entre ce blog, la situation générale actuelle, et le réveil trente ans plus tard des services préfectoraux concernant mon revolver ? »
Certains quartiers regorgent de Kalachnikov, d’autres dont le mien n’ont le droit qu’aux pinces à épiler, et encore à condition qu’elles ne soient pas à cran d’arrêt.
Je vais répondre à ce courrier en demandant la possibilité de conserver mon revolver, sans le droit évidemment de circuler avec, uniquement pour assurer ma défense sur place.
Je vous tiens au courant.
Bien à vous. H. Dumas
Cher Henri,
Je me demande si il ne vaut mieux pas être un vivant illégal, qu’un mort légal ?
C’est une bonne question que nous ne devrions pas avoir à nous poser normalement
Vous pouvez formuler votre requête mais vous le savez bien, vous n’aurez pas gain de cause.
Maintenant si vous voulez vous défendre pour protéger votre foyer, il faut faire un peu de chimie et faire en sorte de ne pas y être exposé quand cela se déclenche ….
Sachant cela, vous mettrez hors d’état de nuire et vous aurez ensuite des problèmes avec un Etat de Droit stable, mais pas forcément quand il devient instable, celui qui nous pend un peu au nez dans un future peut-être pas si lointain.
Vous allez me dire que si ça devient instable, mon arme à feu est légitime. Oui ! Mais en attendant, tout sera fait pour que vous ne la détenez pas.
Pour conclure : Si vous voulez posséder une arme à feu pour vous défendre, il vous faudra l’acquérir de telle manière à ce qu’elle soit fantôme ….
Je confirme
La seule solution pour conserver l’arme est d’être membre d’un club de tir
sinon, il faut rendre l’engin à la gendarmerie
Et encore, il y a des conditions détention :
– coffre pour l’arme déchargée
– munitions stockées à part,
C’est bien connu, l’Etat est notre seul protecteur et il a le monopole de la violence
Pour détenir une arme de catégorie B (y compris ses éléments et munitions), vous devez remplir toutes les conditions suivantes :
Être majeur ou, si vous êtes mineur, être un tireur sélectionné participant à des concours internationaux ou avoir au moins 12 ans
Ne pas être inscrit au fichier national des personnes interdites d’acquisition et de détention d’armes
Ne pas avoir sur votre bulletin n°2 du casier judiciaire de condamnations pour certaines infractions (meurtre, assassinat, tortures, actes de barbarie, violences volontaires, viol, agressions sexuelles, trafic de stupéfiant, etc. (c’est la préfecture qui fait la demande de bulletin)
Ne pas avoir un comportement laissant craindre une utilisation de l’arme dangereuse pour vous-même ou pour autrui
Ne pas être soumis à un régime de protection juridique
Ne pas avoir été ou être admis en soins psychiatriques sans consentement sauf si vous présentez un certificat médical de moins d’1 mois délivré par un psychiatre praticien, un enseignant hospitalier, un expert agréé par les tribunaux ou un médecin de l’infirmerie spécialisée de la préfecture de police pour Paris
Être dans un état physique ou psychique compatible avec la détention d’une arme de catégorie B
Présenter une licence en cours d’une fédération sportive agréée par le ministère chargé des sports pour la pratique du tir ou du ball-trap (pour certaines armes de la catégorie B).
Plusd’info ici:
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2250
J’ai le port d’arme dans le cadre de mon travail(GLOCK17)mais je n’ai pas la détention,c’est mon employeur qui l’a.
Le plus simple pour vous serait de vous inscrire dans un club de tir.
Ces fonctionnaires se méfient des français comme vous qui résistent.
A + de 50 Ans on ne reconnait plus les lettres de prés mais on reconnait les entourloupes de loin.